La révolution tunisienne déborde en Egypte. Ce mardi 25 janvier, des milliers d'opposants au gouvernement actuel ont défilé au Caire, à Alexandrie et à Ismailia notamment. Reprenant les mots d'ordre, parfois en français, des manifestants tunisiens, ils ont demandé le départ du président Hosni Moubarak à coup de « Moubarak dégage » et « la Tunisie est la solution ».
Ils répondaient à l'appel de plusieurs mouvements militant pour la démocratie, pour une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ». Cette journée coïncide avec la «Journée de la police», un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre. Ces manifestations sont les premières depuis près de trente ans dans le pays. Ils étaient des dizaines de milliers un peu partout dans le pays. Ils ont répondu à des mots d'ordre lancés sur des réseaux sociaux comme Facebook, où 90 000 personnes s'étaient dites prêtes à descendre dans la rue. En face, un dispositif policier imposant a été déployé pour tenter de contenir la situation avec des canons à eau et de grenades lacrymogènes.
Plusieurs représentants de partis d'opposition ont participé à ces manifestations. Les partisans des Frères Musulmans se sont prosternés au moment de la prière du soir (« el maghreb ») en guise de soutien. L'opposant, Mohamed El Baradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a également soutenu ce mouvement.
Ailleurs dans le monde arabe et maghrébin, les évènements de Tunisie qui ont conduit à la chute de Ben Ali, ont eu des répercussions. Au Maroc par exemple, le gouvernement compte faire tout ce qu'il peut pour empêcher une colère sociale. Il a promis de maintenir à un prix stable les produits alimentaires déjà subventionnés, comme le gaz, la farine, le sucre et les carburants, même si cela va lui coûter très cher, étant donné la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Ainsi, sur le budget alloué aux investissements en 2011, une part de 10% sera réorientée vers les subventions aux produits de base. « Nous préserverons à tout prix le pouvoir d'achat des citoyens. Cela pèse lourdement sur le Fonds de compensation financé par l'argent des contribuables », a ainsi avoué Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte‑parole du gouvernement marocain.
c'est magnifique,ces journaleux voient le Maroc au seuil de leur porte.
incroyable.
Hakim Arous .TSA.
Ils répondaient à l'appel de plusieurs mouvements militant pour la démocratie, pour une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ». Cette journée coïncide avec la «Journée de la police», un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre. Ces manifestations sont les premières depuis près de trente ans dans le pays. Ils étaient des dizaines de milliers un peu partout dans le pays. Ils ont répondu à des mots d'ordre lancés sur des réseaux sociaux comme Facebook, où 90 000 personnes s'étaient dites prêtes à descendre dans la rue. En face, un dispositif policier imposant a été déployé pour tenter de contenir la situation avec des canons à eau et de grenades lacrymogènes.
Plusieurs représentants de partis d'opposition ont participé à ces manifestations. Les partisans des Frères Musulmans se sont prosternés au moment de la prière du soir (« el maghreb ») en guise de soutien. L'opposant, Mohamed El Baradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a également soutenu ce mouvement.
Ailleurs dans le monde arabe et maghrébin, les évènements de Tunisie qui ont conduit à la chute de Ben Ali, ont eu des répercussions. Au Maroc par exemple, le gouvernement compte faire tout ce qu'il peut pour empêcher une colère sociale. Il a promis de maintenir à un prix stable les produits alimentaires déjà subventionnés, comme le gaz, la farine, le sucre et les carburants, même si cela va lui coûter très cher, étant donné la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Ainsi, sur le budget alloué aux investissements en 2011, une part de 10% sera réorientée vers les subventions aux produits de base. « Nous préserverons à tout prix le pouvoir d'achat des citoyens. Cela pèse lourdement sur le Fonds de compensation financé par l'argent des contribuables », a ainsi avoué Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte‑parole du gouvernement marocain.
c'est magnifique,ces journaleux voient le Maroc au seuil de leur porte.
incroyable.
Hakim Arous .TSA.
Commentaire