Audabram Pierre - vendredi 07 janvier 2011
iran
Global Research, cen*tre de recherche sur la mondialisation, vient d’éditer un rapport inquiétant reproduisant des entretiens que Fidel Castro a accordés à son directeur, le Pr Michel Chossudovsky, en octobre dernier, à propos de la situation politique internationale.
Ainsi, le 9 juin 2010, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1929 qui condamne l’Iran pour ses recherches dans le domaine nucléaire. Les positions de chaque membre du Conseil sont connues : douze voix pour, dont les cinq à droit de veto, une abstention et deux contre : le Brésil et la Turquie.
Une anomalie saute immédiatement aux yeux : la Russie et la Chine, alliés naturels de l’Iran, ont rejoint le consensus. Posture qu’on aurait jugée hautement improbable, connaissant la constance de ces deux puissances en matière de politique étrangère !…
Dans la foulée, un porte-avions et un sous-marin nucléaire américains franchissent le canal de Suez avec la coopération des Égyptiens. Ils sont ensuite rejoints par des bâtiments israéliens dans le Golfe Persique. Mais les mouvements ne s’arrêtent pas là : le Nimitz, ainsi que l’USS Abraham Lincoln, porte-avions nucléaires, chacun avec son armada, arrivent sur zone le 17 octobre afin de se joindre à l’USS Harry Truman sur place depuis le 18 juin. Sur terre, des mouvements de troupes sont remarqués dans les pays entourant l’Iran, ainsi que dans ceux bordant le Golfe Persique.
On semble donc assister aux préparatifs d’une guerre imminente. L’ancien dictateur de La Havane insiste beaucoup sur l’évolution sémantique de la doctrine nucléaire américaine depuis le 11 septembre 2001. De nouvelles armes nucléaires, dites « subcritiques », ont été mises au point. Ces nouvelles armes, censées ne pas atteindre les populations civiles, la tentation est forte de remplacer l’étiquette « nucléaire » par celle « d’humanitaire » – la guerre contre le terrorisme permettant ce tour de passe-passe – et de faire assimiler ces armes aux armes conventionnelles. On en déduit que ces nouvelles armes sont de puissances réduites. On a bien tort : Castro précise que leurs puissances s’échelonnent entre un tiers et six fois celle de la bombe d’Hiroshima…
D’après les experts militaires, l’Iran possédant une armée de plusieurs millions de combattants, très entraînés, motivés et ne craignant pas pour leur vie, une attaque utilisant des armes conventionnelles serait aussitôt vouée à l’échec.
Le Lider Maximo estime que les spécialistes du Pentagone ont fini par croire leurs propres mensonges. Selon lui, l’attaque de l’Iran sera précédée par celle du Liban et de la Syrie et, l’usage des armes nucléaires ne pouvant être évité, nous allons tout droit vers une escalade nucléaire mondiale.
D’après ces entretiens, l’utilisation des armes nucléaires des seuls pays de la région qui en possèdent, à savoir l’Inde et le Pakistan, provoquerait déjà ce que les experts appellent un hiver nucléaire qui pourrait durer entre huit et dix ans. Les rayons du soleil étant cachés par de gigantesques nuages de poussière, on verrait la température chuter très largement en dessous de zéro effaçant toute vie sur terre. Rien de moins !
L’absence de réaction des grands médias et des chancelleries à ce rapport, alors que Fidel Castro reste la coqueluche des journalistes, indique que le sujet est tabou.
L’analyse attentive de ces documents, le ton général employé, les photos prises, témoignent d’une réelle angoisse et d’une volonté éperdue d’avertir la planète sur ce qui se prépare. Une partie de ces entretiens, pour le moins énigmatique, nous fait penser que les deux interlocuteurs, en affichant maladroitement des opinions toutes personnelles, souhaitent visiblement mettre les lecteurs sur une piste et, ma foi, c’est assez troublant.
On remarque surtout la disproportion des risques en*courus et des gains envisagés. Vitrifier un pays pour avoir produit une petite quantité d’uranium enrichi, alors que celui-ci se trouve entouré de voisins tout aussi menaçants, détenant déjà l’arme nucléaire, c’est le faire payer cher ! En tout cas, les États-Unis font preuve d’une telle détermination guerrière, que deux puissances comme la Russie et la Chine, qui, d’habitude, ne s’en laissent pas compter, ont choisi de ne pas faire usage de leur droit de veto et de n’intervenir en rien, à quelque niveau que ce soit…
iran
Global Research, cen*tre de recherche sur la mondialisation, vient d’éditer un rapport inquiétant reproduisant des entretiens que Fidel Castro a accordés à son directeur, le Pr Michel Chossudovsky, en octobre dernier, à propos de la situation politique internationale.
