La violente répression de la manifestation citoyenne initiée le week-end dernier dans la capitale avec comme mot d’ordre majeur l’exigence de la levée de l’état d’urgence a, tout au contraire, affermi la conviction des militants du RCD à poursuivre leur combat pour la dignité, la justice et la liberté.
«Face à un régime aux abois, aux postures totalitaires et méprisantes à l’égard de la société algérienne, et conscient de la gravité de la crise et des dangers qui guettent la nation», le RCD de Béjaïa vient de lancer un appel à toute la société (citoyens, organisation des droits de l’homme, syndicats autonomes, associations estudiantines et de jeunes, comités de village et de quartier, associations, figures intellectuelles et partis politiques) pour l’organisation d’une marche populaire le samedi 29 janvier 2011 à 10h à partir de l’esplanade de la maison de la culture Taos- Amrouche vers le siège de la wilaya. Entre autres mots d’ordre de la manifestation de rue de ce samedi, l’exigence dans un premier temps et en urgence de «la libération de tous les prisonniers arrêtés lors des dernières manifestations, la levée immédiate de l’état d’urgence, dont la seule fonction est d’étouffer la vie publique et de couvrir la corruption, l’ouverture du champ politique et médiatique et la restauration de toutes les libertés individuelles et collectives garanties par la Constitution et la dissolution de toutes les institutions élues». Pour le RCD de Béjaïa, les derniers évènements qui ont secoué le pays ont montré, encore une fois, «l’irresponsabilité d’un pouvoir qui continue à s’enfoncer en se réfugiant dans le temps et la répression d’une jeunesse exaspérée», lit-on dans une déclaration transmise à notre rédaction.
A. Kersani
«Face à un régime aux abois, aux postures totalitaires et méprisantes à l’égard de la société algérienne, et conscient de la gravité de la crise et des dangers qui guettent la nation», le RCD de Béjaïa vient de lancer un appel à toute la société (citoyens, organisation des droits de l’homme, syndicats autonomes, associations estudiantines et de jeunes, comités de village et de quartier, associations, figures intellectuelles et partis politiques) pour l’organisation d’une marche populaire le samedi 29 janvier 2011 à 10h à partir de l’esplanade de la maison de la culture Taos- Amrouche vers le siège de la wilaya. Entre autres mots d’ordre de la manifestation de rue de ce samedi, l’exigence dans un premier temps et en urgence de «la libération de tous les prisonniers arrêtés lors des dernières manifestations, la levée immédiate de l’état d’urgence, dont la seule fonction est d’étouffer la vie publique et de couvrir la corruption, l’ouverture du champ politique et médiatique et la restauration de toutes les libertés individuelles et collectives garanties par la Constitution et la dissolution de toutes les institutions élues». Pour le RCD de Béjaïa, les derniers évènements qui ont secoué le pays ont montré, encore une fois, «l’irresponsabilité d’un pouvoir qui continue à s’enfoncer en se réfugiant dans le temps et la répression d’une jeunesse exaspérée», lit-on dans une déclaration transmise à notre rédaction.
A. Kersani
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