La porte‑parole du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé samedi le président Bouteflika à prendre des mesures pour être « au diapason des développements par des moyens pacifiques » alors que la révolution tunisienne est en train de faire des émules en Égypte.
« Nous demandons au président Bouteflika, de prendre des mesures politiques et sociales audacieuses pour une ouverture qui permettra à l'Algérie d'être au diapason des développements par des moyens pacifiques », a‑t‑elle dit dans un discours d’ouverture lors de la session ordinaire du conseil national de son parti.
Tout en appelant à « démocratiser le régime, à redonner la parole au peuple, à ouvrir un débat social notamment sur l'emploi et à prendre des mesures en faveur des jeunes », Mme Hanoune a estimé qu’il « est temps d'opérer le changement ». « Tout peuple est responsable de son devenir » a‑t‑elle affirmé, ajoutant que « la politique de fuite en avant n'est pas la solution ». Si elle préconise l’ouverture d’un débat sur la nature du régime, l’ancienne candidate à la présidentielle n’en distribue pas moins quelques points positifs au gouvernement. « Nous n'avons pas à avoir honte de la politique extérieure » avant d’ajouter plus loin que « l'Algérie n'est pas un pays démocratique mais elle n'est pas non plus une dictature ». Pressenti pour rejoindre le gouvernement, le PT ne participera pas à la marche du 12 février envisagée par la coordination nationale pour le changement et la démocratie.
TSA
« Nous demandons au président Bouteflika, de prendre des mesures politiques et sociales audacieuses pour une ouverture qui permettra à l'Algérie d'être au diapason des développements par des moyens pacifiques », a‑t‑elle dit dans un discours d’ouverture lors de la session ordinaire du conseil national de son parti.
Tout en appelant à « démocratiser le régime, à redonner la parole au peuple, à ouvrir un débat social notamment sur l'emploi et à prendre des mesures en faveur des jeunes », Mme Hanoune a estimé qu’il « est temps d'opérer le changement ». « Tout peuple est responsable de son devenir » a‑t‑elle affirmé, ajoutant que « la politique de fuite en avant n'est pas la solution ». Si elle préconise l’ouverture d’un débat sur la nature du régime, l’ancienne candidate à la présidentielle n’en distribue pas moins quelques points positifs au gouvernement. « Nous n'avons pas à avoir honte de la politique extérieure » avant d’ajouter plus loin que « l'Algérie n'est pas un pays démocratique mais elle n'est pas non plus une dictature ». Pressenti pour rejoindre le gouvernement, le PT ne participera pas à la marche du 12 février envisagée par la coordination nationale pour le changement et la démocratie.
TSA
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