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Missoum Sbih : Ambassadeur d’Algérie et père d’un flic ripoux, sauvé par Bouteflika

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  • Missoum Sbih : Ambassadeur d’Algérie et père d’un flic ripoux, sauvé par Bouteflika

    Missoum Sbih l'ambassadeur d'Algérie en France, c’est ce diplomate qui, sur RTL, lundi dernier, a provoqué l’indignation et l’hilarité générales avec son : « Des émeutes en Algérie ? Quelles émeutes ? L’homme qui a asséné : «L'Algérie ne sera pas la Tunisie».

    Celui qui s’est distingué sur RTL en allant chercher des arguments aussi passés de mode qu’absurdes pour justifier la répression contre la marche initiée par le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le 22 janvier dernier. Pour contrer les critiques sur le manque de démocratie en Algérie, Missoum Sbih a multiplié les inepties. «Vos critères de démocratie ne sont pas les mêmes que les nôtres».

    Mieux, il a précisé : «La presse est libre» et ajouté que différents partis politiques, dont le RCD pouvaient s'exprimer.
    L'ambassadeur a des raisons de défendre avec si peu de classe le régime algérien.

    Son fils, Mohamed Sbih, divisionnaire de la sûreté nationale et directeur de la clinique Les Glycines (réservée au personnel de la sûreté nationale), impliqué dans le grave scandale financier de la Banque nationale d'Algérie (détournement de 300 millions de dollars) a été sauvé l'an dernier de la prison par Abdelaziz Bouteflika lui-même !

    A l’époque des faits, Missoum Sbih était conseiller du Président Bouteflika et chargé du sensible dossier de la réforme de l’Etat.

    Ce fiston avait collaboré avec le cerveau de l’opération, un commerçant, Achour Abderahmane, qui avait fui au Maroc. Pour empêcher son extradition vers l’Algérie en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé à son encontre, un groupe de commissaires et de divisionnaires ont falsifié un rapport – envoyé à la justice marocaine - blanchissant Achour Abderrahmane de tous les faits qui lui sont reprochés.

    Mohamed Sbih en faisait partie, aux côtés de l’adjoint du chef de la police judiciaire de la wilaya de Tipaza, le commissaire principal Khaliha Abdelkader, de l’ex-divisionnaire de la sûreté de wilaya de Tipaza, Zouaï El Hachemi, ainsi que l’ancien chef de la police judiciaire, le commissaire Bessai Hassène.

    Ces personnes ont été poursuivies pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels
    Mohamed Sbih est nommément cité dans le rapport de la première enquête réalisée, le 22 mars 2006, par le chef de service central de répression du banditisme (ONRB) et adressées au directeur de la police judiciaire

    « Tout au long des investigations, il est apparu que Mohamed Sbih était en étroite collaboration avec Achour Abderrahmane qu’il rencontrait en France, où tous les deux fréquentaient les mêmes casinos à Nice et à Monaco. Des témoignages transcrits sur procès-verbaux le confirment.

    Dans ce contexte, un témoin, Dries Aziz avait déclaré en son âme et conscience avoir été présent lors d’une rencontre durant l’été 2004 entre Abdelhamid Sbih et Achour Abderrahmane, où ce dernier se plaignait de l’enquête ouverte à son encontre par les services de la police judiciaire de Tipaza. Il déclare avoir vu Achour Abderrahamne remettre une enveloppe blanche de format moyen sans en connaître le contenu. »

    Dans son rapport adressé au procureur général près la cour d’Alger, le 17 avril 2007, le procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs confirme que le document falsifié a été remis par Mohamed Sbih à l’entourage d’Achour Abderrahmane.

    Bouteflika intervient

    C’est alors que Bouteflika intervient et ordonne à la justice de « mettre de côté » le fils de l’ambassadeur.

    L’instruction se termine une première fois par l’inculpation des quatre responsables de la police et de Achour Abderrahmane pour « association de malfaiteurs, faux et usage de faux sur documents officiels, trafic d’influence, corruption, destruction de documents officiels ». Mais alors que tous les autres sont mis sous mandat de dépôt, Mohamed Sbih est épargné mais placé sous contrôle judiciaire.

    La surprise a été totale lorsque quelques mois plus tard, Sbih se voit remettre son passeport, et le 17 octobre 2007, le juge d’instruction près le même tribunal décide même de lui accorder « l’extinction de poursuites faute de preuves ».

    Le 9 décembre, les décisions ont été confirmées pour le cas de Sbih qui bénéficie donc d’un non-lieu. L’affaire est renvoyée devant le tribunal criminel pour les autres parties, à savoir Achour Abderrahmane, El Hachemi Zouaï, et Bessai Hassène qui, eux, n’ayant pas la chance d’avoir un père ambassadeur, sont toujours en prison.

