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Intellectuel, humaniste, c’est tout à la fois pour cet homme qui, d’abord, a œuvré à développer les notions des Droits de l’homme et contribué à former des juristes dans son pays, pour ensuite aller les mettre à contribution dans d’autres régions du monde.
Il fut consultant au sein de l’ex-Observatoire national des droits de l’homme et du Croissant rouge algérien. C’est en tant que représentant de l’Académie de la société civile qu’il atterrit au Soudan pour se stabiliser dans ce petit Etat du Golfe qu’est le Qatar. Il est rédacteur d’une revue qui traite des questions de droit international humanitaire, «El Wassia», paraissant en anglais et en espagnol. En tous cas, c’est un homme résolument engagé dans la défense des questions humanitaires, doublé du profil de juriste que le lecteur retiendra de son parcours qui l’a mené, un peu partout dans les régions du monde, en Afrique et jusqu’aux pays du Golfe aujourd’hui ….
Sa réaction par rapport au développement des thèses prônant l’ingérence étrangère dans des pays souverains pour des raisons humanitaires sera un atout pour son combat. C’était, en fait une «idée» développée par le ministre français Bernard Kouchner qui a fait des émules après l’épisode de la tragédie bosniaque au début des années 90. Il lui consacre sa thèse de doctorat de droit, en France, pour fustiger ce qu’il appelle «Le Kouchnérisme». Nous avons profité de son passage à Alger pour lui demander son appréciation sur son combat pour le triomphe du droit humanitaire, l’évolution de ses principes, la mobilisation internationale autour de ses valeurs, le rôle de l’intelligentsia arabe à la lumière du génocide perpétré sur le peule palestinien à Ghaza qui vit depuis des années sous un embargo injuste et dévastateur
Horizon
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