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Mariages à l’algérienne

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  • Mariages à l’algérienne

    Mariages à l’algérienne Pour le meilleur... pas pour le pire 26 Janvier 2011

    Plusieurs études ont identifié deux périodes à risque. La première concerne les sept premières années de mariage durant laquelle les probabilités de divorce seraient les plus élevées. Et si l’on franchit sans encombres ce cap il faut encore se méfier des sept prochaines années.
    Le mariage n’est plus un engagement pour la vie comme on se plaît à le croire encore quand on est jeune et beau et que l’on découvre les premiers émois de l’amour. La patience légendaire de nos parents et aïeuls fait bien partie d’un passé révolu puisque ces jeunes couples, après s’être promis un amour éternel et avoir fait des projets tous plus beaux les uns que les autres, dès qu’ils se retrouvent confrontés à la première difficulté, n’hésitent plus à parler de divorce.
    L’expression qui revient d’ailleurs le plus souvent en la matière est : «Le mariage est un coup de poker». Le pire c’est que les disputes conjugales menant au divorce dans une grande majorité ont souvent pour cause des futilités qui prêteraient à rire si la situation du mariage en Algérie n’était pas aussi dramatique. Le fléau du divorce s’est en effet propagé de manière alarmante ces dernières années. Au départ c’était surtout la crise de logement qui était la principale cause de disputes, les jeunes couples étant contraints de partager le logement familial très souvent exigu. Aujourd’hui les couples préfèrent louer, certes à prix d’or, mais cela ne change rien pour autant puisque les difficultés financières aidant les disputes de tardent pas à faire partie d’un quotidien fait de privations et les rancœurs accumulées contribuent à tuer un amour censé être éternel. Le manque de maturité de ces nouveaux couples mène immanquablement à la rupture dont les principales victimes restent les enfants, car comme tout bon couple algérien qui se respecte il faut avoir un enfant tout de suite, pas question d’attendre d’avoir assuré sa situation. Il faut dire qu’il y a seulement quelques années en arrière le divorce était inconcevable dans les familles algériennes. Ces dernières, qui voyaient leurs filles répudiées, en éprouvaient une honte cuisante et indélébile. Par le passé les aînés étaient là pour arrondir les angles et le respect existait entre les époux. Les enfants, dès leur plus jeune âge, étaient éduqués avec l’idée que le mariage était pour la vie. Le couple ne se connaissait pas, mais finissait par s’apprécier au fil des années et partageait les vicissitudes de la vie même si la femme était la moins bien lotie puisqu’elle devait souvent supporter une belle-mère acariâtre qui inconsciemment lui faisait supporter ce qu’elle avait elle-même subi. Aujourd’hui la vie de couple est différente et les parents ne s’impliquent plus laissant leurs enfants faire leurs propres expériences. Cela donne des couples dont le quotidien est fait d’engueulades et jérémiades menant à la rupture définitive.

    La communication, clé

    de réussite d’une union
    Il y a ceux qui ne communiquent plus et dont les relations sont froides, voire glaciales. «Le mariage est une grande responsabilité, ce n’est pas uniquement une fête avec de belles tenues et de von gâteaux. Il faut bien réfléchir avant de s’engager pour la vie», nous dira Riad marié depuis 7 ans. «Je suis marié depuis 7 années et je fais en sorte de préserver la perénité de mon couple. Bien sûr que l’on se dispute comme n’importe quel couple, mais cela ne veux nullement dire qu’il faille dramatiser et parler de divorce. On arrive toujours à régler nos différends par la communication. C’est d’ailleurs la meilleure manière de protéger son couple surtout si vous avez des enfants. Si on a choisi le mariage après mûres refexions, il n’est pas question de se séparer à la première brouille», developpe Riad qui ajoute encore : «Je sais que plusieurs études ont identifié deux périodes à risque. La première concerne les sept premières années de mariage durant laquelle les probabilités de divorce seraient élevées, moi j’entame la huitième année et je ne pense même pas au divorce. Je m’applique à respecter à la lettre ma logique qui est simplement que j’ai choisi ma femme et que je tiens à elle tout comme à mes enfants. Ma famille est ce que j’ai de plus cher en ce bas monde et je ne me vois pas vivre sans elle. Il est vrai que je ne suis pas encore arrivé à la deuxième période déterminée par ces études et qui se situerait vers la 14e année de mariage. Ce cera pour moi le moment de faire le bilan de mon union, tout ce que je souhaite c’est que je sois encore vivant pour pouvoir fêter mes 14 ans de mariage entouré des miens».
    En tous cas tout le monde s’accorde à dire que les disputes cimentent le couple et redonne un regain à des sentiments refroidis par le train-train quotidien et les difficultés de la vie.

