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La petite ville de Californie, Brigdeville, a été mise en vente sur le site Internet eBay aux enchères : 1.750.000 dollars.
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BRUXELLES Assez de la campagne brabançonne? Gros budget à dépenser? Et pourquoi pas une retraite californienne? Une ville à vous tout seul, à quelque 400 km de San Francisco: 33,5 hectares de terres arrosées par une rivière (avec pont refait en 1997), sept maisons en bois (actuellement louées) et leurs vingt habitants, un café inoccupé ainsi qu'une fabrique de bois, et un bureau de poste en fonction depuis 136 ans!
Sans compter, bien sûr, la maison mayorale, qui deviendrait logiquement celle du maire-acheteur, lequel aurait aussi tout loisir de rebaptiser la ville à son nom. La demeure a été complètement rénovée, compte trois chambres et deux salles de bains. Mise en vente pour le tout: 1.750.000 dollars (1.426.000 euros environ).
Bridgeville est déjà dans l'histoire comme la première ville vendue au plus offrant! Et ce n'est pas une première: en 1992, elle fut adjugée sur eBay pour 1.777.877 dollars, mais, après le tour du propriétaire, l'acheteur s'était désisté, déçu de constater la dégradation générale de la ville, laissée trop longtemps à l'abandon. En 2004, un couple de financiers a donc acheté la ville au rabais, en se promettant de repartir de zéro. Au vu des photos actuelles, on se dit qu'ils ont mis le paquet et des liasses de dollars pour transformer Bridgeville en un petit coin de paradis paisible et agréable à vivre. Les maisons, qui rapportent chaque mois en location plus de 5.300 dollars, ont été rénovées, ainsi que les autres établissements et il reste neuf parcelles à bâtir.
Comme la loi locale ne prévoit aucune classification des terrains, le nouveau propriétaire sera quasiment libre d'y ériger ce qu'il veut: un golf, un club de vacances, un hôtel, un home, une université... «Le potentiel est énorme», lit-on sur eBay.
L'heureux proprio de Bridgeville pourrait aussi imaginer de revenir aux sources, quand, en 1865, à sa création, la ville avait tout du village de cow-boys comme on les découvre dans les films. À l'époque, on y comptait deux hôtels, un magasin, une école et, bien sûr, un saloon...
Les enchères, ouvertes internationalement, se clôtureront le 4 mai.
AP
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BRUXELLES Assez de la campagne brabançonne? Gros budget à dépenser? Et pourquoi pas une retraite californienne? Une ville à vous tout seul, à quelque 400 km de San Francisco: 33,5 hectares de terres arrosées par une rivière (avec pont refait en 1997), sept maisons en bois (actuellement louées) et leurs vingt habitants, un café inoccupé ainsi qu'une fabrique de bois, et un bureau de poste en fonction depuis 136 ans!
Sans compter, bien sûr, la maison mayorale, qui deviendrait logiquement celle du maire-acheteur, lequel aurait aussi tout loisir de rebaptiser la ville à son nom. La demeure a été complètement rénovée, compte trois chambres et deux salles de bains. Mise en vente pour le tout: 1.750.000 dollars (1.426.000 euros environ).
Bridgeville est déjà dans l'histoire comme la première ville vendue au plus offrant! Et ce n'est pas une première: en 1992, elle fut adjugée sur eBay pour 1.777.877 dollars, mais, après le tour du propriétaire, l'acheteur s'était désisté, déçu de constater la dégradation générale de la ville, laissée trop longtemps à l'abandon. En 2004, un couple de financiers a donc acheté la ville au rabais, en se promettant de repartir de zéro. Au vu des photos actuelles, on se dit qu'ils ont mis le paquet et des liasses de dollars pour transformer Bridgeville en un petit coin de paradis paisible et agréable à vivre. Les maisons, qui rapportent chaque mois en location plus de 5.300 dollars, ont été rénovées, ainsi que les autres établissements et il reste neuf parcelles à bâtir.
Comme la loi locale ne prévoit aucune classification des terrains, le nouveau propriétaire sera quasiment libre d'y ériger ce qu'il veut: un golf, un club de vacances, un hôtel, un home, une université... «Le potentiel est énorme», lit-on sur eBay.
L'heureux proprio de Bridgeville pourrait aussi imaginer de revenir aux sources, quand, en 1865, à sa création, la ville avait tout du village de cow-boys comme on les découvre dans les films. À l'époque, on y comptait deux hôtels, un magasin, une école et, bien sûr, un saloon...
Les enchères, ouvertes internationalement, se clôtureront le 4 mai.
AP