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Nessma TV «préparerait» sa réponse pour Alger

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    Nessma TV «préparerait» sa réponse pour Alger

    «Nessma est la première chaîne regardée des Algériens et l’avenir et le peuple algérien nous diront si on a raison ou pas.»
    Tarek Ben Ammar, le 12 avril 2010, à la Copeam à Paris

    Le vent de liberté qui a soufflé sur le paysage audiovisuel tunisien va avoir des conséquences à long terme, sur le paysage audiovisuel algérien et les relations algéro-tunisiennes. L’information de la non-délivrance par Alger de l’agrément à la chaîne de télévision privée Nessma TV, n’a pas eu trop d’incidence sur le bureau d’Alger, qui est en fait une boîte de communication qui appartient aux Karoui. Selon certaines sources à l’intérieur de la boîte, les reportages sur l’Algérie vont continuer.

    La boite qui fait la prestation pour Nessma TV, est algérienne et n’a aucun lien avec la télévision tunisienne. Le brut des images filmées est acheminé vers la Tunisie par avion et traité et monté sur place. Ceci est un fait indéniable que l’Algérie et l’Entv ne peuvent rien faire. Mais le plus inquiétant et sans doute qui risque d’avoir une incidence sur le programme du mois de Ramadhan prochain, c’est la récupération d’une partie importante de l’argent qui était destiné à financer le programme Ramadhan de l’Entv.

    En effet, après avoir récupéré l’un des plus importants «bailleurs de fonds» de la télévision algérienne: le leader des opérateurs de téléphonie mobile, Nessma TV aurait selon des sources internes de la télévision, conclu un contrat avec le 3e plus important opérateur de téléphonie en Algérie. La conclusion de ce contrat, va sûrement diminuer les recettes publicitaires de l’Entv qui sont estimées à plusieurs dizaines de milliards de centimes. Aujourd’hui, le seul opérateur qui marche à fond avec l’Entv est l’opérateur historique qui avait, notamment sponsorisé Wash Dani, la caméra cachée, et qui est partant pour sponsorisé durant ce Ramadhan la Famille Djemai 3.

    Ajouté à cela, Nessma TV va diffuser plusieurs programmes algériens qui n’ont pas pu s’adapter aux nouveaux changements à la direction de l’Entv ou qui n’ont pas été retenus par la commission des projets pour la grille 2010/ 2011. C’est le cas de Caméra Chorba, de Bella Prod qui reviendra sur la télévision tunisienne pour la seconde édition. Mais on parle aussi de l’émission El fhama, de Mohamed Sahraoui qui pourrait atterrir à la télévision tunisienne durant le mois de Ramadhan.

    L’autre point qui est craint par l’Entv et surtout par Alger est que la chaîne qui commence à faire son apprentissage politique et démocratique, serve de tribune audiovisuelle pour certaines figures politiques et médiatiques de l’opposition. Le producteur Tarek Ben Ammar, actionnaire de Nessma TV et associé de Silvio Berlusconi, semble avoir une dent contre l’Algérie et certaines sources n’écartent pas l’idée que la direction de Nessma TV va faire payer à l’Algérie son refus d’agrément.

    A noter que Tarek Ben Ammar, qui a la double nationalité franco-tunisienne, est l’oncle de Yasmina Torjman, épouse du ministre français de l’Industrie, Eric Besson, qui est aussi persona non grata en Algérie pour ses positions sur l’immigration algérienne.

    Amira SOLTANE

  • #2
    Bonne nouvelle !!!
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

    Commentaire


    • #3
      rions avec Tarak Ben Amar

      la direction de Nessma TV va faire payer à l’Algérie son refus d’agrément
      la blague de lannée !!

      il est encore libre celui-ci...ca ne va pas durer encore bien longtemps


      Révolte en Tunisie : la délicate posture de Tarak Ben Ammar

      Le même producteur, qui se félicite d'avoir diffusé une émission sur les événements de Sidi Bouzid, a signé, en août dernier, un appel "pour un nouveau mandat de Ben Ali en 2014".


      Le producteur de cinéma tunisien Tarak Ben Ammar a affirmé, mardi 18 janvier, avoir facilité les événements qui ont provoqué le départ du président Ben Ali, lors d'une interview sur Europe 1.
      "Je suis le premier qui, le 30 décembre, sous le régime de Ben Ali, (...) a fait l'émission sur le monsieur qui s'est brûlé, le martyr", a déclaré l'homme d'affaires, faisant référence à Mohammed Bouazizi qui s'est immolé par le feu à Sidi Bouzid, point de départ de la révolte tunisienne.
      Tout en se félicitant d'une "révolution populaire exceptionnelle", le neveu de Wassila Bourguiba (la deuxième épouse de l'ancien président Habib Bourguiba) s'est vanté d'avoir donné la parole dans son émission aux "opposants", aux "droits de l'homme" et aux "journalistes qui n'avaient pas parlé depuis plus de 23 ans".

