L’interdiction des corridas en Espagne fera-t-elle le bonheur des opérateurs touristiques au Maroc ?
En juillet dernier, la Catalogne (nord-est de l’Espagne) était la deuxième région ibérique à interdire la corrida. Si toutefois cette tradition venait à disparaitre complètement en Espagne, les inconditionnels de fêtes taurines pourront néanmoins continuer à assister à leur spectacle favori, s’ils se décidaient à faire le court déplacement jusqu’à Tanger…
Selon le blogueur espagnol Pedro Fernández Barbadillo, le président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Tanger, Mustapha Boucetta, envisagerait d’importer la tradition espagnole de la corrida dans la Ville du détroit. Tanger devrait ainsi abriter des corridas dans une ancienne arène héritée de l’époque coloniale.
Cette mesure ciblerait principalement les touristes espagnols. Il est clair qu’avec une tradition en voie de disparition en Espagne, les spectacles de tauromachie devraient avoir un pouvoir attractif non négligeable auprès de cette clientèle. En effet en Espagne, les corridas font depuis de nombreuses années, l’objet d’une vive polémique.
Tradition bourgeoise espagnole datant du Moyen-âge, la corrida se pratique depuis des siècles comme un art, et représente aujourd’hui toute une industrie. Il se trouve cependant qu’au cours des dernières années, de nombreuses voix se sont élevées ces dernières années, notamment celles des associations de défenses des animaux. Les détracteurs de cette pratique la présentent en effet comme de la torture d’animaux, offerte en spectacles.
Cette thèse a abouti en 1991, à l’interdiction des corridas dans les Iles Canaries. Après des débats houleux qui ont duré plusieurs mois, le parlement catalan a finalement décidé en juillet 2010, d’interdire également cette pratique en Catalogne à partir de 2012. Qu’ils se rassurent, les toreros de la région barcelonaise auront trouvé un nouvel employeur d’ici là.
Yann Ngomo
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En juillet dernier, la Catalogne (nord-est de l’Espagne) était la deuxième région ibérique à interdire la corrida. Si toutefois cette tradition venait à disparaitre complètement en Espagne, les inconditionnels de fêtes taurines pourront néanmoins continuer à assister à leur spectacle favori, s’ils se décidaient à faire le court déplacement jusqu’à Tanger…
Selon le blogueur espagnol Pedro Fernández Barbadillo, le président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Tanger, Mustapha Boucetta, envisagerait d’importer la tradition espagnole de la corrida dans la Ville du détroit. Tanger devrait ainsi abriter des corridas dans une ancienne arène héritée de l’époque coloniale.
Cette mesure ciblerait principalement les touristes espagnols. Il est clair qu’avec une tradition en voie de disparition en Espagne, les spectacles de tauromachie devraient avoir un pouvoir attractif non négligeable auprès de cette clientèle. En effet en Espagne, les corridas font depuis de nombreuses années, l’objet d’une vive polémique.
Tradition bourgeoise espagnole datant du Moyen-âge, la corrida se pratique depuis des siècles comme un art, et représente aujourd’hui toute une industrie. Il se trouve cependant qu’au cours des dernières années, de nombreuses voix se sont élevées ces dernières années, notamment celles des associations de défenses des animaux. Les détracteurs de cette pratique la présentent en effet comme de la torture d’animaux, offerte en spectacles.
Cette thèse a abouti en 1991, à l’interdiction des corridas dans les Iles Canaries. Après des débats houleux qui ont duré plusieurs mois, le parlement catalan a finalement décidé en juillet 2010, d’interdire également cette pratique en Catalogne à partir de 2012. Qu’ils se rassurent, les toreros de la région barcelonaise auront trouvé un nouvel employeur d’ici là.
Yann Ngomo
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