Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La peur gagne les hautes sphéres du pouvoir

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La peur gagne les hautes sphéres du pouvoir

    Dispositif sécuritaire renforcé à Alger

    La peur gagne les hautes sphères du pouvoir





    Surpris par les dernières émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes du pays, le pouvoir algérien donne plus que jamais l’impression d’être sur la défensive et de ne pas trop savoir quoi faire pour éviter, d’abord, de connaître le même sort que celui enduré par le régime de Ben Ali et, ensuite, calmer durablement le grondement de la rue.



    La décision des autorités d’interdire la marche à laquelle avait appelé, samedi dernier, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et de sortir la «grosse artillerie» (des milliers de policiers en tenue et en civil ont été mobilisés ce jour-là) pour empêcher, justement, Saïd Sadi et ses partisans de battre le pavé, montre que les décideurs ont une peur bleue de voir cette initiative marquer le point de départ d’une contestation qui s’élargirait à tout le pays tant ils se savent aujourd’hui rejetés par la population. Surtout depuis que WikiLeaks a révélé leurs manigances ainsi que leur véritable visage. Cela pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi plus personne n’ose s’adresser à la société.

    Le maintien à ce jour, dans l’Algérois, de l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé le jour de la marche avortée du RCD prouve que la crainte de voir un scénario à la tunisienne ou à l’égyptienne se produire en Algérie ne s’est pas estompé au sein des différents cercles du pouvoir. Des sources affirment qu’il va même crescendo. Afin de désamorcer la bombe sociale sur laquelle il est assis, le pouvoir, avons-nous appris de bonnes sources, a pris la décision d’importer d’importantes quantités de blé, de lait en poudre, de sucre, des médicaments, de légumes secs et d’huile. But de l’opération : faire en sorte à ce qu’il n’y ait aucune pénurie durant les prochains mois. La proposition de procéder en urgence à ces achats a été faite par le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, qui a d’ailleurs passé le plus clair de son temps, hier, à convaincre l’opinion qu’aucun produit ne sera absent des étals à moyen et long termes.

    Ce n’est pas tout. Pour résorber la colère de la population et éviter de mettre le feu aux poudres, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a également, selon le site d’information Algérie Plus, «ordonné à ses ministres de suspendre les opérations de relogement ou de démolition, d’éviter toute pénurie de gaz en bouteille, d’eau, de surseoir aux contrôles fiscaux et d’assurer la disponibilité de liquidités dans les bureaux de poste». Ces «ordres» sont assortis, en outre, révèle la même source, d’«une interdiction de vendre de l’essence en jerricans pour circonscrire une généralisation des immolations, alors que les imams ont été invités à prêcher que le suicide est un grand péché». Les responsables locaux, les walis, les chefs de daïra et les présidents d’APC sont, quant à eux, tenus de répondre aux doléances des citoyens avec la plus grande célérité. Parallèlement à ces mesures, d’autres sources révèlent que le pouvoir ne serait également pas contre l’idée d’aménager au système une soupape de sécurité et de faire un certain nombre de concessions au plan politique, avec en prime le départ du gros de la composante de l’actuel gouvernement.
    D’où, d’ailleurs, la multiplication des rumeurs, depuis mardi, annonçant un remaniement imminent de l’Exécutif. Seulement, on redoute, dit-on, que l’opposition et la population considèrent cette initiative comme un signe de faiblesse et profite de la conjoncture actuelle pour demander un changement radical, comme cela s’est produit en Tunisie. Un changement qui pourrait tout emporter sur son chemin.
    En un mot, le pouvoir, à sa tête le président Bouteflika, semble bien coincé entre le marteau et l’enclume, surtout qu’il sait mieux que quiconque que la situation a atteint un important niveau de pourrissement et que la population ne se satisfera plus de simples demi-mesures.

    Zine Cherfaoui


    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    mème atmospher dans les wilaya interieur aux mème temps tout le monde attend un changement ou une initiative de boutef pour sortir de cette crise
    (influe du conflu politique entre le partie démocrate et republicain en amirique sur les pays dictature arabe )
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      ILS ressemblent à un troupeau de moutons surpris par un chacal. Notons que le Caire autre fois est perçu sauvent par le monde arabo arabe comme le centre d'une nation arabe musulmane . L'ancienneté, le prestige et la fonction mondiale de l'université d'Al Azhar. L'épopée nassérienne et sa nostalgie qui marque du panarabisme comtemporain, de nos jours touche à sa fin.
      Ce qui a eu lieu en Egypte ces deux derniers jours, peut conduire à de grands changements non seulement en Algérie, mais aussi dans l'ensemble du monde arabe et au-delà.

      Les régimes arabes sont des états policiers du méme type que celui de L'Algérie, Maroc, Lybie, Damas, Yaméne...Leurs systémes politique se sont nourris de milliers de victimes .

      c'est l'heur des comptes.
      Dernière modification par elfaham54, 27 janvier 2011, 19h46.