    La vie à deux, un apprentissage de tous les instants

    Un couple est constitué de deux personnes totalement différentes, elles ont chacune leur caractère et surtout habitudes et doivent de ce fait s’évertuer à faire des concessions. Ces dernières ne doivent, surtout pas, être à sens unique, car cela risque de ne pas marcher. Vivre à deux est un apprentissage de tous les instants qui nécessite patience et force de caractère. Les désaccords et les disputes sont inévitables et il faut savoir les gérer au cas par cas.
    Quand les sentiments sont très forts le couple arrive à surmonter tous les obstacles et peut ainsi franchir sans encombre tout autant le 7e que le 14e obstacle et s’acheminera allégrement vers des noces de diamant pour peu que Dieu lui prête vie. L’amour est en effet la clef essentielle pour la réussite d’un mariage, car le secret d’un mariage qui dure, n’est pas l’absence de conflits, mais la façon dont on les aborde et arrive à les résoudre.

    Par : Shiraz Benomar
    Source Midi Libre

  • #2
    pourquoi tout est aligné a droite ? je vais essayer de lire

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    • #3
      La patience légendaire de nos parents et aïeuls fait bien partie d’un passé révolu puisque ces jeunes couples, après s’être promis un amour éternel et avoir fait des projets tous plus beaux les uns que les autres, dès qu’ils se retrouvent confrontés à la première difficulté, n’hésitent plus à parler de divorce.
      Il est tellement facile de divorcer et plus difficile de rester marié...Nous qui pensions que nos aïeux et parents n'avaient le choix,on se trompe! On a juste pas hérité de leur patience inouïe...

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      • #4
        Par le passé les aînés étaient là pour arrondir les angles et le respect existait entre les époux. Les enfants, dès leur plus jeune âge, étaient éduqués avec l’idée que le mariage était pour la vie. Le couple ne se connaissait pas, mais finissait par s’apprécier au fil des années et partageait les vicissitudes de la vie même si la femme était la moins bien lotie puisqu’elle devait souvent supporter une belle-mère acariâtre qui inconsciemment lui faisait supporter ce qu’elle avait elle-même subi
        Bonjour les clichés (même s'il est 23h, on va pas se gêner pour des détails). Bref, notre ami journaliste qui s'est trouvé en manque d'inspiration s'est permis de ressortir les vieux clichés de la société parfaite de nos ancêtres. On se mariait jeune, certes, la mariée ne connaissait pas l'époux avant le mariage, oué et alors, mais l'essentiel c'est que nos grands-parents arrivaient les doigts dans le nez à éviter le pire: le divorce !
        Peu importe les ravages que ça fait chez les parents, ils sont adultes et peuvent subir tout, contrairement à leurs enfants. Les conflits avec une belle-mère acariâtre c'est rien à côté de la sensation d'être dans un tunnel sombre sans issu, ça peut conduire à une grande "variété" de fléaux (prostitution, suicide, parricide,...)

        Je sais que plusieurs études ont identifié deux périodes à risque. La première concerne les sept premières années de mariage durant laquelle les probabilités de divorce seraient élevées, moi j’entame la huitième année
        Tiens, Riad a lu l'article avant sa parution, il est fort ce bonhomme, pas étonnant que son mariage tienne encore.

        En tous cas tout le monde s’accorde à dire que les disputes cimentent le couple
        Et selon la même étude, "tout le monde" ça veut dire combien '%" à peu près ?

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        • #5
          les hommes s'attendent que leurs femmes soient patientes comme l'ont eté leurs mamans mais eux ils font quoi pour que cette union réussisse ?

