Des informations de plus en plus insistantes parlent d’un imminent départ d’Ahmed Ouyahia de la tête du gouvernement. Ces informations font état par ailleurs de la nomination imminente d’un nouveau premier ministre, qui ne serait autre que l’ancien ministre de l’intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni.
Ce dernier serait pressenti à ce poste depuis sa nomination au tout nouveau poste de vice-premier ministre. Aussi, deux walis seraient promus ministres dans le prochain remaniement. De folles rumeurs circulent depuis mardi soir dans un Alger plus que jamais brumeux. Si son remplacement est presque acquis, il reste à savoir si le Premier ministre a déposé sa démission ou s’ il a été tout simplement sacrifié pour gagner la paix sociale. Cette dernière thèse semble faire l’unanimité. Puisque Abdelaziz Bouteflika, soucieux de redorer son blason après des émeutes particulièrement violentes qui ont secoué l’Algérie début janvier, est apparemment secoué par l’accélération des événements en Tunisie et, surtout, en Egypte. Signe de malaise qui ne trompe pas : le chef de l’Etat, d’habitude très à cheval sur certains rendez-vous internationaux, a annulé à la dernière minute un voyage qui devra le mener à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour participer à un sommet de l’Union africaine.
Sur le plan politique, ce nouveau remaniement sonne comme un gage de la part du chef de l’Etat algérien qui veut ainsi faire quelques concessions après les émeutes de janvier. Il veut, à travers ce changement, montrer qu’il reste non seulement l’arbitre, mais l’homme de la situation. Ce remaniement gouvernemental est à inscrire dans la lignée de plein d’autres concessions. A commencer par de petites fenêtres d’ouverture au sein de la télévision et de la radio. Certaines sources, proches du gouvernement, annoncent même des agréments pour certains partis politiques non agréés jusque-là. Il s’agit essentiellement du PLJ (Parti Liberté et justice) de l’ancien ambassadeur et candidat aux présidentielles de 2009, Bélaïd Mohamed-Saïd, dit Mohamed Saïd et de Front démocratique (FD), de l’ancien Premier ministre, Si-Ahmed Ghozali. Sur le plan économique, le gouvernement algérien a déjà tenté de calmer le front social à travers des réductions de taxes.
REFLEXION
Ce dernier serait pressenti à ce poste depuis sa nomination au tout nouveau poste de vice-premier ministre. Aussi, deux walis seraient promus ministres dans le prochain remaniement. De folles rumeurs circulent depuis mardi soir dans un Alger plus que jamais brumeux. Si son remplacement est presque acquis, il reste à savoir si le Premier ministre a déposé sa démission ou s’ il a été tout simplement sacrifié pour gagner la paix sociale. Cette dernière thèse semble faire l’unanimité. Puisque Abdelaziz Bouteflika, soucieux de redorer son blason après des émeutes particulièrement violentes qui ont secoué l’Algérie début janvier, est apparemment secoué par l’accélération des événements en Tunisie et, surtout, en Egypte. Signe de malaise qui ne trompe pas : le chef de l’Etat, d’habitude très à cheval sur certains rendez-vous internationaux, a annulé à la dernière minute un voyage qui devra le mener à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour participer à un sommet de l’Union africaine.
Sur le plan politique, ce nouveau remaniement sonne comme un gage de la part du chef de l’Etat algérien qui veut ainsi faire quelques concessions après les émeutes de janvier. Il veut, à travers ce changement, montrer qu’il reste non seulement l’arbitre, mais l’homme de la situation. Ce remaniement gouvernemental est à inscrire dans la lignée de plein d’autres concessions. A commencer par de petites fenêtres d’ouverture au sein de la télévision et de la radio. Certaines sources, proches du gouvernement, annoncent même des agréments pour certains partis politiques non agréés jusque-là. Il s’agit essentiellement du PLJ (Parti Liberté et justice) de l’ancien ambassadeur et candidat aux présidentielles de 2009, Bélaïd Mohamed-Saïd, dit Mohamed Saïd et de Front démocratique (FD), de l’ancien Premier ministre, Si-Ahmed Ghozali. Sur le plan économique, le gouvernement algérien a déjà tenté de calmer le front social à travers des réductions de taxes.
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