Bonjour, les grandes écoles ou les études sont-elles nécessaires pour réussir sa vie professionelle ? Rafi Haladjian n'a rien fait et à créer des sociétés hight tech, troublant !
Voici son CV, Naissance à Beyrouth 1961, Arrivée à Paris 1978 Création de FranceNet 1994 Lancement d'Ozone 2003 Lancement de Téléphozone 2006
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Je m'appelle rafi et j'ai 43 ans. Rafi s'écrit avec un avec un r minuscule parce que c'est un prénom arménien. Bien que n'ayant rien fait (et en particulier pas des études d'ingénieur) je baigne dans les réseaux depuis qu'ils étaient tout petits. En 1984, j'ai sombré dans le Minitel pour n'en sortir qu'en 1994 en fondant FranceNet (devenue Flexus, devenue BT France), première boîte d'internetterie en France. Depuis 2003 avec Violet et Ozone j'explore la vie après le PC et après l'Internet tel que nous le connaissons. Je porte des lunettes. C'est à peu près tout ce que je peux dire sur moi." Voilà les quelques lignes sur Rafi Haladjian que l'on peut lire sur son blog. Fausse modestie ? Autodépréciation ? Lucidité ?
Ce petit-fils d'Arméniens déportés fait partie des rares figures de la nouvelle économie. Le qualificatif peut sembler ronflant, mais Rafi Haladjian est un pionnier. "Un petit génie" pour beaucoup de gens qui gravitent dans le milieu. Pas expansif, bien qu'obsédé de communication. Ce qu'il aime, c'est faire communiquer les gens entre eux et avec des objets. Fin 2005, il a lancé le Nabaztag - lapin en arménien -, un objet communicant qui vous annonce ce que vous voulez : si vous avez un message, les cours de la Bourse, la météo, les embouteillages, et bientôt peut-être l'arrivée de votre bus. Il en a vendu 30 000.
Rafi Haladjian avait déjà innové en 1994 en créant FranceNet, la première société Internet de l'Hexagone. "Comme personne ne savait à l'époque quels étaient les métiers où l'on pouvait gagner de l'argent, nous faisions tout : fournisseur d'accès, hébergement, design, conseil marketing, mais aussi du contenu..." Neuf ans plus tard, il récidive en créant Ozone. Son pari ? Créer des réseaux sécurisés WiFi (l'Internet sans fil, la dernière révolution dans le monde des nouvelles technologies), notamment dans la capitale. Paris est couverte à 40 %, devrait l'être à 100 % à la fin de l'année. Le principe est simple. Quatre énormes antennes aux quatre points cardinaux de la capitale arrosent d'autres antennes sur les toits d'immeubles d'habitants volontaires. En échange, ces derniers bénéficient de l'Internet gratuit à vie. Rafi Haladjian vient aussi de lancer, lundi 3 avril, Téléphozone, une offre de téléphonie via le WiFi.
Pour l'instant, Ozone - 3 000 abonnés - est un nain par rapport aux "géants" de l'Internet que sont Wanadoo ou Free. Ce n'est pas grave, Rafi Haladjian n'est pas un homme pressé. Car il est persuadé d'avoir raison. "Il vaut mieux avoir du débit partout que beaucoup dans un seul lieu. Aujourd'hui, on surfe à 20 mégabits par seconde chez soi, et lorsqu'on sort dehors, on n'a plus rien."
La suite...
Voici son CV, Naissance à Beyrouth 1961, Arrivée à Paris 1978 Création de FranceNet 1994 Lancement d'Ozone 2003 Lancement de Téléphozone 2006
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Je m'appelle rafi et j'ai 43 ans. Rafi s'écrit avec un avec un r minuscule parce que c'est un prénom arménien. Bien que n'ayant rien fait (et en particulier pas des études d'ingénieur) je baigne dans les réseaux depuis qu'ils étaient tout petits. En 1984, j'ai sombré dans le Minitel pour n'en sortir qu'en 1994 en fondant FranceNet (devenue Flexus, devenue BT France), première boîte d'internetterie en France. Depuis 2003 avec Violet et Ozone j'explore la vie après le PC et après l'Internet tel que nous le connaissons. Je porte des lunettes. C'est à peu près tout ce que je peux dire sur moi." Voilà les quelques lignes sur Rafi Haladjian que l'on peut lire sur son blog. Fausse modestie ? Autodépréciation ? Lucidité ?
Ce petit-fils d'Arméniens déportés fait partie des rares figures de la nouvelle économie. Le qualificatif peut sembler ronflant, mais Rafi Haladjian est un pionnier. "Un petit génie" pour beaucoup de gens qui gravitent dans le milieu. Pas expansif, bien qu'obsédé de communication. Ce qu'il aime, c'est faire communiquer les gens entre eux et avec des objets. Fin 2005, il a lancé le Nabaztag - lapin en arménien -, un objet communicant qui vous annonce ce que vous voulez : si vous avez un message, les cours de la Bourse, la météo, les embouteillages, et bientôt peut-être l'arrivée de votre bus. Il en a vendu 30 000.
Rafi Haladjian avait déjà innové en 1994 en créant FranceNet, la première société Internet de l'Hexagone. "Comme personne ne savait à l'époque quels étaient les métiers où l'on pouvait gagner de l'argent, nous faisions tout : fournisseur d'accès, hébergement, design, conseil marketing, mais aussi du contenu..." Neuf ans plus tard, il récidive en créant Ozone. Son pari ? Créer des réseaux sécurisés WiFi (l'Internet sans fil, la dernière révolution dans le monde des nouvelles technologies), notamment dans la capitale. Paris est couverte à 40 %, devrait l'être à 100 % à la fin de l'année. Le principe est simple. Quatre énormes antennes aux quatre points cardinaux de la capitale arrosent d'autres antennes sur les toits d'immeubles d'habitants volontaires. En échange, ces derniers bénéficient de l'Internet gratuit à vie. Rafi Haladjian vient aussi de lancer, lundi 3 avril, Téléphozone, une offre de téléphonie via le WiFi.
Pour l'instant, Ozone - 3 000 abonnés - est un nain par rapport aux "géants" de l'Internet que sont Wanadoo ou Free. Ce n'est pas grave, Rafi Haladjian n'est pas un homme pressé. Car il est persuadé d'avoir raison. "Il vaut mieux avoir du débit partout que beaucoup dans un seul lieu. Aujourd'hui, on surfe à 20 mégabits par seconde chez soi, et lorsqu'on sort dehors, on n'a plus rien."
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