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Un plan national de l’IRC (insuffisance rénale chronique) 2011/2014 est en cours d’élaboration par le ministère de la Santé. C’est ce qu’a indiqué le Dr Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, de dialyse et de transplantation, hier, à Alger.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «A ce jour, nous ignorons l’incidence et la fréquence de l’insuffisance rénale dans notre pays. Même son aspect épidémiologique est mal cerné. Outre l’état des lieux, le plan national de l’IRC vise à mettre en place un registre national des insuffisants rénaux, organiser les soins et surtout faciliter l’accès à la transplantation», explique le Dr Rayane. Les spécialistes proposent ainsi la prise en charge de 8 000 patients dans le cadre de ce plan. S’agissant des centres d’hémodialyse, le Dr Rayane a appelé le ministère de la Santé à établir une carte sanitaire qui permettra de définir l’implantation de ces infrastructures spécialisées publiques ou privés à travers le territoire national. Toutefois, il a souligné l’importance d’«obliger les centres d’hémodialyse privés à inscrire leurs patients pour la transplantation rénale». Quant aux enfants dialysés, l’intervenant a affirmé qu’un seul centre de dialyse pédiatrique existe en Algérie. «Outre celui d’Oran, il faut des centres de dialyse pédiatrique au Centre, à l’Est et au Sud du pays», a-t-il dit avant d’ajouter : «Les centres de dialyse privés refusent d’admettre les enfants hémodialysés. Ces cas sont difficiles et méritent plus d’attention. Les centres privés font dans la facilité. Comme les enfants constituent pour eux un fardeau, ils ne reçoivent que les patients adultes». Pour sa part, Mohamed Boukhers, président de l'Association des insuffisants rénaux (FNIR), a précisé que «les enfants hémodialysés ne bénéficient pas de l’hormone de croissance ainsi que du suivi psychologique». Il a également soulevé le problème du personnel «non qualifié» au niveau des hôpitaux. «Les hôpitaux sont dépourvus de personnel spécialisé en dialyse et de personnel chargé de la maintenance de l’appareillage de l’hémodialyse », a-t-il encore souligné. De son côté, le président de la FNIR, Mustapha Boukheloua, a rappelé qu’actuellement, près de 16 000 malades sont traités par hémodialyse dans plus de 250 unités spécialisées publiques et privées à travers tout le territoire. «Comme il n’existe pas de prévention ni de suivi de cette pathologie, aucune statistique, ni prévalence sur les nouveaux cas ne peuvent être élaborées», dit-il, avant d’ajouter que «seuls 1 000 insuffisants rénaux ont bénéficié d’une greffe en Algérie et à l’étranger depuis 1986».
R. N.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «A ce jour, nous ignorons l’incidence et la fréquence de l’insuffisance rénale dans notre pays. Même son aspect épidémiologique est mal cerné. Outre l’état des lieux, le plan national de l’IRC vise à mettre en place un registre national des insuffisants rénaux, organiser les soins et surtout faciliter l’accès à la transplantation», explique le Dr Rayane. Les spécialistes proposent ainsi la prise en charge de 8 000 patients dans le cadre de ce plan. S’agissant des centres d’hémodialyse, le Dr Rayane a appelé le ministère de la Santé à établir une carte sanitaire qui permettra de définir l’implantation de ces infrastructures spécialisées publiques ou privés à travers le territoire national. Toutefois, il a souligné l’importance d’«obliger les centres d’hémodialyse privés à inscrire leurs patients pour la transplantation rénale». Quant aux enfants dialysés, l’intervenant a affirmé qu’un seul centre de dialyse pédiatrique existe en Algérie. «Outre celui d’Oran, il faut des centres de dialyse pédiatrique au Centre, à l’Est et au Sud du pays», a-t-il dit avant d’ajouter : «Les centres de dialyse privés refusent d’admettre les enfants hémodialysés. Ces cas sont difficiles et méritent plus d’attention. Les centres privés font dans la facilité. Comme les enfants constituent pour eux un fardeau, ils ne reçoivent que les patients adultes». Pour sa part, Mohamed Boukhers, président de l'Association des insuffisants rénaux (FNIR), a précisé que «les enfants hémodialysés ne bénéficient pas de l’hormone de croissance ainsi que du suivi psychologique». Il a également soulevé le problème du personnel «non qualifié» au niveau des hôpitaux. «Les hôpitaux sont dépourvus de personnel spécialisé en dialyse et de personnel chargé de la maintenance de l’appareillage de l’hémodialyse », a-t-il encore souligné. De son côté, le président de la FNIR, Mustapha Boukheloua, a rappelé qu’actuellement, près de 16 000 malades sont traités par hémodialyse dans plus de 250 unités spécialisées publiques et privées à travers tout le territoire. «Comme il n’existe pas de prévention ni de suivi de cette pathologie, aucune statistique, ni prévalence sur les nouveaux cas ne peuvent être élaborées», dit-il, avant d’ajouter que «seuls 1 000 insuffisants rénaux ont bénéficié d’une greffe en Algérie et à l’étranger depuis 1986».
R. N.