De toutes les révolutions touchant à L’Algérie Ancienne, et dans tous les domaines, la révolte de Tacfarinas est certainement celle dont le dossier _sources et bibliographies _est le moins considérable. C’est évidemment paradoxal pour une révolte qui menaça sérieusement la pax Romana et qui, sur sept années, allait constituer l’un des plus grands affrontements militaires en Bèrbérie. Jamais dit-on ,affront à l, empereur et au peuple romain ne fut plus sensible à Tibère que celui de ce “déserteur” , et de ce “brigand” qui prétendait traiter en puissance ennemie .De cela il faut comprendre que l’évènement était grand, mais malheureusement les sources sont insuffisantes pour essayer de retracer l’histoire complète d’un personnage , qui pourtant -ses exploits le prouvent - se révéla d’une si prodigieuse capacité de combat et surtout d’une telle autorité souveraine pour marquer de son empreinte une résistance modèle à l’ordre romain sous l’Empire . Son épopée fut simplement mentionnée par Tacite, cet historien romain élevé dans le culte impérial (60-130 Après JC ) , qui donne , d’ailleurs , quelques indications sur la révolte de ce chef berbère. Nous somme donc tentés, en lisant le texte de Tacite de faire la distinction entre le parti pris de l’auteur Romain, qui se passe de tout commentaire, et ce qu’on pourrait déduire comme lecture objective des évènements qu’anima Tacfarinas. Il est évident, qu’a travers cet essai, notre intérêt est de faire sortir toutes les informations capables de nous aider à connaître les principaux éléments de cette histoire, et par conséquent contribuer a ces séries d’Éclaircissements, lesquels deviennent indispensables pour le cas Tacfarinas. . Pour ce faire nous allons retourner aux Annales de l’historien qui présente le chef Numide et les origines de l’insurrection :
“Cette même année (17 après JC) , la guerre éclata en Afrique : Tacfarinas était à la tête des rebelles . C’était un Numide qui avait d’abord servi comme soldat auxiliaire dans les troupes, puis déserta. Il commença par rassembler des vagabonds et des brigands et les mène piller et faire du butin. En suite, suivant la coutume militaire, il les organise en compagnies d’infanterie et en escadrons de cavalerie. Finalement, ce n’est plus le chef d’une bande désordonnées, mais le voici général des MUSSULAMES “. Dans ce chapitre (II, 52) L, appellation Mussulames est le fil conducteur qui pourrait nous amener à connaître un peu plus sur l’homme, sur sa révolte et sur sa tribu . La relation Mussulames Tacfarinas parait indissociable et on est face à un peuple qui a élu un de ses membres comme chef capable de le guider dans son combat pour la justice et pour la liberté.
“Cette même année (17 après JC) , la guerre éclata en Afrique : Tacfarinas était à la tête des rebelles . C’était un Numide qui avait d’abord servi comme soldat auxiliaire dans les troupes, puis déserta. Il commença par rassembler des vagabonds et des brigands et les mène piller et faire du butin. En suite, suivant la coutume militaire, il les organise en compagnies d’infanterie et en escadrons de cavalerie. Finalement, ce n’est plus le chef d’une bande désordonnées, mais le voici général des MUSSULAMES “. Dans ce chapitre (II, 52) L, appellation Mussulames est le fil conducteur qui pourrait nous amener à connaître un peu plus sur l’homme, sur sa révolte et sur sa tribu . La relation Mussulames Tacfarinas parait indissociable et on est face à un peuple qui a élu un de ses membres comme chef capable de le guider dans son combat pour la justice et pour la liberté.
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