      Commentaire


      • #4
        La peur gagne les hautes sphères du pouvoir
        Elle ne pense qu'à cela la presse?

        Il n'y a rien d'autre en Algérie? les programmes des partis d'opposition?

        Commentaire


        • #5
          Comme on dit la peur doit changer de camps, un changement assez courant entre le peuple et son dictateur.

          Commentaire


          • #6
            un texte très pertinent


            Après la Tunisie, l'Egypte. C'est ce que scandaient mardi 25 janvier des dizaines de milliers de manifestants, bravant des dizaines de milliers de policiers, dans toutes les grandes villes égyptiennes... Les spécialistes ont déjà sorti leurs fichiers, pour nous rappeler que chacun des pays arabes a sa spécificité, ses rapports de force socio-économiques, son histoire particulière, et que la révolution tunisienne ne peut pas se reproduire à l'identique ailleurs. Ils ont raison. Mais ils passent à côté de l'essentiel. A savoir que tous les régimes arabes sont entrés dans une même phase de dégénérescence, dans une crise aiguë de légitimité. Leurs dirigeants viennent d'être dépossédés de leur bien le plus précieux : l'initiative politique. Cette initiative est passée dans la rue. Et la peur, désormais, change de camp.
            Au cours du dernier quart de siècle, les classes moyennes et populaires, dans la plupart des pays arabes, avaient cessé de se projeter dans l'avenir. Confrontées à une paupérisation galopante, humiliées par des administrations omnipotentes et un climat de terreur policière banalisée, elles assistaient, bâillonnées, au spectacle de l'opulence et de la corruption des élites au pouvoir. Un sentiment d'impuissance avait lentement rongé les esprits. Les dictateurs qui les dirigent, parlant un langage rationnel et technocratique, pouvaient compter sur l'appui inconditionnel des puissances occidentales, qui s'entêtaient à voir en eux le seul rempart possible contre l'intégrisme. Face à ces dictateurs, de nombreux Arabes commençaient d'ailleurs à se dire, de leur côté, qu'un changement radical ne pouvait être porté que par un mouvement intégriste - seul à pouvoir trouver de solides relais populaires, du fait de la montée d'une religiosité de masse... C'est cette malédiction que le peuple tunisien a brisée. La révolution qu'il a improvisée a dit non à l'Etat despotique moderne, aussi bien qu'à l'Etat théologique médiéval. Elle a dit oui à la séparation du politique et du religieux.
            EN FINIR AVEC L'ÉTAT D'EXCEPTION
            En remportant une première victoire décisive, le renversement du régime de Ben Ali, le peuple tunisien a administré la preuve indubitable que le désir de liberté n'est pas un rêve d'intellectuels, mais une authentique aspiration populaire. C'est ce que l'Egypte, à son tour, vient de nous dire.
            Les obstacles qui s'opposent à la poursuite du mouvement sont énormes. Mais ils ne pourront remettre en question ce que ces manifestants ont déjà gagné, et qu'on ne pourra plus leur reprendre. Le sentiment qu'ils ne sont plus isolés. Et ils ont découvert que les policiers, aussi nombreux qu'eux, ne leur faisaient plus peur.
            Ils ont compris, surtout, que dans cette foule où se mêlaient toutes les classes sociales et les classes d'âge, ils pensaient la même chose. Non à la misère et à la corruption, oui à la dignité et à la liberté.
            Et leurs mots d'ordre convergeaient vers un objectif politique sans équivoque : fin de l'état d'exception, qui, en vigueur depuis des décennies, fait du chef de l'Etat un autocrate absolu. Exit, non seulement Moubarak, mais son régime. L'exemple tunisien, explicitement revendiqué par les manifestants, ressort très clairement des milliers de messages électroniques échangés ces derniers jours. Ce que les Egyptiens ont tiré de cet exemple peut se résumer en quelques mots. C'est qu'un peuple peut se soulever, sans attendre de sauveur, de chef ou de parti-guide ; que l'essentiel est d'oser braver sa propre peur et de continuer d'avancer, malgré les deuils et les revers inévitables ; que ce courage et cette persévérance ne sont pas vains, puisqu'ils peuvent être couronnés de succès décisifs.
            Une conclusion, peut-être déterminante, a enfin été tirée de l'événement tunisien : lorsqu'il apparaît évident que c'est toute une nation qui exige un changement de pouvoir, les forces armées peuvent prendre le parti du peuple. Mille questions se posent, légitimement, sur l'avenir. La révolution tunisienne va-t-elle atteindre tous ses objectifs ? Le soulèvement égyptien va-t-il se développer face à la répression qui s'abat déjà ? Un troisième peuple arabe va-t-il se joindre à cette longue marche ? Nul ne le sait. Mais, le miracle, c'est qu'elles sont à l'ordre du jour. Il y a seulement un mois, elles auraient semblé absurdes. Ce sont les seules qui comptent, désormais. Il est permis, à nouveau, d'espérer.
            Mahmoud hussein …politologue et islamologue égyptien en exil

