29 Janvier 2011 Par Maxime Azadi mediapart
Un citoyen syrien a tenté de s’immoler par le feu pour protester contre le régime Baath qui règne depuis 48 ans et les autorités syriennes ont coupé l’accès à l’internet à travers le pays, suite au soulèvement égyptien.
Hassan Ali Al-Uqla, un jeune de 26 ans habitant à Al-Hasaka, nord-est du pays, a allumé le feu après s'être aspergé d'essence dans le centre de la ville pour protester contre le régime syrien, rapportent les témoins. Il a été transporté vers un hôpital de la ville. Son état de santé n’est pas connu. Le drame, première étincelle de la révolution tunisienne dans ce pays, a eu lieu le 27 janvier.
Peur d’une contagion des soulèvements, les autorités syriennes ont totalement coupé l'accès à Internet dans tout le pays après la 4 e journée historique anti-Moubarek de vendredi 28 janvier en Egypte, selon des internautes syriens.
Crucial pour organiser la contestation, l’Internet est devenu un véritable cauchemar pour les pays autoritaires et dictateurs. La Syrie a pris de nouvelles mesures de répressions après la chute de Ben Ali en Tunisie, notamment l’intensification de la censure sur les medias et la répression des kurdes afin d’empêcher un possible soulèvement.
Le pouvoir syrien de Bashar El Assad qui dirige le pays depuis 2000 met en prison les militants politiques, étouffe la liberté d'expression, réprime la minorité kurde, isole les détenus du monde extérieur et souvent les torture, avait dénoncé l'organisation Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel 2010, publié 24 janvier à Bruxelles.
Les kurdes de Syrie, dont la population estimée à 2 millions de personnes, soit environ 9% de la population du pays, sont victimes de discriminations fondées sur leur identité, et notamment de restrictions frappant l'utilisation de leur langue dans les écoles et l'expression de leur culture.
Un citoyen syrien a tenté de s’immoler par le feu pour protester contre le régime Baath qui règne depuis 48 ans et les autorités syriennes ont coupé l’accès à l’internet à travers le pays, suite au soulèvement égyptien.
Hassan Ali Al-Uqla, un jeune de 26 ans habitant à Al-Hasaka, nord-est du pays, a allumé le feu après s'être aspergé d'essence dans le centre de la ville pour protester contre le régime syrien, rapportent les témoins. Il a été transporté vers un hôpital de la ville. Son état de santé n’est pas connu. Le drame, première étincelle de la révolution tunisienne dans ce pays, a eu lieu le 27 janvier.
Peur d’une contagion des soulèvements, les autorités syriennes ont totalement coupé l'accès à Internet dans tout le pays après la 4 e journée historique anti-Moubarek de vendredi 28 janvier en Egypte, selon des internautes syriens.
Crucial pour organiser la contestation, l’Internet est devenu un véritable cauchemar pour les pays autoritaires et dictateurs. La Syrie a pris de nouvelles mesures de répressions après la chute de Ben Ali en Tunisie, notamment l’intensification de la censure sur les medias et la répression des kurdes afin d’empêcher un possible soulèvement.
Le pouvoir syrien de Bashar El Assad qui dirige le pays depuis 2000 met en prison les militants politiques, étouffe la liberté d'expression, réprime la minorité kurde, isole les détenus du monde extérieur et souvent les torture, avait dénoncé l'organisation Human Rights Watch (HRW) dans son rapport annuel 2010, publié 24 janvier à Bruxelles.
Les kurdes de Syrie, dont la population estimée à 2 millions de personnes, soit environ 9% de la population du pays, sont victimes de discriminations fondées sur leur identité, et notamment de restrictions frappant l'utilisation de leur langue dans les écoles et l'expression de leur culture.
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