Les chômeurs du Grand Sud veulent prendre leur destin en main. Après une longue et vaine attente, confrontés à l’absence de toute perspective d’embauche et en proie à la misère qui les guette au quotidien, ils décident de faire entendre leur voix afin de faire valoir leur droit au travail et à une vie décente.
Regroupés au sein d'une structure appelée Comité national de défense des droits des chômeurs, ils annoncent, comme première action, un rassemblement de protestation le 6 février à Alger. Cette action vise à faire pression sur les pouvoirs publics en vue de les pousser à répondre favorablement à leurs revendications qui consistent, en premier lieu, en la création de postes de travail décents.
Créé le samedi 29 janvier à Alger, le comité national de défense des droits des chômeurs dénonce énergiquement, dans une déclaration rendue publique ce dimanche 30 janvier, « les pratiques » des entreprises nationales, publiques et privées, et des multinationales qui profitent, sans vergogne, des conditions sociales souvent lamentables des demandeurs d’emploi en les exploitant avec des salaires de misère. Ce comité déplore également les pratiques ségrégationnistes de certaines entreprises qui appliquent des critères autres que ceux de la compétence et de la qualification lors des recrutements. Le comité appelle, par là même, le gouvernement à revoir sa politique de l’emploi, estimant que celle‑ci a prouvé son inefficacité par les injustices sociales qu’elle a induites.
TSA
Regroupés au sein d'une structure appelée Comité national de défense des droits des chômeurs, ils annoncent, comme première action, un rassemblement de protestation le 6 février à Alger. Cette action vise à faire pression sur les pouvoirs publics en vue de les pousser à répondre favorablement à leurs revendications qui consistent, en premier lieu, en la création de postes de travail décents.
Créé le samedi 29 janvier à Alger, le comité national de défense des droits des chômeurs dénonce énergiquement, dans une déclaration rendue publique ce dimanche 30 janvier, « les pratiques » des entreprises nationales, publiques et privées, et des multinationales qui profitent, sans vergogne, des conditions sociales souvent lamentables des demandeurs d’emploi en les exploitant avec des salaires de misère. Ce comité déplore également les pratiques ségrégationnistes de certaines entreprises qui appliquent des critères autres que ceux de la compétence et de la qualification lors des recrutements. Le comité appelle, par là même, le gouvernement à revoir sa politique de l’emploi, estimant que celle‑ci a prouvé son inefficacité par les injustices sociales qu’elle a induites.
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