Espionner, à défaut d’interdire
La dernière bataille de Ben Ali avec les internautes tunisiens
Le responsable de la sécurité de facebook, Joe Sullivan, a détaillé le combat que ses équipes ont mené contre la tentative des autorités tunisiennes de récupérer l’ensemble des mots de passe des utilisateurs du réseau social en Tunisie, dans les jours qui ont précédé la chute de Ben Ali.
Déjà, dès juillet 2010, le désormais célèbre blogueur Slim Amamou (alias Slim404 sur Twitter), maintenant secrétaire d’État du gouvernement de transition (après un passage par la case prison), avait détaillé, dans un billet de blog, comment un mystérieux organisme tentait de récupérer les mots de passe des utilisateurs tunisiens de gmail, le service de messagerie de Google. Le gouvernement, qui avait tenté précédemment d’interdire le site pendant quelques jours, a dû y renoncer.
Devant les protestations de la jeunesse, censurer facebook à ce moment critique était délicat. À défaut de le neutraliser, les autorités tunisiennes ont alors tenté d’en tirer profit. Le 5 janvier, il devient clair que c’est l’ensemble des mots de passe des utilisateurs tunisiens que l’on tente de capturer.
Pour riposter, facebook adopte alors une stratégie de protection à deux niveaux, technique et humain, qu’il appliquera à l’ensemble du territoire tunisien à compter du 10 janvier.
La guerre entre l’ATI et facebook aurait pu durer longtemps, mais dès le 13 janvier, dans un discours historique, Zine El Abidine Ben Ali annonce la fin de la censure sur Internet.
Liberté
La dernière bataille de Ben Ali avec les internautes tunisiens
Le responsable de la sécurité de facebook, Joe Sullivan, a détaillé le combat que ses équipes ont mené contre la tentative des autorités tunisiennes de récupérer l’ensemble des mots de passe des utilisateurs du réseau social en Tunisie, dans les jours qui ont précédé la chute de Ben Ali.
Déjà, dès juillet 2010, le désormais célèbre blogueur Slim Amamou (alias Slim404 sur Twitter), maintenant secrétaire d’État du gouvernement de transition (après un passage par la case prison), avait détaillé, dans un billet de blog, comment un mystérieux organisme tentait de récupérer les mots de passe des utilisateurs tunisiens de gmail, le service de messagerie de Google. Le gouvernement, qui avait tenté précédemment d’interdire le site pendant quelques jours, a dû y renoncer.
Devant les protestations de la jeunesse, censurer facebook à ce moment critique était délicat. À défaut de le neutraliser, les autorités tunisiennes ont alors tenté d’en tirer profit. Le 5 janvier, il devient clair que c’est l’ensemble des mots de passe des utilisateurs tunisiens que l’on tente de capturer.
Pour riposter, facebook adopte alors une stratégie de protection à deux niveaux, technique et humain, qu’il appliquera à l’ensemble du territoire tunisien à compter du 10 janvier.
La guerre entre l’ATI et facebook aurait pu durer longtemps, mais dès le 13 janvier, dans un discours historique, Zine El Abidine Ben Ali annonce la fin de la censure sur Internet.
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