Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Deux ou trois choses que je ne voulais pas spécialement dire sur le Sahara

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Deux ou trois choses que je ne voulais pas spécialement dire sur le Sahara

    Du temps a donc passé depuis les événements de Laayoune. Il faudra peut-être se ressaisir, savoir raison regarder, et repenser les évènements passés.
    L’autre jour des amis m’ont imposé la vision d’une émission télé comme du bon temps de Hassan II. L’émission était pourtant diffusée en direct mais l’animateur, le titulaire de strapontin ministériel qui faisait office d’invité, et le discours étaient tous les trois des orphelins de Hassan II. A leurs corps défendant, dans un anachronisme sidérant, ils parlaient du Sahara, fixaient les paramètres du débat, dictaient aux Marocains la doctrine à suivre. Ils faisaient du recadrage si tant soit peu que ça soit nécessaire.
    C’est là que quelqu’un me posa la question pourquoi sur ce blog, je n’ai jamais parlé du Sahara. Dans son esprit, en bon « patriote », je devrais participer à la « défense » de la cause nationale rejoindre le rang comme le sous-ministre était en train de le sommer : tout le monde, journalistes compris, étaient soldats au service du Sahara marocain. Ça tombe bien : je ne suis pas journaliste et les sieurs Naciri et Alaoui ne sont pas mes brigadiers en chefs.
    Du temps a donc passé depuis les événements de Laayoune. Et après en avoir laissé beaucoup aux adeptes du patriotisme aveuglant, du nationalisme étroit et du chauvinisme ridicule, il faudra peut-être se ressaisir, savoir raison regarder, et repenser les évènements passés.
    Il me faut d’abord évoquer un souvenir personnel. Celui des trois ans durant lesquelles j’ai eu à cohabiter, comme beaucoup, avec des étudiants originaires du Sahara dans la cité universitaire Souissi à Rabat. Une expérience très amère et très déplaisante. Durant cette époque, l’élite des jeunes originaires du Sahara étaient logée à la cité universitaire parce qu’ils avaient le droit au meilleur et c’était la meilleure cité universitaire. Du seul fait qu’ils sont Sahraouis, ils avaient non seulement la priorité d’hébergement étudiant mais aussi des subventions pour la restauration, des transports et autres privilèges. Et si seulement ca les contenteraient, ces étudiants faisaient régner la terreur face aux « marocks » qui partageaient avec eux ce bout de Rabat. Violence physique et verbale, ils se comportaient comme les caïds de l’endroit en totale impunité car étant originaires du Sahara on devrait pas les froisser. Dans leur grande majorité, tout en profitant des privilèges exclusifs, ils avaient comme un compte à régler avec les étudiants originaires des autres régions du Maroc. Pour nous autres les « marocks » cette élite Sahraoui n’avait aucun sentiment d’appartenance au Maroc, vivait sur des privilèges octroyées tout en exerçant une violence et un rejet. Ils savaient jouer sur les deux tableaux.
    Aujourd’hui encore, plus de dix ans après, il m’arrive de rencontrer des anciens amis et d’évoquer cette « cohabitation » amère. De cette expérience, d’aucuns diront anecdotique, j’ai gardé surtout une interrogation : et si tous les originaires du territoire, les sahraouis, avaient la même dualité, le même refus et haine pour « les marocks ». Je commençais à m’interroger sur la position des Sahraouis et ce qu’ils en pensent vraiment partant d’un autre constat lucide que les Marocains ont beau croire unanimement à la marocanité du Sahara cela importe peu tant que les Sahraouis eux-mêmes n’y croient pas. Et ceux que j’ai fréquentés n’y croyaient pas à quelques rares exceptions.
