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Le désarroi d'un ministre .

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  • Le désarroi d'un ministre .

    Rumeurs de changement au gouvernement : le désarroi d’un ministre


    le 28.01.11 | 03h00
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    «Je remplis mes cartons», confie un ministre, sous le couvert de l’anonymat, comme pour signifier son départ de l’actuel gouvernement. Depuis une semaine, les rumeurs quant à un changement de gouvernement, et non un simple remaniement, circulent dans tout le pays.


    Un état d’alerte est déclenché aux niveaux de états-majors des partis de l’Alliance présidentielle qui multiplient les sorties et démentent à tout bout de champ ces rumeurs. Alors qu’en réalité, d’après la personne que nous avons rencontrée en aparté, les ministres ne font qu’acte de présence afin de panser les plaies des dernières émeutes qui ont secoué le pays. Si le gouvernement résume la grave crise que connaît l’Algérie actuellement à une intifadha du «sucre et de l’huile», le ministre les renvoie à une situation qui n’a que trop duré, d’ordre bureaucratique. Il qualifie la situation de «profonde et compliquée». «Nous sommes devant une impasse, l’origine n’est autre que la mauvaise gestion des affaires de l’Etat», explique-t-il.

    Mascarade

    La question se pose d’elle-même : quelle est donc l’origine de cette mauvaise gestion ? Le ministre n’y va pas par quatre chemins. Selon lui, les ministres se contentent de se regarder en chiens de faïence : «Tout d’abord, le courant ne passe plus entre les ministres de la République. On ne se parle plus et chacun tente de jeter la balle dans le camp de l’autre. Le Conseil des ministres ou celui du gouvernement est devenu une diatribe pour louer les réalisations factuelles des uns et des autres. Il faut plaire et ainsi assurer sa survie au cas où… Même si l’on sait que tout cela n’est qu’une mascarade.»

    Interférences

    A en croire les confidences de ce ministre, les membres du gouvernement ne sont en réalité que des figurants dont les intérêts se heurtent, se chevauchent et parfois s’entrecroisent avec les intérêts d’autres fonctionnaires réputés très puissants. «Comment pouvez-vous travailler lorsque les directeurs dépendant de votre ministère échappent à votre contrôle ou à votre autorité ? Car ils sont protégés et ne rendent de comptes qu’aux gens qui les ont nommés, et certains n’hésitent pas à l’afficher. Comment voulez-vous faire bouger les choses lorsque le secrétaire général de votre département ne suit que ses désirs, bloque le bon fonctionnement des affaires courantes et tient d’une main de fer le personnel du département ? Quelle attitude afficher vis-à-vis de votre chef de cabinet, lorsque ce dernier vous ment et procède à l’instruction des cadres sans s’en référer à votre autorité ?» Ainsi énumère notre ministre, fataliste. La situation se complique davantage lorsqu’il s’agit de prendre des décisions importantes : «Il m’arrive parfois de recevoir des instructions du Premier ministre qui sont vite rattrapées par des conseillers du président de la République qui vous dictent une autre démarche à prendre. Et parfois à l’opposé de ce que vous avez reçu comme instruction !
    Vous êtes dans ce cas obligé de l’appliquer, de toute façon vous êtes nommé par le Président.» En d’autres termes, le ministre évoque la multiplication des intervenants dans la prise de décisions et l’écart existant entre, d’un côté, la politique générale prônée par le Premier ministre et, de l’autre, celle, tactique de la présidence. A cela s’ajoutent d’autres contraintes fonctionnelles. «Vous ne pouvez rien entreprendre au risque de vous voir sévèrement remis à l’ordre, vous ne pouvez pas outrepasser certaines lignes tracées par des tiers. L’esprit d’initiative est quasiment interdit, vous n’avez qu’à formuler des propositions et les soumettre à l’approbation du Premier ministre et de la Présidence. Vous êtes ligoté. Vous ne pouvez rien entreprendre sans le consentement de ces deux entités», explique le ministre qui se dit sur la liste des partants. Et pour couronner le tout : «Vous savez, j’apprends parfois des décisions concernant mon secteur par voie de presse, alors que personne n’avait sollicité mon avis sur le sujet.»

    Zouheir Aït Mouhoub

    El Watan

    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Normal son secretaire général accusé dans l'affaire Khalifa a été non seulement "blanchi" mais nommé dans la foulée par la présidence de la république.

