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5 millions d'emplois sont nécessaires annuellement pour les pays arabes

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    5 millions d'emplois sont nécessaires annuellement pour les pays arabes

    Selon des rapports internationaux, les pays de la région arabe ont besoin de travailler afin d'offrir 5 à 6 millions d'emplois chaque année pour réduire le chômage. D'ailleurs le Fonds monétaire international indique que les besoins de l'Égypte, la Jordanie , le Maroc, le Liban, la Syrie et la Tunisie doivent trouver encore environ 5,18 millions d'emplois au cours des dix prochaines années afin de résorber le problème du chômage.

    Ainsi, la question de création d'emplois se trouve être un des défis les plus importants auxquels sont confrontés les pays arabes et, en particulier, à la lumière de l'augmentation du pourcentage des entrants dans le marché du travail avec des changements dans la composition des populations par tranche d'âge. Ce constat a été dressé lors de la conférence sur "la concurrence sur les opportunités d'emplois" organisée au Caire, en présence du Dr Alan Makurther, directeur général du FMI en Egypte et Mme Ratna Sahay, directrice adjoint du Moyen-Orient et d'Asie centrale au Fonds monétaire international.

    Mme Ratna a d'ailleurs appelé, lors de cette conférence, à la nécessité d'adapter les taux de croissance économique dans la région avec le nombre croissant de la population active pour permettre la création d'emplois en mesure d'accueillir ces forces supplémentaires en soulignant que cette question exige que les États du Moyen-Orient, par exemple, renforcent leur compétitivité en améliorant l'environnement du travail en fonction de la sortie des promotions de l'enseignement et ce, en prenant en compte les exigences du travail dans le secteur privé. Sans oublier, remarque t-elle également, de modifier les règlements régissant le marché du travail en conformité avec les exigences du temps et de l'économie moderne.


    Le Dr Heba Nassar, vice présidente des affaires sociales de l'Université du Caire, a considéré que maximiser la compétitivité des économies arabes représente un défi fondamental devant les pays de la région. Et pour ce faire, Dr Heba Nassar pense que cela nécessite beaucoup de travail pour créer un environnement favorable en développant la connaissance, la science et l'innovation créatrice, sans oublier la création d'un climat favorable et attractif pour l'investissement et la création d'institutions politiques au sens large, ce qui peut contribuer et soutenir la compétitivité de l'Etat. En dépit de la réalisation d'un développement significatif à cet égard dans certains pays arabes, il faut, toutefois, davantage d'efforts pour augmenter sa capacité et sa position concurrentielle, estime t-elle.Il est utile de préciser que ce défi d'éradiquer le chômage, surtout parmi les jeunes et les apprentis, ne doit pas faire oublier l'abondance de la main-d'œuvre, alors que le taux de croissance démographique dans les Etats arabes est un des plus élevés dans le monde.


    Il y a donc matière à déployer beaucoup d'efforts en renforçant la compétitivité dans les pays arabes afin de parvenir à un véritable décollage économique dans la région et, par la même occasion, augmenter les possibilités d'emploi. Et c'est là qu'apparaît l'importance d'avoir des politiques dans le but d'élargir le marché du travail avec plus de souplesse en tenant compte de la force de travail des de jeunes. Il y a, également, un autre facteur à ne pas négliger dans la lutte contre le chômage qui est l'augmentation de la capacité du secteur agricole à absorber l'emploi, en encourageant les petits projets, comme cela s'est couronné de succès dans de nombreux pays tels la Chine, l'Inde et l'Indonésie. Il faudrait, donc désormais, mettre l'accent sur le développement des petites industries d'exportation dans les zones rurales.

    Saïd Ben
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