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Bonjour, Jean-marc Sylvestre a bien raison sur de nombreux points, pas de croissance durable sans un retour massif des cerveaux et surtout les initiatives ne peuvent venir, que de la part des entrepreneurs.
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L’aisance financière dont jouit actuellement l’Algérie, issue de la rente pétrolière, doit être impérativement utilisée à bon escient. Le bon usage de cette manne née de la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux consiste dans le financement des investissements dans des domaines comme la recherche, l’innovation, les infrastructures de base, voire dans des projets structurants.
C’est là, le message qu’a lancé le chroniqueur économiste français, Jean-Marc Sylvestre, au cours d’une conférence sur la mondialisation qu’il a animée hier à Alger. Rappelant l’avis de certains organismes internationaux dont la Coface, il estime que l’Algérie est sur le bon chemin de redressement. Cela était possible, selon lui, grâce aux progrès réalisés liés à la politique économique prônée et aux réformes multisectorielles en cours. “Il faut que toutes ces actions se diffusent dans tout le pays”, suggère-t-il. L’Algérie a, avoue-t-il, la chance de prendre part à la mondialisation sur une place confortable. Le confort auquel il fait allusion a trait aux atouts dont le pays dispose.
L’on peut citer, une population nombreuse, jeune et formée. Des avantages nés de ses ressources naturelles inestimables et ses réserves pétrolières. Celles-ci, avertit-il, peuvent représenter une chance, mais aussi une malchance pour le pays. En termes plus clairs, il faut, affirme le journaliste français, trouver des activités de substitution en dehors des recettes pétrolières. Il faut faire appel à ce propos, à l’intelligence du peuple notamment les opérateurs économiques nationaux.
Les investisseurs locaux doivent ainsi prendre le relais. “Les initiatives ne peuvent venir que de la part des entrepreneurs”, argue-t-il. L’État, quant à lui, aura à gagner en se désengageant progressivement de l’économie. C’est à lui que revient le rôle de régulation, du respect de la réglementation juridique et fiscale, de la recherche de la stabilité économique… C’est le meilleur moyen, semble dire M. Sylvestre, afin de rassurer et convaincre les investisseurs étrangers à opter pour la destination Algérie. Les potentialités sont diversifiées et peuvent donner lieu à des actions profitables dans divers secteurs. Il y a, selon lui, beaucoup de marchés à prendre en Algérie. Et ceci ne peut se justifier uniquement par le bon marché de la main-d’œuvre ; un avantage qui peut disparaître du jour au lendemain. Il est opportun, indiquera-t-il, d’exploiter des gisements d’emploi importants tels que le tourisme, mais en lui appropriant un modèle spécifique typiquement algérien. L’agriculture algérienne est, également à même d’approvisionner toute une partie de l’Europe du Nord.
Les initiatives ne peuvent venir que de la part des entrepreneurs”, Ce qui engendrera beaucoup de valeur ajoutée pour le pays. L’autre aspect abordé par le chroniqueur français est le rapatriement des cerveaux de l’Algérie. “Il n’est pas normal qu’il y ait autant de médecins algériens dans les hôpitaux français, pour ne citer que le domaine de la médecine. Il faut inciter ces cadres à revenir au pays et leur offrir toutes les conditions nécessaires qui leur permettront de mieux exercer leur métier”. Par ailleurs, l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lui donnera accès, confirme-t-il, à un marché mondial dans des positions aussi équitables que celles des autres membres. L’OMC obligera, en outre, l’Algérie à observer une certaine discipline qu’elle ne pourrait maintenir toute seule en termes de gestion, de régulation, de contrôle…
Badreddine K.
http://www.liberte-***********/edit.php?id=55770
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L’aisance financière dont jouit actuellement l’Algérie, issue de la rente pétrolière, doit être impérativement utilisée à bon escient. Le bon usage de cette manne née de la hausse des cours du pétrole sur les marchés internationaux consiste dans le financement des investissements dans des domaines comme la recherche, l’innovation, les infrastructures de base, voire dans des projets structurants.
C’est là, le message qu’a lancé le chroniqueur économiste français, Jean-Marc Sylvestre, au cours d’une conférence sur la mondialisation qu’il a animée hier à Alger. Rappelant l’avis de certains organismes internationaux dont la Coface, il estime que l’Algérie est sur le bon chemin de redressement. Cela était possible, selon lui, grâce aux progrès réalisés liés à la politique économique prônée et aux réformes multisectorielles en cours. “Il faut que toutes ces actions se diffusent dans tout le pays”, suggère-t-il. L’Algérie a, avoue-t-il, la chance de prendre part à la mondialisation sur une place confortable. Le confort auquel il fait allusion a trait aux atouts dont le pays dispose.
L’on peut citer, une population nombreuse, jeune et formée. Des avantages nés de ses ressources naturelles inestimables et ses réserves pétrolières. Celles-ci, avertit-il, peuvent représenter une chance, mais aussi une malchance pour le pays. En termes plus clairs, il faut, affirme le journaliste français, trouver des activités de substitution en dehors des recettes pétrolières. Il faut faire appel à ce propos, à l’intelligence du peuple notamment les opérateurs économiques nationaux.
Les investisseurs locaux doivent ainsi prendre le relais. “Les initiatives ne peuvent venir que de la part des entrepreneurs”, argue-t-il. L’État, quant à lui, aura à gagner en se désengageant progressivement de l’économie. C’est à lui que revient le rôle de régulation, du respect de la réglementation juridique et fiscale, de la recherche de la stabilité économique… C’est le meilleur moyen, semble dire M. Sylvestre, afin de rassurer et convaincre les investisseurs étrangers à opter pour la destination Algérie. Les potentialités sont diversifiées et peuvent donner lieu à des actions profitables dans divers secteurs. Il y a, selon lui, beaucoup de marchés à prendre en Algérie. Et ceci ne peut se justifier uniquement par le bon marché de la main-d’œuvre ; un avantage qui peut disparaître du jour au lendemain. Il est opportun, indiquera-t-il, d’exploiter des gisements d’emploi importants tels que le tourisme, mais en lui appropriant un modèle spécifique typiquement algérien. L’agriculture algérienne est, également à même d’approvisionner toute une partie de l’Europe du Nord.
Les initiatives ne peuvent venir que de la part des entrepreneurs”, Ce qui engendrera beaucoup de valeur ajoutée pour le pays. L’autre aspect abordé par le chroniqueur français est le rapatriement des cerveaux de l’Algérie. “Il n’est pas normal qu’il y ait autant de médecins algériens dans les hôpitaux français, pour ne citer que le domaine de la médecine. Il faut inciter ces cadres à revenir au pays et leur offrir toutes les conditions nécessaires qui leur permettront de mieux exercer leur métier”. Par ailleurs, l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lui donnera accès, confirme-t-il, à un marché mondial dans des positions aussi équitables que celles des autres membres. L’OMC obligera, en outre, l’Algérie à observer une certaine discipline qu’elle ne pourrait maintenir toute seule en termes de gestion, de régulation, de contrôle…
Badreddine K.
http://www.liberte-***********/edit.php?id=55770
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