DAVOS (AP) — Le président français Nicolas Sarkozy s'est voulu jeudi volontariste et rassembleur à la tête du G-20, mettant en garde contre "trois grands risques pour 2011", les "dettes souveraines", les "déséquilibres monétaires et financiers", et la "volatilité extrême du prix des matières premières", lors du forum de Davos.
L'objectif de la France, qui assure actuellement la présidence du G-8 et du G-20, est "d'essayer de faire converger des intervenants mondiaux qui doivent apprendre à se parler et à se comprendre", a-t-il résumé en préambule de son intervention sous forme de questions-réponses devant des chefs d'entreprise réunis pour le forum de Davos, en Suisse.
"Essayons d'apporter des idées nouvelles face à des problèmes d'une ampleur et d'une complexité jamais égalées", a-t-il déclaré. "Laissons de coté les réactions épidermiques, par exemple entre l'Europe et le monde anglo-saxon, entre les pays du Sud et les pays du Nord, entre les pays dit pauvres et les pays dit riches".
Le chef de l'Etat a noté "trois grands risques pour 2011", à commencer par "la question des dettes souveraines". "Il faut réduire les déficits et faire des efforts", a-t-il lancé.
Il a aussi stigmatisé les "déséquilibres monétaires et financiers qui ont été multipliés par cinq ces dernières années et qui un jour seront sanctionnés d'une manière ou d'une autre si on n'y porte pas une attention très forte".
Troisième risque souligné par le président français, celui de "la volatilité extrême du prix des matières premières". Présentant les priorités de la présidence française du G-20, lundi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait proposé "la création d'une base de données communes comme celle dont nous disposons pour le pétrole afin de prévenir les crises alimentaires".
"La légitimité du G-20 dépend exclusivement de (sa) capacité à prendre des décisions", a-t-il expliqué à Davos. "Certains de bonne foi peuvent s'imaginer que le plus gros de la crise est passé et que ça peut continuer comme avant".
"Je m'inscris en opposition totale avec cette vision qui me semble très dangereuse pour le monde", a-t-il martelé. "Mais le souffle de la crise étant moins chaud aux oreilles de certains, il peuvent être tentés d'aller moins vite, de prendre moins de décisions, et de penser que les choses s'arrangerons naturellement", a-t-il averti. AP
sc/jp
L'objectif de la France, qui assure actuellement la présidence du G-8 et du G-20, est "d'essayer de faire converger des intervenants mondiaux qui doivent apprendre à se parler et à se comprendre", a-t-il résumé en préambule de son intervention sous forme de questions-réponses devant des chefs d'entreprise réunis pour le forum de Davos, en Suisse.
"Essayons d'apporter des idées nouvelles face à des problèmes d'une ampleur et d'une complexité jamais égalées", a-t-il déclaré. "Laissons de coté les réactions épidermiques, par exemple entre l'Europe et le monde anglo-saxon, entre les pays du Sud et les pays du Nord, entre les pays dit pauvres et les pays dit riches".
Le chef de l'Etat a noté "trois grands risques pour 2011", à commencer par "la question des dettes souveraines". "Il faut réduire les déficits et faire des efforts", a-t-il lancé.
Il a aussi stigmatisé les "déséquilibres monétaires et financiers qui ont été multipliés par cinq ces dernières années et qui un jour seront sanctionnés d'une manière ou d'une autre si on n'y porte pas une attention très forte".
Troisième risque souligné par le président français, celui de "la volatilité extrême du prix des matières premières". Présentant les priorités de la présidence française du G-20, lundi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait proposé "la création d'une base de données communes comme celle dont nous disposons pour le pétrole afin de prévenir les crises alimentaires".
"La légitimité du G-20 dépend exclusivement de (sa) capacité à prendre des décisions", a-t-il expliqué à Davos. "Certains de bonne foi peuvent s'imaginer que le plus gros de la crise est passé et que ça peut continuer comme avant".
"Je m'inscris en opposition totale avec cette vision qui me semble très dangereuse pour le monde", a-t-il martelé. "Mais le souffle de la crise étant moins chaud aux oreilles de certains, il peuvent être tentés d'aller moins vite, de prendre moins de décisions, et de penser que les choses s'arrangerons naturellement", a-t-il averti. AP
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