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Début d'une série de grève en Algérie

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  • Début d'une série de grève en Algérie

    Même si la rue semble calme, depuis les émeutes du début janvier, l'Algérie bouillonne également. Une série de grèves doit débuter ce mardi dans tout le pays. Des mouvements du personnel paramédical et de l'éducation qui réclament des augmentations de salaires sont annoncés alors que l'opposition vient d'appeler à une marche le 12 février, à Alger, pour demander «le départ du système».

    Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) veut faire pression sur le ministère de la Santé en assurant le service minimum dans les principaux établissements hospitaliers. Le personnel de l'éducation nationale fait de même en appelant à un rassemblement devant le ministère. Ils réclament notamment une augmentation de salaire et une hausse de la prime de rendement.

    Les chômeurs prévoient pour leur part le 6 février un mouvement de protestation devant le siège du ministère du Travail à Alger où ils comptent déposer une plate-forme de revendications.

    Ces mouvements de grogne interviennent à un moment crucial pour le pays où la révolution en Tunisie comme en Egypte est scrutée par le pouvoir qui craint sérieusement une contagion. La toute nouvelle Coordination nationale pour le changement et la démocratie, qui regroupe des mouvements d'opposition et organisations de la société civile, a appelé à une grande marche dans la capitale le 12 février.

    Manifestations interdites

    Cette coordination, née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début janvier qui ont fait cinq morts et plus de 1000 blessés, revendique la levée de l'état d'urgence, instauré il y a 19 ans, mais surtout «le départ du système».

    La Coordination, dont fait partie le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition) s'attend à ce que l'autorisation des autorités pour cette marche soit refusée. Le ministre algérien de l'Intérieur Dahou Ould Kablia avait rappelé dimanche dernier qu'aucune marche ne sera autorisée par les autorités à Alger, dans un entretien au quotidien francophone Liberté. Le ministre a expliqué que l'interdiction des marches étaient justifiée par des raisons de sécurité.
    Le 22 janvier dernier, une manifestation du parti d'opposition RCD, a été sévèrement réprimée par les autorités. Les heurts entre protestataires et forces de l'ordre ont fait une cinquantaine de blessés dont sept policiers.

    LeParisien.fr
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