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Mustafa Kemal Atatürk – biographie

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    Mustafa Kemal Atatürk – biographie

    25 janvier 2011 par Vincent SATGE
    Mustafa Kemal Atatürk, premier Président de la République de Turquie
    Mustafa Kemal Paşa naît à Thessalonique en 1881. Il sort capitaine de l’Académie de Guerre d’Istanbul en 1905 et est en 1907 nommé à l’Etat-Major de la 3ème armée de Thessalonique. En 1911, il participe à la défense de la Tripolitaine contre les Italiens, puis à la première guerre balkanique de 1912 à 1913. A l’issue de la Première Guerre mondiale, l’Empire Ottoman est quasiment occupé par les Britanniques. Mustafa Kemal va donc organiser une résistance dans la province d’Anatolie, fort de sa fonction de Gouverneur général des provinces orientales. Il forme un gouvernement provisoire, puis réclame et obtient la formation le 23 avril 1920 d’une Grande Assemblée Nationale à Ankara, qui va logiquement le désigner président d’un comité exécutif. Une guerre civile s’engage ainsi avec le sultan Mehmed VI, dont le gouvernement, signant le traité de Sèvres le 10 août 1920 (aux conditions exorbitantes pour la Turquie) va faire préférer au peuple Mustafa Kemal. Plusieurs victoires militaires de ce dernier, notamment contre les Grecs, entre 1920 et 1922, lui permettent en outre de rouvrir des négociations pour un nouveau traité à Lausanne, le 24 juillet 1923. La légitimité de Mustafa Kemal y est reconnue et la souveraineté de la Turquie sur ses territoires, son économie ainsi que ses forces de l’ordre est rétablie.

    Usant de sa nouvelle autorité, Mustafa Kemal dépose Mehmed VI avant de supprimer le sultanat. Il fonde ensuite le Parti Républicain du Peuple en 1923 puis cumule les fonctions de Président de la République, de Chef Suprême de l’armée et enfin de Président de l’Assemblée nationale. Aux commandes de la société, il va donc l’orienter vers une laïcisation. Il supprime ainsi le califat, les tribunaux soumis au Coran mais aussi les écoles confessionnelles. Il entreprend de même une occidentalisation du pays. Il impose ainsi le système métrique et le calendrier grégorien, mais aussi l’alphabet latin et enfin demande à ce que tout turc porte un nom de famille : c’est ainsi qu’en 1934, il se nomme lui-même Atatürk, le « Père des Turcs ».

    Il développe en Turquie une agriculture moderne, le réseau de transport déjà existant ainsi qu’une politique de nationalisations, dans le secteur de l’exploitation minière et des industries. L’État va dès lors s’efforcer de mettre la main sur la plupart des entreprises non-nationales et de s’affranchir de plus en plus des capitaux étrangers (considérés par Atatürk comme l’une des causes de la chute de l’Empire Ottoman). Pour autant, cette recherche d’indépendance trouva ses limites lorsque le pays du faire face à un manque de cadres. Ces emplois, étant par le passé plutôt réservés aux Arméniens et aux Kurdes, vont commencer à se faire rare avec la politique d’homogénéisation de la Turquie entreprise par Atatürk. Cela a ainsi provoqué le recours à une aide de l’URSS. En outre, les rapports avec les pays voisins furent plutôt cordiaux : en 1930, le traité d’Ankara est signé avec les Grecs et, en 1932, la Turquie adhère à la Société Des Nations (SDN) puis en 1937 au pacte de Saadabad. Mustafa Kemal Atatürk s’éteint ensuite le 10 novembre 1938.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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