      Seulement voilà, le 8 août 2010, Tarak Ben Ammar a signé un "appel à Ben Ali pour un nouveau mandat en 2014", publié dans le quotidien Echourouq, dont des extraits sont consultables sur le site tunisien Kapitalis.
      Dans cet appel, signé par de nombreuses personnalités de l'élite tunisienne qui soutiennent clairement le régime, il est écrit, par exemple : "La Tunisie a encore besoin de vous, de vos visions perspicaces pour gérer ses affaires et veiller sur son avenir. C'est pourquoi, nous vous exhortons à vous porter candidat à un nouveau mandat présidentiel à l'horizon 2014."
      Dans une tribune publiée mercredi 19 janvier sur le site du Nouvel Observateur, Tarak Ben Ammar nie catégoriquement avoir signé cet appel.
      "A l’instar de nombreux Tunisiens, j’ai été surpris de voir mon nom figurer, à mon insu, dans une liste de pétitionnaires publiée, parmi d’autres, par certains médias. J’appris, par la suite, que cela faisait partie des techniques propagandistes utilisées par le régime en jouant sur la contrainte et la peur pour rallier l’opinion publique", écrit-il avant de mettre au défi "l’Express ou tout autre média d’apporter la preuve de ma pseudo signature au bas d’une pétition en faveur de Mr Ben Ali." Et le producteur de cinéma de prévenir que "toute affirmation dans ce sens s’apparente à de la pure diffamation d’une extrême gravité visant à déstabiliser ma personne ainsi que la chaîne Nessma, dont je suis actionnaire."

      "Je suis un patriote, une force économique"
      Tarak Ben Ammar, artisan de la révolte, ou brillant homme d'affaires ayant su s'adapter au changement avant les autres ?
      Le producteur a expliqué que sa chaîne de télévision privée, Nessma, a permis de casser la censure en Tunisie dès sa création, en 2007. Pourquoi le président lui a accordé une telle liberté ? Selon lui, Ben Ali n'a pas osé lui dire non. "Je suis un patriote, une force économique", a expliqué l'homme d'affaires, considéré comme une des cent personnalités les plus influentes en Afrique. Sur Europe 1, il a rappelé qu'il avait permis la création de 800.000 emplois et que son grand-père avait été l'avocat de Bourguiba, père de l'indépendance tunisienne.
      Interrogé sur d'éventuelles tentatives de racket de la part du clan Trabelsi, la famille de la femme de Ben Ali, il a répondu qu'ils avaient eu "peur" de lui, oubliant de mentionner qu'à l'époque, il soutenait Ben Ali.
      D'ailleurs, sur Europe 1, il a reconnu que le bilan du président déchu n'était pas entièrement négatif. "Les dix premières années, Ben Ali a consolidé les avoirs de Bourguiba", citant le développement d'une société tunisienne laïque, la liberté des femmes et la consolidation de la classe moyenne. Mais "il aurait fallu qu'il fasse deux mandats, et non pas cinq", a-t-il reconnu.

      "Il m'a menacé"
      L'homme d'affaires a changé son fusil d'épaule entre août et décembre, au début de la révolte populaire. Les relations entre les deux hommes se sont alors dégradées.
      Pendant l'émission sur Sidi Bouzid, "il m'a menacé", a raconté le producteur sur Europe 1. Selon lui, Ben Ali l'a accusé de trahison, et l'a menacé de retirer la licence qu'il lui avait accordé pour sa télévision privée.
      Tarak Ben Ammar aurait alors tenu tête au chef d'Etat, jusqu'à deux jours avant sa fuite, date à laquelle il lui a conseillé de mettre un des membres de sa famille en prison, d'arrêter les gens qui ont volé et de donner l'exemple. "Il m'a dit qu'il le ferait ... trop tard", a ajouté le producteur.
      Mardi il s'est félicité de la libération de Facebook et a réfuté toute ambition politique, tout en notant qu'il fallait que des "techniciens" restent au pouvoir pour préparer les élections dans six mois au plus tard. Et de mettre en garde : "Je serai là pour être vigilant avec ma télévision privée et avec mes contacts dans le monde, que cette liberté et cette démocratie qui est en marche, personne ne nous empêche de l'exécuter."
      (Donald Hebert - Nouvelobs.com)

      esperons pour lui que cette année 2011 ne sera pas celle de sa condamnation pénale...

      ces tunisiens alors, ils ne doutent de rien !