    Faut-il vous le confesser ? J’ai pensé à tout cela lorsque des milliers de Sahraouis ont dressé un campement près de Laayoune et je n’ai pas eu une sympathie particulière envers leur mouvement moi qui d’habitude suis si sensible aux revendications sociales. Je n’y vu qu’une tentative de chantage afin d’arracher des privilèges contre l’appartenance au Maroc. Ce n’est pas une révélation que de dire que les sahraouis ne sont pas les plus mal lotis : subventions des produits alimentaires, transports publics gratuits, carte d’entraide nationales faisant office de RMI local et emplois dans la fonction publique, … ils restent largement choyés. Et je ne parle même pas des notables locaux ni des ralliés du Polisario qui vivent souvent aux frais de la princesse en monnayant leur appartenance. Je ne prétends pas, bien entendu, que les Sahraouis vivent dans des conditions de dignité et prospérité (personne ne l’est au Maroc sauf les rentiers du pouvoir). Mais il me sembla bien qu’ils étaient mieux traités que d’autres régions du Maroc. Si c’était de bonne guerre d’utiliser les moyens de pression pour arracher des droits sociaux, il était clair dans mon esprit que le faire en se basant sur un chantage d’appartenance au Maroc était détestable sur la forme et le sur fonds.
    Je me disais aussi que quelque part ils avaient une circonstance atténuante. Pendant longtemps l’Etat marocain a cru arracher l’appartenance des uns et des autres contre des avantages financiers, il était dès lors normal qu’ils en jouaient. Car la contrepartie de ce deal était aussi injustice. Quand vous êtes pour l’indépendance du territoire, et vous vous placez dehors du marché des privilèges, vous ne pouvez pas dire votre conviction, vous ne pouvez pas l’exprimer et vous êtes obligés de dire ce que vous avez sur le cœur dans la clandestinité. Vous êtes privé de ce droit par une loi répressive qui, il est vrai, sur bien d’autres domaines limite la liberté d’expression et réprime la libre pensée. Il est vrai aussi que les victimes de ces exactions originaires du Sahara trouvent moins de solidarité que les autres au nom de la cause nationale.
    Car au-delà du territoire, sur le plan intérieur, la marocanité du Sahara est décrétée comme cause nationale bénéficiant d’un consensus national unanime. J’ai toujours secrètement pensé que cette performance en matière de consensus était trop surhumaine pour être crédible.
    L’évocation du Sahara au Maroc est caractérisée par un grand déni. Déni de l’existence même conflit qui se manifeste souvent par des comparaisons simplistes (Ce sont des provinces comme les autres). Comme si au Sahara, il n’y avait pas de forces internationales chargées de faire observer un cessez-le-feu et d’organiser un référendum d’autodétermination, comme si le conseil de sécurité ne tenait pas des réunions périodiques pour évaluer la situation dans le territoire, comme si les émissaires du Maroc ne rencontraient pas régulièrement les émissaires du Polisario pour des pourparlers sous l’égide et sur ordre des Nations Unies. Le plus consternant dans ce déni est qu’il constitue sans aucun doute une énorme insulte à l’avenir.
    Ce déni atteint son paroxysme quand un ministre marocain fait un discours sur les provinces du Sud comme partie intégrante du royaume alors que la veille il était en train de rendre compte, au conseil de sécurité et aux parlementaires européens, des événements se déroulant sur le territoire. Quand les officiels marocains se trompent-t-ils ? Quand ils parlent des provinces du sud aux Marocains ou quand ils rendent compte aux instances internationales sur la situation au Sahara Occidental? Quand ils évoquent l’intégrité territoriale non négociable à l’intérieur ou quand ils négocient une sortie du conflit avec les représentants d’Abdelaziz à Manhasset ?
    Pendant longtemps, la doctrine marocaine avait comme philosophie, jamais dite, de faire durer le statu quo. Doctrine simplement et efficacement résumée par une phrase de feu Hassan II devenue slogan «le Maroc est dans son Sahara que cela plaise ou pas». Sauf voilà à force d’être engoncé dans ses certitudes on passe à côté d’une métamorphose somme toute humaine : ceux qui sont nés à Tindouf ont maintenant la vingtaine voire la trentaine, ils sont plus nombreux, ils ont grandis dans des conditions humaines inacceptables qui ne peuvent pas durer. Dans les villes du Sahara, des gamins qui sont nés au lendemain du déclenchement du conflit sont majeurs maintenant, révoltés et indisciplinés et refusent de surcroît le marché établi avec leurs ainées et sur lequel se tenait jusqu’à maintenant le statu quo. Cette réalité démographique personne n’y peut rien, elle est là, elle met fin à la possibilité d’un statu quo.
    [suite]

