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" Allons enfants…" Cette jeunesse, qui a peur de l’avenir.

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  • " Allons enfants…" Cette jeunesse, qui a peur de l’avenir.

    Bonsoir, la vie est courte et ces jeunes ne méritent vraîment pas ça, ces hésitations, ces réformes inachevées, cette incapacité de gouverner, ces politiciens de carriére ne pensant qu'a leurs avantages et aux placements de leurs proches, tant que le navire flotte, ils ont bien raison, pendant ce temps une génération a été sacrifiée sur l'autel de l'emploi, la France est mal parti, tout celà peut se résumer en une phrase, Terminus, tout le monde descend.
    -----------------------------------------------------------------------
    À l’heure où vous lirez ces lignes, je ne sais pas trop où en sera la France avec ce fameux CPE, le contrat première embauche. Il est fort probable que la France, comme d’habitude, aura échoué face à la réforme. Je ne sais pas si le CPE est un bon projet, je ne sais pas s’il a été bien « vendu », mais sans faire dans la psychanalyse des nations, je suis assez stupéfait par la double réaction de crispation du pouvoir et des citoyens. Pas de dialogue, s’il vous plaît ! Le navire France coule lentement, et tout le monde à bord hurle pour exprimer son angoisse…

    Et là, au milieu du chaos, il y a une jeunesse, qui a peur de l’avenir.

    « Non à la précarité ! » scandent-ils, comme pour se protéger. Et pourtant tout est précaire. La vie elle-même est précaire, qui peut s’arrêter du jour au lendemain…

    Peut-être faudrait-il parler autrement à cette France en devenir : lui parler d’ambition et de découverte. Peut-être faudrait-il mettre une part de rêve dans le discours politique.

    Évidemment, dans le contexte du moment, ce n’est pas facile. L’État chiraquien est en état de décomposition avancée, miné par le lent naufrage du président et par la guerre de succession qui s’est ouverte. Comment parler de réformes, lorsque le régime est usé jusqu’à la corde ? La gauche post-mitterrandienne donne une image consternante d’elle-même. Tous ces barons (et baronnes) s’activent à qui mieux mieux dans l’indigence des idées.

    La mondialisation n’existe pas, la Chine n’existe pas, l’Inde n’existe pas, la flexibilité n’existe pas… Seules comptent les ambitions présidentielles. Les syndicats, eux, vocifèrent et mobilisent, mettent des centaines de milliers de gens dans la rue, refusent de négocier, mais, sur le fond, ils n’ont rien à proposer, à part financer massivement la stagnation française…

    On pourrait aussi parler vrai à ces jeunes Français. Expliquer que la France de Papa, née de mai 1968 et des accords de Grenelle, est morte. Définitivement. Inadaptée et inadaptable à son époque. On pourrait rappeler que depuis la fin du premier mandat Mitterrand, en 1988, la France a été incapable de faire passer la moindre réforme de l’éducation, du marché du travail, de l’État, de la fiscalité, des retraites… Depuis près d’une génération, les Français refusent presque tout. Et les pouvoirs, de gauche comme de droite, se sont réfugiés dans la gesticulation immobile.

    Et que, donc, depuis près d’une génération :

    Le chômage stagne ou augmente année après année, quasi inexorablement. Ce qui accentue d’autant la fameuse précarité que tout le monde cherche à éviter.

    La dette publique de l’État a explosé (disons de 30 % à près de 67 % du PIB). En clair, nous mangeons l’assiette de nos enfants et petits-enfants.

    La France perd du terrain (et de la richesse). Grosso modo, dans les cinq premières places en termes de revenu par habitant au début des années 1980, les Français ont dégringolé aux alentours de la quinzième place à l’orée des années 2000…

    Par Zyad Limam 2 avril 2006
    Source Jeune Afrique
    Dernière modification par zek, 09 avril 2006, 19h04.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Je discutais avec mon voisin, qui a connu les guerres, les problèmes d'après guerres, les 30 glorieuses....
    Quand nous avons abordé la situation acctuelle, il est resté pendant 5 ou 10 secondes, puis me dit: "tu sais, la France est foutue!
    - les français choisissent mal leurs girigeants,
    - ils choisissent mal leurs amis,
    et leur politique est merdique."

    En fin de compte, il faut tout revoir à zéro. Et pourquoi pas une autre république? Moi, je milite pour une 6° république. Et comme je suis de gauche, je soutiendrai Montebourg.

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