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          • #6
            Bonjour les clichés (même s'il est 23h, on va pas se gêner pour des détails). Bref, notre ami journaliste qui s'est trouvé en manque d'inspiration s'est permis de ressortir les vieux clichés de la société parfaite de nos ancêtres.
            C'est juste ton interprétation qui n'engage que toi! Nullement elle ne parle de perfection,elle parle de respect mutuel,de sagesse,de patience! A croire que la société des divorces d'aujourd'hui est le summum de la perfection avec ses cortèges de familles éclatées,de mères célibataires,d'enfants détruits!
            On se mariait jeune, certes, la mariée ne connaissait pas l'époux avant le mariage, oué et alors, mais l'essentiel c'est que nos grands-parents arrivaient les doigts dans le nez à éviter le pire: le divorce !
            De nos jours ils se connaissent,se fréquentent mais sont incapables de vivre ensemble plus d'un an! Quel exploit! quel progrès!
            Peu importe les ravages que ça fait chez les parents, ils sont adultes et peuvent subir tout, contrairement à leurs enfants.
            Il suffit d'interroger les interessés pour se rendre compte que pour la majorité cela est faux,n'est que clichés!
            Les conflits avec une belle-mère acariâtre c'est rien à côté de la sensation d'être dans un tunnel sombre sans issu, ça peut conduire à une grande "variété" de fléaux (prostitution, suicide, parricide,...)
            C'est toujours le cas!

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            • #7
              les hommes s'attendent que leurs femmes soient patientes comme l'ont eté leurs mamans mais eux ils font quoi pour que cette union réussisse ?
              tu as lu cela ou dans l'article? ou est ce un moyen de dire c'est pas moi,c'est l'autre(l'homme)?

              Et selon la même étude, "tout le monde" ça veut dire combien '%" à peu près ?
              la majorité!

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              • #8
                @ Mehdi si, par le passé les mariages tenaient la route , c'est grace a la patience légendaire de nos méres et grand méres , elles supportaient leurs maris , la belle mére , car elles n'avaient pas le choix et je te mets au défi de me prouver le contraire

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                • #9
                  bien sur que cela est faux et partisan ce que tu dis!

                  A t'écouter toutes les femmes étaient malheureuses!

                  Tu oublies la patience des papas surtout.....leur dévouement....leur fidélité.....

                  Ma mère n'a jamais été malheureuse mais plutôt fière d'avoir eu comme mari mon père(elle nous l'a toujours dit),qui l'a prit en charge comme c'était le cas jadis!

                  Et même de nos jours une femme est forcée de s'entendre avec sa belle mère! tu ne crois tout de même pas qu'un homme va abandonner sa mère pour les beaux yeux d'une femme? tu rèves!
                  Dernière modification par mehdi-amazigh, 26 janvier 2011, 22h43.

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                  • #10
                    mais la majorité des femmes etaient malheureuses mais se sont sacrifié pour leurs enfants , et savaient qu'elles ne pouvaient pas retourner a la maison paternelle , dailleurs je t'invite d'alller voir le voyage de Nadia , un film sur la femme kabyle a Tazmalt , je vais essayer de te poster un extrait

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                    • #11
                      désolée Mehdi je sais pas poster les vidéos ici mais tu peux regarder des extraits sur dailymotion ou youtube ,j'ai le film je pourrais meme te le passer juste pour te montrer que la femme dans le passé a beaucoup souffert pour éviter le divorce
                      Bonne soirée !

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                      • #12
                        C'est pas vrai Feriel,je regarde dans mon entourage( famille et amis de la famille),c'est loin d'être le cas!

                        J'avais une amie qui pensait comme toi,elle me saoulait avec ca,un jour je l'ai emmené auprès de femmes de la famille,elle leur a demandé si elles étaient malheureuses,elle fut surprise d'entendre que non!

                        Une femme d'aujourd'hui est nettement plus malheureuse après un divorce,surtout quand elle se retrouve avec des enfants sur les bras!

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                        • #13
                          Feriel, je connais......

                          C'est de nos jours que les femmes souffrent le plus,tu devrais le savoir!

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                          • #14
                            je reviens spécialement pour te répondre Mehdi
                            Non ! on ne soufffre plus comme ont souffert les femmes dans le passé
                            franchement je suis monoparentale , j'éleve mon garcon seule , je travaillle je voyage , je sors , je vis trés bien , je suis beaucoup mieux seule que mariée , y'a rien qui m'empéche d'etre heureuse

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                            • #15
                              Bien sûr le mariage algérien c'est le top pour faire les provisions de gâteaux maghrébins.
                              Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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