  • #2
    La barbarie, la violence sans nom, dont a été victimes plusieurs membres des forces de l’ordre, allant jusqu’à l’égorgement, n’est que la manifestation d’une partie de cette jeunesse avec laquelle il faudra compter. Oh bien sûr, on peut toujours se cacher derrière son petit doigt et dire que c’est le fait d’une minorité. Mais le fait est que la population locale n’a pas montré une distanciation envers ces actes bien au contraire. Le fait est qu’hormis les fameux notables locaux aucune condamnation qui mérite mention n’est venue des concernés après ces événements. Pire encore, la première revendication des populations locales après le démantèlement du campement était une amnistie générale des jeunes qui ont été traduits devant le juste ! La voilà la réalité amère : des centaines de milliers de Marocains ont beau manifester à Casablanca, ça n’aurait pas le poids d’une manifestation ne serait-ce que d’une centaine de sahraouis à Laayoune. Mais de cette distanciation, il n’en est rien ou alors elle nous a échappée.
    Aujourd’hui la donne a changé, que fait-on et que peut-on faire ?
    Tout d’abord arrêter avec ce chauvinisme sourd et aveugle qui n’avance rien. Force est de constater qu’au lendemain des événements de Laayoune tout ce que compte le Royaume comme politiciens, acteurs associatifs et officiels ont choisi de se concentrer sur les médias et un parti politique espagnols. Ils auraient été mieux inspirés de baisser le regard vers le sud et ne le pas détourner ne serait-ce pour éviter cette nième fuite vers l’avant.
    La solution la plus juste, la plus morale et la plus équitable aurait été d’organiser un référendum d’autodétermination. Les amnésiques ont vite oublié que cette solution a été accepté par le Maroc et a été à l’origine d’une cessez le feu et la présence du Minurso (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental) dans le territoire. Sauf voilà, et c’est encore une injustice qui se rajoute à l’histoire, dans ce référendum ce n’est pas les populations concernées qui décideront du résultat mais leur recensement. Les réalités tribales et sociales sont tels que d’un côté comme d’un autre ceux qui pèseront sur le recensement détermineront le résultat du référendum avant même que ce dernier ait lieu. Le prérequis d’honnêteté étant absent (et du côté Maroc et du côté du Polisario) toute tentative d’organisation du référendum est condamnée à l’échec avant même son début. Cette question pratique représente paradoxalement le salut de la position des officiels marocains car, plus que le Polisario, ils peuvent se permettre ce blocage attendu que les grandes puissances mondiales sont de leur côté. Organisé sur la base de listes limitatives, le referendum abouterait fatalement à la création d’un nouvel Etat et à la déstabilisation d’une région, déjà trop instable et dangereuse, ce qui constituerait est un risque énorme que personne ne pourrait envisager.
    Si j’étais Sahraoui, ou sympathisant de la cause sahraouie, c’est la mort dans l’âme que je dois admettre que ce référendum n’aurait jamais lieu, en tout cas pas dans le millénaire présent. Ç’est injuste et frustrant mais ça l’est aussi pour d’autres peuples dans d’autres endroits du monde.
    Le statut quo ne pouvant pas durer indéfiniment, le referendum d’autodétermination est non seulement hypothétique mais dans l’ordre de l’impossible, les Sahraouis ont droit à une offre juste et respectueuse en contrepartie. Les autorités marocaines l’ont compris en proposant une « large autonomie » dans le cadre de la souveraineté marocaine, plan qui appelle plusieurs remarques.
    Ce projet d’autonomie a le mérite d’exister et il est la seule option réaliste aujourd’hui. Il a plusieurs faiblesses que le chauvinisme ambiant ne fait qu’amplifier.
    C’est un projet affaibli par les gens qui le portent. Des fonctionnaires et des ministres du palais qui agissent en dehors de tout cadre d’institutions souveraines qui de toute façon n’existent pas. Si le Maroc était une démocratie avec des institutions représentatives, si le projet était porté par un chef de gouvernement et un parlement forts du suffrage universel, il aurait un poids solennel et serait mieux acceptés par les indépendantistes sahraouis. Le drame du Maroc c’est que les 35 ans de conflits étaient aussi 35 ans d’années de démocratisation ratée et de pouvoir absolu. Les Sahraouis seraient mieux disposés à négocier une initiative émanant des représentants du peuple souverain marocain et ratifiée par des institutions démocratiques que négocier la même initiative portée par des fonctionnaires subalternes comme s’il s’agissait de négociations patronales.
