Abdelaziz Belkhadem est loin d’en avoir fini avec la protestation au sein du FLN. Dans une déclaration publiée hier dans la presse et signée par 164 militants du parti – dont Abdelkrim Abada, Mahmoud Khoudri, El Hadi Khaldi, Abdelmadjid Cherif, Mohamed Bourayou –, les néo-redresseurs réaffirment que l’ex-parti unique vit «une crise multidimensionnelle très profonde».
Une crise qu’ils déclinent en six chapitres articulés notamment sur l’identité politique du parti, son organisation et son fonctionnement. Les protestataires reviennent sur le dernier congrès du FLN, qualifié de «congrès-foire», qui a vu de «nombreux dépassements» tout au long de son déroulement, lesquels dépassements ont été précédés par des assemblées générales au niveau local, durant lesquelles les délégués aux assises ont été désignés selon les accointances politiques, dénonce-t-on en substance.
Le responsable ? Abdelaziz Belkhadem, selon les signataires. Celui-là même dont le règne est marqué par, entre autres manquements, «l’égoïsme, le clientélisme, l’allégeance aux personnes au détriment des idées, l’arbitraire et la complaisance dans la désignation des militants aux postes de responsabilité». Il y a ensuite, épinglent encore les néo-redresseurs, que Belkhadem a présidé lui-même un congrès ordinaire alors que son mandat à la tête du parti était statutairement arrivé à terme. «Chose inédite dans l’histoire des congrès du FLN», remarque-t-on.
Contrairement à l’assurance affichée par Belkhadem, qui a toujours nié que le parti vivait une véritable crise, l’on défend par ailleurs que la base militante reste agitée par la protestation, au moment où le secrétaire général multiplie les «conférences de presse spectacles» et ne se gêne pas d’engager le parti dans «des causes majeures» sans consultation préalable avec les militants et les cadres.
Quelles causes majeures ?
Le document n’en révèle rien. Ce constat fait, les rédacteurs du document passent aux propositions, à savoir la constitution d’une commission avec pour mission d’assainir la liste du comité central des «intrus et des arrivistes» ; charger le comité central dûment «assaini» de restructurer les instances du parti en respectant les «préceptes de la démocratie» ; enfin, l’organisation d’une conférence nationale des cadres du parti qui devra discuter de la perspective éventuelle d’aller vers un congrès extraordinaire.
M. S.
Une crise qu’ils déclinent en six chapitres articulés notamment sur l’identité politique du parti, son organisation et son fonctionnement. Les protestataires reviennent sur le dernier congrès du FLN, qualifié de «congrès-foire», qui a vu de «nombreux dépassements» tout au long de son déroulement, lesquels dépassements ont été précédés par des assemblées générales au niveau local, durant lesquelles les délégués aux assises ont été désignés selon les accointances politiques, dénonce-t-on en substance.
Le responsable ? Abdelaziz Belkhadem, selon les signataires. Celui-là même dont le règne est marqué par, entre autres manquements, «l’égoïsme, le clientélisme, l’allégeance aux personnes au détriment des idées, l’arbitraire et la complaisance dans la désignation des militants aux postes de responsabilité». Il y a ensuite, épinglent encore les néo-redresseurs, que Belkhadem a présidé lui-même un congrès ordinaire alors que son mandat à la tête du parti était statutairement arrivé à terme. «Chose inédite dans l’histoire des congrès du FLN», remarque-t-on.
Contrairement à l’assurance affichée par Belkhadem, qui a toujours nié que le parti vivait une véritable crise, l’on défend par ailleurs que la base militante reste agitée par la protestation, au moment où le secrétaire général multiplie les «conférences de presse spectacles» et ne se gêne pas d’engager le parti dans «des causes majeures» sans consultation préalable avec les militants et les cadres.
Quelles causes majeures ?
Le document n’en révèle rien. Ce constat fait, les rédacteurs du document passent aux propositions, à savoir la constitution d’une commission avec pour mission d’assainir la liste du comité central des «intrus et des arrivistes» ; charger le comité central dûment «assaini» de restructurer les instances du parti en respectant les «préceptes de la démocratie» ; enfin, l’organisation d’une conférence nationale des cadres du parti qui devra discuter de la perspective éventuelle d’aller vers un congrès extraordinaire.
M. S.
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