Ainsi, le 9 juin 2010, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1929 qui condamne l’Iran pour ses recherches dans le domaine nucléaire. Les positions de chaque membre du Conseil sont connues : douze voix pour, dont les cinq à droit de veto, une abstention et deux contre : le Brésil et la Turquie.
Une anomalie saute immédiatement aux yeux : la Russie et la Chine, alliés naturels de l’Iran, ont rejoint le consensus. Posture qu’on aurait jugée hautement improbable, connaissant la constance de ces deux puissances en matière de politique étrangère !…
Dans la foulée, un porte-avions et un sous-marin nucléaire américains franchissent le canal de Suez avec la coopération des Égyptiens. Ils sont ensuite rejoints par des bâtiments israéliens dans le Golfe Persique. Mais les mouvements ne s’arrêtent pas là : le Nimitz, ainsi que l’USS Abraham Lincoln, porte-avions nucléaires, chacun avec son armada, arrivent sur zone le 17 octobre afin de se joindre à l’USS Harry Truman sur place depuis le 18 juin. Sur terre, des mouvements de troupes sont remarqués dans les pays entourant l’Iran, ainsi que dans ceux bordant le Golfe Persique.
On semble donc assister aux préparatifs d’une guerre imminente. L’ancien dictateur de La Havane insiste beaucoup sur l’évolution sémantique de la doctrine nucléaire américaine depuis le 11 septembre 2001. De nouvelles armes nucléaires, dites « subcritiques », ont été mises au point. Ces nouvelles armes, censées ne pas atteindre les populations civiles, la tentation est forte de remplacer l’étiquette « nucléaire » par celle « d’humanitaire » – la guerre contre le terrorisme permettant ce tour de passe-passe – et de faire assimiler ces armes aux armes conventionnelles. On en déduit que ces nouvelles armes sont de puissances réduites. On a bien tort : Castro précise que leurs puissances s’échelonnent entre un tiers et six fois celle de la bombe d’Hiroshima…
D’après les experts militaires, l’Iran possédant une armée de plusieurs millions de combattants, très entraînés, motivés et ne craignant pas pour leur vie, une attaque utilisant des armes conventionnelles serait aussitôt vouée à l’échec.
Le Lider Maximo estime que les spécialistes du Pentagone ont fini par croire leurs propres mensonges. Selon lui, l’attaque de l’Iran sera précédée par celle du Liban et de la Syrie et, l’usage des armes nucléaires ne pouvant être évité, nous allons tout droit vers une escalade nucléaire mondiale.
D’après ces entretiens, l’utilisation des armes nucléaires des seuls pays de la région qui en possèdent, à savoir l’Inde et le Pakistan, provoquerait déjà ce que les experts appellent un hiver nucléaire qui pourrait durer entre huit et dix ans. Les rayons du soleil étant cachés par de gigantesques nuages de poussière, on verrait la température chuter très largement en dessous de zéro effaçant toute vie sur terre. Rien de moins !
L’absence de réaction des grands médias et des chancelleries à ce rapport, alors que Fidel Castro reste la coqueluche des journalistes, indique que le sujet est tabou.
L’analyse attentive de ces documents, le ton général employé, les photos prises, témoignent d’une réelle angoisse et d’une volonté éperdue d’avertir la planète sur ce qui se prépare. Une partie de ces entretiens, pour le moins énigmatique, nous fait penser que les deux interlocuteurs, en affichant maladroitement des opinions toutes personnelles, souhaitent visiblement mettre les lecteurs sur une piste et, ma foi, c’est assez troublant.
On remarque surtout la disproportion des risques en*courus et des gains envisagés. Vitrifier un pays pour avoir produit une petite quantité d’uranium enrichi, alors que celui-ci se trouve entouré de voisins tout aussi menaçants, détenant déjà l’arme nucléaire, c’est le faire payer cher ! En tout cas, les États-Unis font preuve d’une telle détermination guerrière, que deux puissances comme la Russie et la Chine, qui, d’habitude, ne s’en laissent pas compter, ont choisi de ne pas faire usage de leur droit de veto et de n’intervenir en rien, à quelque niveau que ce soit…
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