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Une synagogue et des écoles attaquées en Tunisie

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  • Une synagogue et des écoles attaquées en Tunisie

    Les Tunisiens soupçonnent les bandes armées qui ont fait leur apparition dans le pays de travailler pour l'ancien pouvoir.

    Plus de deux semaines après la fuite du président Zine ben Ali sous la pression de la rue, le 14 janvier, l'armée a dû intervenir ce mardi pour faire fuir des hommes armés, que des Tunisiens soupçonnent de travailler pour l'ancien pouvoir.
    Les grandes manifestations ont cessé ces derniers jours dans le pays, le remaniement opéré le 27 janvier par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi ayant calmé l'opinion publique. Mais des actes de sabotage ou d'intimidation ont été signalés.
    Le porte-parole de la communauté juive de Tunisie, l'une des plus importantes d'Afrique du Nord, a condamné l'incendie criminel d'une synagogue à Gabès, dans le sud du pays, dans la nuit de lundi à mardi.

    Je crois que ceux qui l'ont commis cherchent à créer des divisions entre les juifs et les musulmans de Tunisie qui vivent en paix depuis des décennies", a déclaré Peres Trabelsi.
    La communauté juive tunisienne est rarement la cible d'attaques. La dernière, revendiquée par Al Qaïda, remonte à 2002, contre la synagogue de l'île de Djerba. Elle avait fait 21 morts, dont plusieurs touristes allemands.
    Autre indice d'une dégradation de la sécurité, l'armée a dû procéder à des tirs de sommation pour disperser des bandes de jeunes gens armés qui s'en sont pris à deux écoles de Carthage, banlieue riche au nord-est de la capitale, terrorisant les élèves.
    Ce lundi déjà, des jeunes munis de couteaux et de bâtons avaient semé la peur dans les rues de Kasserine, dans le centre du pays, incendiant des bâtiments et harcelant les habitants.
    Comités d'autodéfense à Tunis
    Ce samedi, dans le centre de Tunis, des bandes de jeunes avaient dispersé un rassemblement de femmes tunisiennes. Ils ont été pourchassés sur l'avenue Habib-Bourguiba par des commerçants organisés en comités d'autodéfense, également armés de couteaux et de bâtons.
    Certains commerçants estiment que ces bandes sont formées par d'anciens partisans du RCD, ex-parti tout puissant du président Ben Ali, ou par des jeunes gens payés pour créer le chaos.
    "Nous sommes là pour essayer de rassurer la population. Nous la protégerons", a déclaré un militaire dans un véhicule blindé positionné devant une école de la capitale.
    Ben Ali, ministre de l'Intérieur avant de prendre le pouvoir en 1987, disposait d'un vaste réseau de policiers et d'informateurs qui n'a pas été démantelé depuis la "révolution de jasmin".
    Un petit nombre de partisans armés de Ben Ali est sans doute encore présent dans le pays


    De sources diplomatiques, on estime que sa garde présidentielle a été dispersée ou éliminée, mais qu'un petit nombre de ses partisans armés est sans doute encore présent dans le pays.
    Selon Bacre Waly Ndiaye, le chef d'une mission des Nations unies dépêchée sur place, 147 personnes sont mortes et 510 autres ont été blessées dans le soulèvement populaire en Tunisie.
    Bacre Waly Ndiaye a ajouté au cours d'une conférence de presse que 72 autres personnes étaient mortes durant des mutineries survenues dans les prisons tunisiennes durant ces événements, qui ont débuté le 17 décembre.
    "Le principal secteur à réformer est celui des forces de sécurité, qui doivent travailler pour le peuple, pas contre lui", a déclaré le haut fonctionnaire sénégalais. "Le système de sécurité doit être au coeur du processus de réforme. Il faut limiter la place de la police d'Etat."
    Le gouvernement intérimaire s'est engagé à enquêter sur les décès et blessures survenus durant cette révolution et les huit membres de la mission de l'Onu lui fournissent aide et conseils.
    Le cabinet de transition a également promis de récupérer les avoirs de la famille Ben Ali en Tunisie et à l'étranger.
    L'Union européenne a gelé les biens en Europe de l'ancien président et ses proches. La France a saisi mardi à l'aéroport du Bourget un avion privé appartenant à la famille du chef de l'Etat déchu.

    Par LEXPRESS.fr avec REUTERS

  • #2
    La ca sent la manipulation ..... Les tunisiens ont tjrs ete un exemple de tolérance. Ces actes ne sont que de la manipulation.

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