Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le guide pratique d’Alger 2006, Un ouvrage de référence

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le guide pratique d’Alger 2006, Un ouvrage de référence

    C’est un Guide et un annuaire complet des adresses et coordonnées utiles.


    Pour paraphraser la préface, on peut, en effet, affirmer qu’à travers cet ouvrage, c’est l’Algérie multiple et féerique qui défile en douceur invitant à un authentique voyage à travers le temps et l’espace.

    Les 48 wilayas du pays y sont présentées, déclinant tour à tour les richesses touristiques et archéologiques, les données économiques, l’état de l’art et de l’artisanat, tout en offrant un annuaire pratique des adresses et coordonnées utiles, dont auront besoin aussi bien le voyageur étranger en visite dans notre pays que le citoyen en déplacement, tout en restant un ouvrage de référence pour les étudiants ou les chercheurs.

    Première constatation : techniquement, le livre est bien fait. Agrémenté de cartes de géographie et de magnifiques photos, il invite à la lecture avec plaisir.
    Deuxième constatation : le plan d’ensemble de l’ouvrage a été bien conçu. En page 8 par exemple, vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur l’Algérie, sa monnaie, son drapeau, la densité de sa population, le nombre de communes, les fêtes nationales et religieuses, les indicatifs des wilayas et du téléphone...

    Ensuite, sur pratiquement dix pages, vous trouverez un résumé de tout ce qu’il faut savoir sur la géographie de l’Algérie, son relief, son climat, sa préhistoire, son antiquité marquée par les principales étapes, que sont les périodes punique et phénicienne, l’avènement de l’empire de Massinissa, la résistance de Jugurtha, les règnes de Bocchus, de Boggud, de Juba I, de Hiempsal, de Juba II, roi lettré et raffiné qui fut élevé à Rome et> qui construisit Césarée (Cherchell) après avoir épousé Cléopâtre Séléné, fille d’Antoine (à moins que ce soit César) et de la grande Cléopâtre.
    La vie de tous ces aguellids est décrite ici avec beaucoup de sympathie, et nous prenons plaisir à partager avec les auteurs quelques moments agréables. Cette première partie est complétée par les périodes romaine, vandale et byzantine. La période qui s’ouvre ensuite n’est pas moins intéressante, puisqu’elle commence avec l’avènement de l’Islam et l’arrivée des musulmans en Afrique du Nord, permettant à des personnalités hors pair, comme la Kahina ou Tarik Ibn Zyad d’écrire les pages d’une très belle épopée. Et puis les auteurs font défiler les différentes dynasties . Les Rostémides dont la capitale était Tiaret (Tihert), les Fatimides qui rayonnèrent pendant trois siècles, notamment en Egypte où ils fondèrent Le Caire, les Zirides qui se soumirent aux Abbassides de Baghdad, au point de provoquer la colère des Fatimides qui envoyèrent les Beni Hillal, et enfin, les Hammadites qui fondèrent leur célèbre Kalaâ près de M’sila, avant de s’implanter à Béjaïa.
    Après cet intermède, on vit naître la dynastie des Almoravides, moines austères guidés par Youcef Ibn Techfine venus du Sahara occidental, alors que la rencontre à Béjaïa toujours du jeune Abdelmoumen et de l’imam Ibn Toumert ouvrit la voie à l’avènement de la dynastie des Almohades, qui unifia les différentes contrées d’Afrique dans un vaste empire; aussi grand que celui de l’aguellid Massinissa, avant de voir ce même royaume voler en éclats en trois entités (Hafsides à Tunis, Mérinides à Fès, Zianides à Tlemcen).
    Commence alors un long déclin, marqué par la prise de Mers El Kébir par les Espagnols et l’appel, en 1518, aux frères Barberousse (Aroudj et son frère Kheireddine).
    Le débarquement français à Sidi Fredj, suivi de la prise d’Alger, coïncide avec la décision des Européens au Congrès de Vienne de reprendre le contrôle de la Méditerranée. Qui dit colonisation, dit résistance, celle de l’émir Abd El-Kader fut parmi les plus héroïques. Le mouvement nationaliste, né au début du XXe siècle, connaîtra plusieurs dates et des militants aguerris qui se sacrifieront pour l’indépendance du pays.
    Telles sont les principales haltes historiques, telles qu’on peut les lire dans l’introduction, le reste sera à découvrir dans la présentation des différentes wilayas. A tout seigneur, tout honneur, c’est Alger la capitale qui ouvre le bal. Au début de chaque chapitre, sont indiqués la superficie de la wilaya, la population, le nombre de daïras et de communes, le climat, la vocation de la wilaya , les indicatifs administratif et téléphonique. Un survol historique permet de situer la wilaya dans le temps. Alger, par exemple, était Icosium, ou l’île aux mouettes dans l’Antiquité. Siècle après siècle, la ville a évolué, connu les périodes romaine, vandale, puis l’installation de la tribu des Mezghena.


    vec de belles photos à l’appui, le guide présentera les principaux sites et monuments de la capitale : la Casbah, Dar Hassan Pacha, Dar el Kadi, le palais Mustapha Bacha, Dar El Hamra, Dar Aziza ... On fera également connaissance avec les musées, les mosquées, les églises, etc. Le même topo sera respecté pour les différentes wilayas, le guide allant au fond des choses pour aborder l’artisanat, le folklore, les sites archéologiques ou naturels.

    - L'Expression
Chargement...
X