    C’est un projet affaibli par le discours qui l’entoure (ou plutôt son non changement). Ici gagnons en clarté ce que nous perdrons en non-dits : il faut arrêter avec les discours sur « provinces du sud » et la « régionalisation » qui banaliserait le territoire disputé en tant que provinces comme les autres ou région comme toute autre. Parce que ce n’est pas vrai. Parce que ça ne sera pas le cas. Les perroquets politiques marocains ne le savent peut être pas mais ce n’est pas les officiels marocains qui diront le contraire eux qui proposent une autonomie élargie qui bien évidement ne peut être proposée au reste du Maroc sinon ça serait enlever à l’Etat marocain la majorité de son pouvoir régalien. Sait-on seulement que la région autonome du Sahara , telle que proposée par le Maroc, aura des organes législatif (un parlement local), exécutif (un gouvernement local avec un chef de gouvernement élu par le parlement de la région autonome) et judiciaire (avec des lois locales contrôlés par un tribunal supérieur local) qui exècreront presque exclusivement ces compétences dans le territoire ?
    Il faut surtout arrêter avec les discours sur les « provinces du sud » et la « régionalisation » parce qu’en banalisant le territoire et en le rabaissant au rang de provinces entre autres, comme les autres, les Sahraouis déjà privés de référendum n’accepteront jamais la proposition ne serait-ce qu’eut égard à 35 ans de conflit, de souffrances humaines et de vies sacrifiés. Si on voulut faire échouer le plan d’autonomie on n’aurait pas fait autrement que dire aux Sahraouis que ces 35 ans de conflit n’aurait servis qu’à les intégrer dans une région semblable à des dizaines d’autres.
    Il a fallait 35 ans aux officiels et médias marocains pour oser utiliser le terme de Sahara Occidental. Il est grand temps d’arrêter de parler de provinces comme les autres. D’autant plus qu’à force de distiller cette idée dans l’esprit des Marocains, un jour ou l’autre il faudra bien leur dire que non, ça ne sera pas le cas, et que le Sahara aura bien un statut particulier, une très large autonomie, que nul autre endroit dans le pays ne pourrait prétendre.
    C’est enfin un projet qui doit aller plus loin. Malgré ses nombreuses faiblesses, le plan d’autonomie a le mérite d’exister. Ses concepteurs doivent avoir la lucidité et l’humilité de convenir que des concessions douloureuses et humiliantes pour le discours officiel doivent être consenties. Lucidité car sur le plan proprement intérieur, inutile d’y revenir, sans une démocratisation du pays, un respect des droits humains et de la libre expression, un changement du discours banalisant, le Maroc aurait peu de chances de convaincre les indépendantistes de la crédibilité et sur sérieux de son initiative et de leur donner envie d’avoir un territoire largement autonome dans le cadre de la souveraineté marocaine. Humilité, car face au blocage il faudra bien faire esprit d’ouverture et de dire qu’hormis le passeport et le drapeau tous les autres aspects sont négociables. Y compris, et c’est le plus douloureux, le retour des dirigeants du Polisario à la région autonome. Et il faudrait bien, un jour ou l’autre, l’annoncer au pays sans le bousculer.
    Les douloureux événements de Laayoune auraient dû constituer une occasion pour porter un regard lucide et de vérité envers ce conflit. Malheureusement pour le pays et pour l’avenir ce ne fut pas le cas. On pourra regarder l’avenir du Sahara avec optimisme quand les uns et des autres se décideront enfin à regarder la réalité en face et commencer un difficile travail pour aboutir avec lucidité à la concrétisation de cette idée de large autonomie du territoire. Et il y a un grand prix à payer pour en arriver là.
    Voilà c’est le premier billet sur ce blog relatif à Sahara. Ce sont mes convictions par rapport au sujet et tout ce que j’avais à dire. Sans doute le dernier billet sur le sujet, je ne voudrais surtout rater les bonnes occasions de me taire et quelque chose me dit que je viens d’en rater une.



