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Récupération de gaz torché

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    Des annes de gaspillage, les environs de 40 ans de pollution…..récupérer le gaz torché (au lieu de le brûler) ne peut être qu’une bonne chose…. et pour l’économie et pour la préservation de l’environnement....C'est d'ailleurs l'une des priorités de la Sonatrach tracée par la nouvelle loi.

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    45 millions de dollars investis annuellement depuis 2002

    L’Algérie est connue pour être parmi les dix pays dans le monde à torchage important. Toutefois, des efforts importants ont été déployés par le ministère de l’Energie et des Mines dans la récupération du gaz torché. La mise en place d’un programme, qui limite les émissions de gaz à effets de serre, a permis la récupération de 373 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 1980 à 2004, selon le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.
    Le ministre, qui s’exprimait hier à l’occasion d’une journée d’information sur la préservation et la valorisation du parc national du Tassili, a souligné que «la part du gaz torché par rapport aux gaz associés, qui était de 62 % en 1980, a été ramené à 12 % en 2001 et à 7 % en 2005».

    Ce programme de réduction se poursuit, a-t-il ajouté, grâce aux investissements qui lui sont alloués et qui sont de l’ordre de «225 millions de dollars dépensés au cours de la période allant de 2002 à 2005», soit environ 45 millions de dollars par an.

    Depuis 1973, ce sont 32 projets de récupération des gaz torchés qui ont été réalisés en Algérie, alors que les volumes de gaz associés produits ont pratiquement été quadruplés ces 33 dernières années. Le taux de torchage est passé de 80 % en 1970 à 11 % en 2003, selon les chiffres du ministère.

    Pour seulement 2003 et pour une production globale de 176 milliards de m3 de gaz associés et non associés, les gaz torchés ne représentaient que 2,9 %. M. Khelil a tenu à rappeler au passage que la loi sur les hydrocarbures prohibe le torchage de gaz et introduit un ensemble de dispositions auxquelles doivent se conformer toutes les compagnies pétrolières, sans exception, qui sont tenues «d’exploiter rationnellement les ressources en hydrocarbures, d’assurer une conservation optimale des gisements et de respecter strictement les règles de protection de l’environnement».

    Une précision à travers laquelle le ministre souhaitait rappeler l’engagement de son secteur en faveur de «la préservation des ressources naturelles, de la protection et de la promotion des patrimoines naturels et culturels locaux».

    M. Khelil est, faut-il le rappeler, président de la Fondation Sonatrach Tassili qui vise à apporter une contribution à l’Office du parc national du Tassili pour la protection de ce site de plus de 80 000 m2, classé patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

    En mars dernier et à l’initiative du ministre, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé en direction des entreprises du secteur minier, pétrolier et énergétique ainsi qu’à l’ensemble des entreprises publiques et privées et aux associations et autres organismes étrangers en vue de susciter leur contribution au projet de valorisation, de protection et de préservation du parc national du Tassili.

    Une entreprise qui «nécessitera des ressources de plus en plus importantes au fur et à mesure de la mise en œuvre d’un programme d’action». Il a assuré que la Fondation Sonatrach Tassili apportera un effort «substantiel» à ce travail de conservation des richesses du Tassili, mais a estimé que, pour parvenir à des résultats concrets, «l’implication permanente de tous les acteurs économiques et sociaux, des associations, des communautés locales et des autorités était indispensable».

    - Le jeune Independant.
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