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      • #4
        qu'il balaye cette tv de m... qui va la pleurer

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        • #5
          des millions d'algériens et surtout d'algériennes
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            qu'il balaye cette tv de m... qui va la pleurer
            en effet !

            de la pollution visuelle....rien de plus

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            • #7
              A noter que Tarek Ben Ammar, qui a la double nationalité franco-tunisienne, est l’oncle de Yasmina Torjman, épouse du ministre français de l’Industrie, Eric Besson, qui est aussi persona non grata en Algérie pour ses positions sur l’immigration algérienne
              un ministre français persona non grata en Algérie???

              c'est vrai où le journaliste exagère??

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              • #8
                avec nessma à l'est, et medi 1 tv à l'ouest, vous êtes bien servis....

                un ministre français persona non grata en Algérie???

                c'est vrai où le journaliste exagère??
                le français est chez lui en algerie..........
                Dernière modification par salmane, 27 janvier 2011, 00h59.

                Commentaire


                • #9
                  le français est chez lui en algerie..........
                  ça me rappelle une histoire, un français qui a l'habitude de voyager au maroc et en Tunisie, vient en Algérie dans le cadre d'une conférence. Il va avec quelques enseignants algériens dans un restaurant, il claque les doigts pour appeler un serveur, et la le serveur vient en colère et lui dit: je ne suis pas votre chien, et lui a donné une leçon, le français s'est excusé.


                  Non ni les français ni les autres sont chez eux en Algérie
                  All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                  • #10
                    la direction de Nessma TV va faire payer à l’Algérie son refus d’agrément
                    Je crois que c'est de l'intoxication de la part du journal(l'expression).
                    Il n'est pas de l'intérêt de la chaine d'entrer en conflit avec les autorités algériennes et par conséquent perdre une partie des recettes acquises par le biais des spot publicitaire et le sponsoring.
                    Sinon les algériens vont simplement interdites aux annonceurs locaux de diffuser quoi que ce soit sur cette chaine.

                    Je crois que les propriétaires de Nessma YV sont plus intelligents que ca.
                    ~~~~~~~

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                    • #11
                      salam

                      nessma est une chaine que je regarde souvent!! meilleur que notre entv de ........., peu de moyen humain et materiel mais ils font quand même du bon travail!!!

                      En effet, après avoir récupéré l’un des plus importants «bailleurs de fonds» de la télévision algérienne
                      yesstahlou

                      Commentaire


                      • #12
                        Yakouren
                        un ministre français persona non grata en Algérie???
                        c'est vrai où le journaliste exagère??
                        Ne t'etonne pas et c'est ce qui est bien en Algérie. Même le ministre des AE Bernard Kouchner etait persona non grata en Algérie. C'est pas le Maroc chez nous où ils y appliquent cela seulement à leurs "fréres" algériens. Chez eux eu même les personness recherchée par Interpol pour meurtres collectifs comme Tzipi Livni peuvent entrer et sortir librement et même se pavaner dans leurs souks.

                        Commentaire


                        • #13
                          "un ministre français persona non grata en Algérie???

                          c'est vrai où le journaliste exagère
                          ??


                          C'est bizarre que cela soit toi qui doute!!!!!!!!

                          Il ya au moins deux ministres qui étaient personna non grata

                          Besson ( à qui on a donné un secretarait d'état) viré du ministére de l'immigration

                          KouchNer qui a tout simplement été viré .
                          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                          Commentaire


                          • #14
                            le français est chez lui en algerie..........
                            Pauvre marroki, on décèle bien ton amertume.

                            Dieu merci El Djazaïr n'est pas le Moughrib

                            pauvre marroki, encore une fois tu as raté une occasion de te taire, ce n'est pas en Algerie que le français rentre sans vias, mais dans ton ecurie makhzenienne.

                            le français ne fait pas vivre El Djazaïr, comme il fait vivre le makhzenistan, qui doit tout aux français, sans la france le peuple marocain crèverait de faim.

                            Marroki...soit reconnaissant à l'égard de tes bienfaiteurs français.
                            Dernière modification par Yakouren, 27 janvier 2011, 13h15.

                            Commentaire


                            • #15
                              pauvre marroki, encore une fois tu as raté une occasion de te taire, ce n'est pas en Algerie que le français rentre sans vias, mais dans ton ecurie makhzenienne.
                              En 1830 le Français n'a pas eu besoin d'un visa pour rentrer et s'installer.
                              Et en 2011 même sans visa il n'y irait pas.
                              C'est toi qui rate des occasions de se taire, à insulter à tout va!

                              Marroki...soit reconnaissant à l'égard de tes bienfaiteurs français.
                              Et ce terme franco-arabe "marroki" c'est un vestige culturel de la bienfaisance française ?

                              le français ne fait pas vivre El Djazaïr, comme il fait vivre le makhzenistan,
                              Ton khoubz est fait à partir de blé français en majorité

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