Bonjour, est-ce une bonne façon de protéger la société saoudienne ?
Par contre importer le savoir occidental est une bonne stratégie.
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Près de 5 000 jeunes Saoudiens sont actuellement inscrits dans les universités américaines, et les demandes de visa explosent. Certains y voient un facteur de "déculturation" pour l'identité saoudienne. D'où l'augmentation du nombre de bourses d'études pour les pays asiatiques et l'invitation faite aux universités étrangères d'installer des filiales sur le sol arabe.
"L'intérêt des étudiants saoudiens pour des études aux Etats-Unis est en augmentation", constate le quotidien saoudien ArabNews en citant les chiffres donnés par l'ambassadeur américain à Riyad. "L'année dernière, les demandes de visa sont passées de 16 000 à 26 000", note ce dernier en insistant sur l'intérêt de ces échanges humains pour l'amélioration des échanges commerciaux entre les deux pays.
Toutefois, l'octroi de bourses pour un séjour à l'étranger fait l'objet d'un débat récemment lancé par une série d'articles de presse, notamment dans le quotidien Al-Watan : "Après avoir grandi au sein de la société conservatrice saoudienne, ces étudiants jeunes et fragiles se retrouvent d'un coup exposés à l'environnement occidental où ils vivent dans le dépaysement physique et intellectuel. Tout ce qu'ils y apprennent, pour le meilleur et pour le pire, aura des répercussions sur nous au moment où ils reviendront en Arabie Saoudite pour y prendre leur part dans l'édification de notre société."
Par conséquent, il faut s'assurer que "les amarres morales et intellectuelles ne soient pas rompues. L'attaché culturel de l'ambassade saoudienne au Caire a récemment inauguré une pratique dont le ministère de l'Education saoudien encourage la généralisation à d'autres pays. Elle consiste à réunir, une fois par mois, tous les étudiants saoudiens des deux sexes présents au Caire pour un dîner afin de leur permettre de faire connaissance et d'écouter l'un d'entre eux intervenir sur un sujet en rapport avec leur pays et leur société. Cet intervenant doit aborder les événements couverts par les médias du monde entier. Car les étudiants écoutent naturellement ces médias qui traitent les questions de terrorisme, de réformes politiques, de droits de l'homme et du choc des civilisations d'un point de vue qui n'est pas forcément le bon. L'intervenant doit donc être en phase avec la mentalité de son public et être capable de répondre aux questions qu'il pourra poser à propos de ces sujets."
La sute...
Par contre importer le savoir occidental est une bonne stratégie.
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Près de 5 000 jeunes Saoudiens sont actuellement inscrits dans les universités américaines, et les demandes de visa explosent. Certains y voient un facteur de "déculturation" pour l'identité saoudienne. D'où l'augmentation du nombre de bourses d'études pour les pays asiatiques et l'invitation faite aux universités étrangères d'installer des filiales sur le sol arabe.
"L'intérêt des étudiants saoudiens pour des études aux Etats-Unis est en augmentation", constate le quotidien saoudien ArabNews en citant les chiffres donnés par l'ambassadeur américain à Riyad. "L'année dernière, les demandes de visa sont passées de 16 000 à 26 000", note ce dernier en insistant sur l'intérêt de ces échanges humains pour l'amélioration des échanges commerciaux entre les deux pays.
Toutefois, l'octroi de bourses pour un séjour à l'étranger fait l'objet d'un débat récemment lancé par une série d'articles de presse, notamment dans le quotidien Al-Watan : "Après avoir grandi au sein de la société conservatrice saoudienne, ces étudiants jeunes et fragiles se retrouvent d'un coup exposés à l'environnement occidental où ils vivent dans le dépaysement physique et intellectuel. Tout ce qu'ils y apprennent, pour le meilleur et pour le pire, aura des répercussions sur nous au moment où ils reviendront en Arabie Saoudite pour y prendre leur part dans l'édification de notre société."
Par conséquent, il faut s'assurer que "les amarres morales et intellectuelles ne soient pas rompues. L'attaché culturel de l'ambassade saoudienne au Caire a récemment inauguré une pratique dont le ministère de l'Education saoudien encourage la généralisation à d'autres pays. Elle consiste à réunir, une fois par mois, tous les étudiants saoudiens des deux sexes présents au Caire pour un dîner afin de leur permettre de faire connaissance et d'écouter l'un d'entre eux intervenir sur un sujet en rapport avec leur pays et leur société. Cet intervenant doit aborder les événements couverts par les médias du monde entier. Car les étudiants écoutent naturellement ces médias qui traitent les questions de terrorisme, de réformes politiques, de droits de l'homme et du choc des civilisations d'un point de vue qui n'est pas forcément le bon. L'intervenant doit donc être en phase avec la mentalité de son public et être capable de répondre aux questions qu'il pourra poser à propos de ces sujets."
La sute...
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