Tweet
Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) viennent de trouver une façon de produire des piles ultra-puissantes grâce à des virus biologiques, selon un article publié vendredi par l'agence de presse IDG News Service.
En manipulant les gènes des virus, les scientifiques du MIT ont réussi à ce qu'ils se recouvrent d'une couche de métaux conducteurs, soit de l'oxyde de cobalt ainsi que des particules d'or. Par après, les chercheurs ont été en mesure d'enligner les virus pour qu'ils forment un fil servant d'électrode (une composante essentielle à toute pile).
Chacune de ces électrodes organiques est d'un diamètre de six nanomètres (six milliardèmes de mètre) et d'une longueur de 880 nanomètres. Étant minuscules, les virus peuvent ainsi servir à créer des piles qui seraient de la grandeur d'un grain de riz, a indiqué Angela Belcher, chef de l'équipe de recherche, dans un article scientifique publié cette semaine dans la revue américaine Science.
Angela Belcher indique dans cet article qu'une pile conçue de cette façon pourrait servir dans de multiples usages différents, comme remplacer les piles électriques actuellement utilisées dans certaines voitures hybrides.
Belcher a cofondé en 2003 la compagnie californienne Cambrios dans le but de commercialiser la technologie biologique - dont ces piles - qu'elle développe avec son équipe de recherche.
- Branchez_vous
En manipulant les gènes des virus, les scientifiques du MIT ont réussi à ce qu'ils se recouvrent d'une couche de métaux conducteurs, soit de l'oxyde de cobalt ainsi que des particules d'or. Par après, les chercheurs ont été en mesure d'enligner les virus pour qu'ils forment un fil servant d'électrode (une composante essentielle à toute pile).
Chacune de ces électrodes organiques est d'un diamètre de six nanomètres (six milliardèmes de mètre) et d'une longueur de 880 nanomètres. Étant minuscules, les virus peuvent ainsi servir à créer des piles qui seraient de la grandeur d'un grain de riz, a indiqué Angela Belcher, chef de l'équipe de recherche, dans un article scientifique publié cette semaine dans la revue américaine Science.
Angela Belcher indique dans cet article qu'une pile conçue de cette façon pourrait servir dans de multiples usages différents, comme remplacer les piles électriques actuellement utilisées dans certaines voitures hybrides.
Belcher a cofondé en 2003 la compagnie californienne Cambrios dans le but de commercialiser la technologie biologique - dont ces piles - qu'elle développe avec son équipe de recherche.
- Branchez_vous