    larbi.org


    je sais que les blogs sont interdis mais cet article me semble fort intéressant et mérite d'être lu, j'aimerai connaître votre avis par rapport a l'idée développée dans l'article en question


    les Yakouren, Oukil salah et autre pratiquant du dénigrement gratuit, abstenez vous svp

    Commentaire


    • #3
      Excellent billet

      je sais que les blogs sont interdis mais cet article me semble fort intéressant et mérite d'être lu, j'aimerai connaître votre avis par rapport a l'idée développée dans l'article en question
      Cet extrait d'un blog vaut mieux que n'importe quel article APS SPS ou la fameuse MAP.
      Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

      Commentaire


      • #4
        bonsoir à tous

        Merci Kimi pour le partage .

        et dire que la solution de ce maudit conflit est entre les lignes de ce billet




        Salut Freesoda, ça fait plaisir de te revoir parmi nous
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

        Commentaire


        • #5
          merci pour le partage, un billet objectif
          Pour nous autres les « marocks » cette élite Sahraoui n’avait aucun sentiment d’appartenance au Maroc,
          voici la vérité plein dans la gueule des adpeetes sahara marocain!

          Commentaire


          • #6
            voici la vérité plein dans la gueule des adpeetes sahara marocain!
            ils peuvent aller a tindouf alors cet élite sahraoui parce qu'ils ne represente qu'eux meme !

            Commentaire


            • #7
              ils peuvent aller a tindouf alors cet élite sahraoui parce qu'ils ne represente qu'eux meme !

              quand c est une élite privilégiée qui pensent ainsi, qu en est il de tout un peuple qui vit l insjutice nue tous le jours sous l occupation? faut ils aussi les chasser tous de leur territoire vers les camps des réfugiés?

              Commentaire


              • #8
                quand c est une élite privilégiée qui pensent ainsi, qu en est il de tout un peuple qui vit l insjutice nue tous le jours sous l occupation? faut ils aussi les chasser tous de leur territoire vers les camps des réfugiés?
                quel élite privilégié.
                c'est de simple étudiants venus du sahara que le gouvernement aide en donnant des logement U et des bourses.

                Commentaire


                • #9
                  Merci quand même pour le partage. C'est qui l'honnête auteur de ce blog????

                  Commentaire


                  • #10
                    un blogueur Marocain qui se nome Larbi

                    Commentaire


                    • #11
                      un blogueur Marocain qui se nome Larbi
                      Il est quand même pragmatique.

                      Commentaire


                      • #12
                        article très intéressant

                        *Une analyse à sa place , une réalité politique marocaine et ses dérives sur la gestion de ce dossier des sahraouis …
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          très interessant ce larbi !

                          Commentaire


                          • #14
                            les sahraouis ne profitent pas de la situation, on a eu notre independence apres l'independence du nord, et c'est normal qu'on avait besoin de plus d'aide.

                            et aujourd'hui encore on des centaines de nouveau citoyen qui viennent chaque annee et je vois pas pourkoi on va pas les aider.

                            et enfin monsieur laarbi c'est pas de notre faute si les autres region ne font rien pour avoir plus de droit.

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X