Larbi Ben M'hidi
Ses dernières paroles avant de mourir :
« Je préfère mourir avant l'indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le pouvoir ! »
Le 5 mars 2007, le général Aussaresses, dans un entretien au Monde, retrace les dernières heures de Larbi Ben M'hidi :
Courageux jusqu'au moment ultime...
Larbi Ben M'Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d'un colon extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l'exécution en passant une corde à travers un conduit de chauffage. L'un des hommes a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le nœud et regarde les autres provoquant un fou rire général. Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M'hidi. Celui ci refuse. Le soldat répond qu'il exécute un ordre. Ben M'hidi réplique qu'il est colonel de l'ALN et qu'il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; il sera pendu les yeux bandés et se taira jusqu'à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à deux fois. La première fois, la corde se casse.
Ses dernières paroles avant de mourir :
"Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la France Algérienne."
L'une de ses citations:« Je préfère mourir avant l'indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le pouvoir ! »
Le 5 mars 2007, le général Aussaresses, dans un entretien au Monde, retrace les dernières heures de Larbi Ben M'hidi :
Courageux jusqu'au moment ultime...
Larbi Ben M'Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d'un colon extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l'exécution en passant une corde à travers un conduit de chauffage. L'un des hommes a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le nœud et regarde les autres provoquant un fou rire général. Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M'hidi. Celui ci refuse. Le soldat répond qu'il exécute un ordre. Ben M'hidi réplique qu'il est colonel de l'ALN et qu'il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; il sera pendu les yeux bandés et se taira jusqu'à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à deux fois. La première fois, la corde se casse.
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