            Commentaire


            • #7
              Bof! Le pouvoir est beaucoup plus en contrôle de la situation que l'on croit. Le seul déstabilisateur du système a toujours été quand les clans au sommet ne se mettaient pas d'accord. Ce qui était le cas il y a 3 semaines. El-la3ab Hmida w er-rasham Hmida! Il faut pas trop retenir son soufle!!!!

              Commentaire


              • #8
                Le seul déstabilisateur du système a toujours été quand les clans au sommet ne se mettaient pas d'accord. Ce qui était le cas il y a 3 semaines. El-la3ab Hmida w er-rasham Hmida! Il faut pas trop retenir son soufle!!!!

                propos insultants des volontés populaires, tu es complétement deconnecté de ce qui est en train de se passer dans le monde arabe, l effet du domino game est en marche!

                Commentaire


                • #9
                  Drizz

                  On verra bien! J'essaye d'être réaliste et ne pas laisser mes sentiments affecter mon analyse de la situation. Le système en Algerie a encore 10/15 ans minimum devant lui. Il est au pouvoir et il est sa propre opposition.

                  Commentaire


                  • #10
                    ils tremblent de peur depuis les pieds jusqu'à la tête ..
                    avec l'armée qu'ils ont à leur coté qui les protège , rien ne peut les faire trembler d'un pouce ...
                    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                    Commentaire


                    • #11
                      Boutef a accepté d'absoudre les criminels de leur méfaits et a couvert les malversations des corrupteurs corrompus, il est le premier responsable.

                      Quant à l'état d'esprit des dieux éternels :

                      Sadi Sadi “Le général Toufik m’a dit que l’Algérie va mal”

                      26 janvier, 2011 Algérie Politique


                      Dans un entretien accordé hier au quotidien El Khabar, le président du RCD, Said Sadi a confirmé avoir rencontré le général du DRS, Toufik Mediene. “J'ai rencontré le général-major du DRS, Toufik Mediene. Ce dernier a reconnu que le pays va mal”, a déclaré Said Sadi.
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                      Commentaire


                      • #12

                        je crois que c mieux que mille discours
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                        Commentaire


                        • #13
                          la guerre est déclarée par le Net

                          http://www.youtube.com/watch?v=fZTI6Gd3dx4

                          Commentaire


                          • #14
                            Sadi Sadi “Le général Toufik m’a dit que l’Algérie va mal”
                            Très intelligent de la part de Saidi. Il a probablement voulu donner du crédit a son " l’Algérie va mal ". Mais au même temps, la première question que va se poser l’Algérien moyen est la suivante:

                            Pourquoi un chef d’un parti politique d’opposition rencontre-t-il le premier responsable du DRS ?

                            Il rencontre le premier responsable du DRS, On le voit avec le général Nezzar, il arrange une marche anti boutef… les liens sont vite fait.

                            Commentaire


                            • #15
                              Azul azul

                              Le dispositif contre la marche du "RCD" fut surtout une démonstration de force !

                              JAMAIS de l'histoire des enracinés, corrompus et oligarchiques locataires d'El Mouradia ils n'ont mis Alger en bleu ! La police algérienne n'a jamais fait cette démonstration de force, ce fut très longtemps le rôle de l'armée !

                              Tout ça reste très théâtral, aucun signe d'affaiblissement, bien au contraire ils sont IMPERTURBABLES et ZENS sachant pertinemment que leur assise sociale est assurée et inamovible !

                              Une partie du peuple est cliente, des rkh'ass qui grattent des clopinettes tels des parasites (qu'ils sont par ailleurs) ils assurent aux retranchés d'El Mouradia une continuité mais surtout à leur système dictatorial une pérennité quasi sereine !

                              Les locataires d'El Mouradia n'ont rien à craindre les affairistes et buznassiyine du peuple veillent sur eux et pour eux ! Des vendus, pour deux sous, qui assurent la suite du système !

                              Au delà du jeu ridicule des changements de masques auxquels se livre la maison des mammouths, des pseudos remaniements qui attestent bien plus de la non importance de qui occupe quelle place, mais plutôt à quel système il fait allégeance, pour l'instant aucun signe d'affaiblissement n'émane de la tour d'ivoire !

                              Ragu'dou m'hanyine les clients du système veillent ! Bien naïf celui qui croira une seconde que les mammouths ont frissonné !




                              ../..
                              Dernière modification par l'imprevisible, 28 janvier 2011, 03h59.
                              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X