    On comprend, dès lors, que le père du flic ripoux lance à l’adresse du journaliste de RTL : «Non vous savez, vous avez des critères de démocratie qui ne sont pas, si vous voulez, forcément les nôtres.»

    En effet…
    Comment le père ne défendrait-il pas la « démocratie » où son fils est sorti blanchi après établi un faux rapport de police disculpant un individu prévaricateur qui avait dérobé la somme astronomique de 3 200 milliards de centimes ?

    Souhil G – Lematin dz
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    sale Affaire, et dire que Sbih fils a pris un vol Oran-Paris le jour même de la visite de Bouteflika dans la wilaya d'oran c'est à dire le 31 Juillet 2007. Le personnel d'air algérie avait l'air de le connaître et le chouchetait.

    Le personnage n'avait pas l'air inquiet, il était chez lui, pourtant les PNC comme on dit dans le jargon des compagnies aériennes se posait la question sur les moyens qu'il a utilisé pour se soustraire à la fameuse Police de l'Air et des Frontières .

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    • #3
      Ben il peut être un diplomate chevronné et avoir un fils escroc. Cela existe de par le monde, Le fils de Mitterand avait bien eu des démelés avec la justice de son pays pour corruption dans l'affaire de la vente d'armes à l'Angola et qui été appelée Angolagate. Et puis où est le mal de dire que l'Algérie ne sera pas la Tunisie, depuis quand la Tunisie a été un exemple pour l'Algérie et pourquoi le serait - elle?? est ce qu'on a manqué de soulévements dans notre pays durant ces derniéres années.

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      • #4
        Allane, tu as deux fois tord de penser cela, premièrement en tant que père il a la responsabilité d'éduquer son fils, et deuxièmement son fils il en a fait un pure produit du système, passes droit et tout le reste.

        comme le dis l'article en tant que conseiller de notre zombi il lui a évité la prison et permis de quitter le pays et une autre chose que l'article ne dit pas c'est que son fils est devenu commissaire par le trucage de son examen au concourt, il fait parti des gens incriminés dans l'affaire des commissaires dont le concourt d'entrée fut trafiqués, tu m'étonne que les autres l'ont aidé....

        et grâce à qui, papa sale gueule ambassadeur des rapines et voleurs en france de cette clique de voyous.
        "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
        W.C

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        • #5
          allane

          Par contre en france la justice fonctionne ..que chez nous l algerie
          c est une autre paire de manche elle fonctionne que pour les démunis
          elle se laisse desirer c est la que l algerie devrait faire un effort et j en suis sur que c est à partir de là qu'une démocratie débutera.

          C est ce que je pense peut etre je ne m exprime pas tres bien mais je donne mon opinion qui devrait etre pris en compte

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          • #6
            >>>Ben il peut être un diplomate chevronné et avoir un fils escroc.

            Un père qui tire son fils escroc des filets de la justice serait quoi alors ?

            En relisant bien la chronologie de cette affaire, le fils en question s'est fait la malle avant que la justice ne l'innoncente de plus l'affaire est du genre très grave.

            Falsifier des documents officiels (services de sécurité) transmises à un pays avec lequel nous avons plutôt de très mauvaises relations pour donner l'occasion à ce dernier d'heberger chez lui un voleur qui a piqué prsque 300 millions de dollars.
            Les banques marocaines lui on du dérouler le tapis rouge.

            Dans un pays qui se respecte ceci s'appelle intelligence avec une puissance étrangère.

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            • #7
              Je ne banalise pas cette affaire en la comparant avec d'autres qui se sont passées sous d'autres cieux. Si effectivement Missoum Sbih a usé de son influence pour que son rejeton echappe aux griffes de la justice, cela est effectivement grave et il mérite à son tour d'être jugé pour abus d'influence. Cependant il ne faudrait pas prendre pour argent comptant tout ce que raconte une certaine presse qui ne joue pas du tout son rôle d'information et qui s'adonne à un jeu partisan malsain. Que de fois j'ai appris dans cette même que de nombreuses personnalités se trouvent trainées dans la boue et qui aprés avoir été relévées de leurs fonctions et passé de nombreuses années à passer en justice se trouvent blanchis faute de preuves sérieuses. Ce qui nous fait défaut en Algérie c'est une presse d'investigation non partisane et surtout réellement indépendante.

              mouscous
              C est ce que je pense peut etre je ne m exprime pas tres bien mais je donne mon opinion qui devrait etre pris en compte
              Tu t'exprimes trés bien et le contenu de ton message m'a vraiment satisfait
              Dernière modification par Allane, 28 janvier 2011, 15h16.

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