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Louisa Hanoun veut la levée de l’interdiction des marches

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    Louisa Hanoun veut la levée de l’interdiction des marches

    Louisa Hanoun, qui a fait de l’occupation des média un axe stratégique de sa communication a tenté de rebondir hier sur les derniers développements intervenus sur la scène politique. Entre autre la marche avortée du RCD. A ce propos, elle estime que « rien ne plaide pour l’interdiction des marches des partis politiques », faisant valoir le fait que la situation sécuritaire s’est « nettement améliorée » et « l’ampleur de ces marches est très limitée ».

    S’agissant de l’impressionnant dispositif policier mis en place, elle le qualifie d’« absurde » ajoutant que « rien ne plaidait pour un tel dispositif, encore moins, l’ampleur limitée de cette marche ». Et d’insister pour dire que « le gouvernement ne doit pas interdire les marches », car Louisa Hanoun juge que « le peuple possède des capacités de discernement qui lui permettront de donner à chaque parti son véritable poids ». Veut-elle laisser entendre que le parti de Said Sadi ne mobilise plus comme avant ?

    Le PT ne participera pas à la marche du 9 février

    La marche à laquelle avaient appelé vendredi les syndicats autonomes et des associations de la société civile n’est pas inscrite dans son agenda politique, dit la première dame du PT. »Notre parti ne participera pas à la marche du 9 février prochain, car nous n’avons été ni associés, ni invités à cette initiative » Dans le même sillage des espaces de liberté, Louisa Hanaoun s’est dite favorable à l’ouverture des média publics pour le débat contradictoire, notamment à la télévision.

    D’ailleurs, elle n’ pas manqué de rappeler à l’actuel ministre de la communication ses engagements. Au passage, elle note quelques initiatives allant dans ce sens comme le récent débat organisé entre syndicalistes et experts. Louisa Hanoun fait part de son « étonnement » de voir certains partis, qu’elle se garde de citer rejoindre ses positions, au sujet de la dissolution de l’assemblée actuelle et l’arrêt du processus des privatisations.

    Le PT était le seul à avoir revendiqué cette issue, dit-elle en précisant bien que sa formation politique ne sera jamais pour « le chaos politique » et la « dissolution de l’Etat ». Concernant la situation prévalant en Tunisie sur laquelle elle s’est longuement attardée, elle commencera par saluer la plateforme de 14 points du front des partis de gauche et nationalistes de ce pays, avertissant au passage que son parti « ne cherche pas à s’immiscer dans les affaires intérieures de ce pays voisin ».

    Le scénario tunisien ne se répètera pas en Algérie

    En revanche, elle considère qu’ »il est du devoir de son parti de s’impliquer dans le débat pour aider à clarifier la situation dans ce pays ». Elle dit être aussi d’accord avec la décision de l’UGTT qui avait décidé de quitter le gouvernement de transition pour se ranger du côté du peuple. Louisa Hanoun n’y va pas de main morte vis-à-vis de ce gouvernement qui , selon elle, «cherche à sauver un système décrié par le peuple ».
    Cela étant, La première dame du PT se veut un peu rassurante considérant que ce qui s’est produit chez nos voisins ne se répétera pas en Algérie. Il n’existe pas de « similitudes », renchérit-elle en invitant toutefois le gouvernement algérien à prendre la Révolution du peuple tunisien comme « point d’appui » à son processus de résistance contre les injonctions étrangères et les interférences des institutions monétaires. « Un gouvernement qui aspire à mettre un terme au pillage étranger de nos richesses et qui œuvre pour défendre la souveraineté nationale, ne doit pas avoir peur de la révolte du peuple », a-t-elle conclu.

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