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Nétanyahou craint une Révolution à l'Iranienne en Egypte

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  • Nétanyahou craint une Révolution à l'Iranienne en Egypte

    Israël risque de perdre avec Hosni Moubarak son dernier «ami» dans la région au moment où les relations avec l'ancien allié turc traversent une crise aiguë.

    Israël croise les doigts pour Hosni Moubarak. Les menaces sur le régime d'un président qui a connu huit premiers ministres israéliens depuis son accession au pouvoir ont provoqué une véritable bouffée d'angoisse. «Un nouveau Moyen-Orient» : ce titre barrait dimanche la une de deux quotidiens populaires, faisant référence non pas à une région sur le point de devenir un havre de paix, mais plutôt à une montée des périls tous azimuts.
    Officiellement, Benyamin Nétanyahou, le chef du gouvernement a imposé le silence dans les rangs parmi ses ministres. Il s'est contenté d'affirmer que «la paix avec l'Égypte dure depuis plus de trois décennies. Notre objectif est que cela continue.» Il a prôné «la stabilité et la sécurité dans la région». Une déclaration dont chaque mot a été soigneusement pesé pour éviter de fournir le moindre argument aux opposants du président Moubarak.
    Beaucoup plus diserts, les commentateurs évoquent des scénarios plus catastrophiques les uns que les autres, comme la possible arrivée au pouvoir des Frères musulmans, l'annulation du traité de paix signé entre les deux pays en 1979 et l'ouverture d'un nouveau «front» au sud, alors qu'au nord Israël fait face au Liban en passe d'être contrôlé par le Hezbollah pro-iranien.
    Comme le résumait le quotidien Haaretz, Israël risque de perdre avec Hosni Moubarak son dernier «ami» dans la région au moment où les relations avec l'ancien allié turc traversent une crise aiguë. L'inquiétude est d'autant plus vive que le soulèvement en Égypte a pris le Mossad, les services secrets et l'armée totalement au dépourvu. Le général Avi Kochavi, chef des renseignements militaires, affirmait mardi dernier, au début des manifestations, qu'il n'avait «aucune crainte pour la stabilité du régime égyptien», assurant que les Frères musulmans n'étaient «pas assez organisés pour prendre le pouvoir».

    Nouvelles règles du jeu


    La nomination d'Omar Souleiman comme vice-président a constitué une petite lueur d'espoir. Le «sérieux» de ce général, chef des services de renseignements, qui a effectué de fréquentes visites en Israël - notamment pour renforcer la coopération sécuritaire contre islamistes palestiniens du Hamas, maîtres de la bande de Gaza - est apprécié. Les médias le considèrent comme celui qui pourrait «sauver les meubles». Mais, en privé, les responsables admettent qu'avec cette révolution en Égypte, les règles du jeu ont changé et qu'un «nouvel équilibre stratégique moins favorable à Israël» se met en place. Ils ne cachent pas non plus l'amertume que leur inspire Barack Obama, accusé d'avoir «lâché au pire moment» Hosni Moubarak, un allié de toujours.
    Signe de ces temps difficiles : les militaires israéliens évoquent la nécessité d'augmenter le budget de la Défense pour faire face à une armée égyptienne équipée de pied en cap par les Américains et susceptible de passer sous le contrôle d'un «régime extrémiste». À court terme, l'état-major s'inquiète surtout de l'attitude des militaires égyptiens, qui freinaient jusqu'à présent la contrebande d'armes du Hamas via les tunnels reliant l'Égypte à la bande de Gaza. «Si la surveillance se relâche, il va y avoir un flot ininterrompu de roquettes et de missiles en provenance d'Iran qui menaceront directement tout le sud du pays», dit un responsable.

    Le Figaro

  • #2
    Israel redoute les frères musulmans? Mais quelle blague ! Une éventuelle prise de pouvoir par les intégristes est préférable que de voir à la tête d'un grand pays comme l'Egypte un démocrate comme ElBaradei. Ce dernier a tout fait pour éviter une guerre contre le le dictateur Ahmadinjad, et je ne pense pas qu'il a changé son avis. Par contre avec des intégristes au pouvoir ça signifie qu'ils peuvent les occuper quand ils peuvent, ils peuvent même inventer une histoire pour réoccuper le canal de Suez et assurer ainsi l'acheminement de leur pétrole sans soucis.
    Que ça soit en Égypte ou en Algérie, les occidentaux souhaitent voir tout sauf un démocrate à la tête de ces pays, des dictateurs qui coopèrent comme les familles Ben Ali, Moubarak, Bouteflika, M6 sont le genre qu'ils souhaitent régner, vient par la suite les intégristes qui sont faciles à attaquer et convaincre l'opinion internationale de les rejoindre à "construire" ces pays, à commencer par la construction de gazoducs ...etc.
    Pas à la tique ..

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