    Ce ministre qui pleure devrait d'abord libérer sa conscience et balancer toutes les affaires dont il a été temoin. Le poste de ministre et les privilèges qui vont avec sont éphémères.

    Qu'il s'estime heuereux de faire ses "cartons" sans faire usage de jerricans .

    Tous achetés avec des postes de responsabilité.

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    • #3
      Il le savait probablement avant d'accepter le poste, mais comme beaucoups d'algeriens il s'est peut etre dit qu'il va profiter un peu comme tout le monde.

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      • #4
        «Nous sommes devant une impasse, l’origine n’est autre que la mauvaise gestion des affaires de l’Etat», explique-t-il.
        Avec treize ministres issus de la même commune, l'impasse ne date pas d'aujourd'hui mon pauvre!!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          il est certain que des directeurs de départements sont plus plus puissants que le directeur de cabinet et de son ministre.

          Ils ont l'historique du ministère ont profité de la période du passage à l'économie de marché pour asseoir leur position et leur privilège.

          Prenez l'ex de ammar ghoul. Ils essayent de le faire tomber avec leur relais de presse et des algériens analphabètes sur le net car le ministère est miné par les rats qui voient passer des milliards, il tient bon. qlq cadres criminels sont tombés mais le combat continue
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Pour changer les choses dans le bon sens , il faut etre competent , integre et COURAGEUX .
            Pour changer les choses dans le mauvais sens , il faut etre incompetent et courageux .
            Pour maintenir le statu quo , peut importe d'etre competent ou incompetent , integre ou salopard ,il suffit d'etre un peureux et d'accepter des postes de responsabilites !
            Ne le dites surtout a personne ! En Algerie , on refait les meme infrastructures de base ( routes , trottoirs , egouts , abris-bus etc ) a longueur d'année .

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            • #7
              ET Benh Voila Pourquoi l'Algerie n'avance Pas



              je salue ce ministre courageux le vent de démocratie soufle en Algerie

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              • #8
                «Comment pouvez-vous travailler lorsque les directeurs dépendant de votre ministère échappent à votre contrôle ou à votre autorité ? Car ils sont protégés et ne rendent de comptes qu’aux gens qui les ont nommés, et certains n’hésitent pas à l’afficher. Comment voulez-vous faire bouger les choses lorsque le secrétaire général de votre département ne suit que ses désirs, bloque le bon fonctionnement des affaires courantes et tient d’une main de fer le personnel du département ? Quelle attitude afficher vis-à-vis de votre chef de cabinet, lorsque ce dernier vous ment et procède à l’instruction des cadres sans s’en référer à votre autorité ?»
                ... Ou les aveux d'un khobziste!
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                • #9
                  Arrétez d'en vouloir à ce ministre il a même risqué sa vie bref je salue aussi le courage d'EL WATAN

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                  • #10
                    On ne lui en veut pas ! On dit juste que c'est ce qui arrive à ceux qui acceptent, oubliant toute dignité, de prendre des postes de responsabilité où ils ne peuvent exercer aucune autorité... Ce que j'assimile à de la prostitution.
                    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                    • #11
                      il boit toute la soupe avec le pain et a la fin il te dit que c'est pas bon ...

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                      • #12
                        Si l'histoire est vraie et non seulement une autre manipulation d'El Watan, qu'est ce qui empêche ce ministre de demissioner?!?! c un autre khobziste comme beaucoup d'autres!!!

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                        • #13
                          Le même discoure est tenu par les wali et les maire qui se plaignent des interventions a gauche et droite qui les empêchent de faire le travail comme le distribution des logements sociaux ....

                          Meme le gardient d'un parking informel aura le même discours, des interventions a gauche et a droite qui l'oblige par exemple a bloque des places de parking ... etc.

                          D'haut en bas, l'Algerie est devenu une toile d'araignée ou tout le monde tirent des ficelle et utilise les passe droit pour le profit. Mais placer des hommes un peu partout dans le système qui échappent au contrôle de leur hiérarchie civil est plutôt une spécialité de la DRS.

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                          • #14
                            Ces Ministres ont pt être été naif il croyait qu'en étant ministre il auré à répondre que face o président or dés qu'ils ont compris qu'il y'avé d'otre centre de décisions ça été trop tard/ point de non retour soit ils sont menacés par le DRS ou soit par des barons de la mafias! bref difficile de savoir

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                            • #15
                              Donc si je comprends Bouteflika bloque la travail de OUYAHIA par les secrétaires généraux

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