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Algérie: 3 ans pour tuer les hydres

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  • Algérie: 3 ans pour tuer les hydres

    Plus que trois ans pour que les Algériens puissent choisir autre chose qu'entre le choléra et la peste.
    Bonsoir, plus que 3 ans pour tuer les hydres et si les objectifs ne sont pas atteint qui sera le candidat surprise ?
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    La deuxième année du mandat de Bouteflika s'achève aujourd'hui. Plusieurs de ses promesses électorales ont été concrétisées. Particulièrement, sa démarche de réconciliation nationale et plus généralement la mise en place des financements nécessaires à la traduction dans les faits de son programme économique et social.

    Si, pour le premier volet, les partis de l'Alliance ne cessent de répéter qu'il s'agit d'une réalisation majeure, pour le second, dont le budget avoisine les 100 milliards de dollars, les promesses de réalisation n'ont d'égal que les retards constatés ici et là. La difficulté dans la réalisation de dizaines de milliers de projets d'infrastructures de base, d'écoles et autres hôpitaux est liée à l'absence d'entreprises à même de les mettre en oeuvre. Une difficulté qui s'accompagne de celle intrinsèque au système de gouvernance en Algérie.

    Un système qui a réussi la gageure d'ériger la bureaucratie algérienne en frein le plus important à toutes les réformes possibles.

    Au moment où les oppositions politiques se révèlent dérisoires, les freins au programme présidentiel semblent se trouver au sein même des partis censés le défendre et le mettre en oeuvre. Ces derniers étant aux commandes de la majorité des ministres et des collectivités locales.

    La loi de finances a été adoptée en décembre 2005. Les autorisations de programmes et les crédits de paiements sont mis en place et ont été notifiés par le ministère des Finances. Pourtant, les chantiers sont laissés en plan, les mises en demeure pour faire en sorte que les chantiers soient renforcés en moyens humains et matériels ne dépassent pas la dizaine. Le laisser-aller semble être la règle pour tous les projets comme si l'Algérie avait en plus du pétrole du temps pour se développer.

    Beaucoup parmi les responsables politiques et bureaucratiques considèrent que la redistribution de la rente doit se faire au niveau de l'amélioration de la consommation plutôt qu'au niveau de celle de l'environnement économique. Une politique qui veut perpétuer le poids de la fonction publique dans l'économie algérienne en lieu et place d'une plus grande fluidité pour les investissements productifs.

    Le mal bureaucratique n'a d'équivalent que celui du terrorisme qui a sévi et continue de sévir. Les freins à la modernisation d'un certain courant de pensée sont de moindre importance que ceux de l'appareil bureaucratique. Peu de choses ont été faites pour réduire son poids. La réforme de l'Etat, longtemps annoncée, n'a, semble-t-il, pas connu un début d'application. Il s'agit pourtant d'une des plus importantes réformes que doit connaître l'Etat algérien s'il veut sortir d'un jacobinisme étroit et contre-productif.

    Il reste encore trois années pour que le mandat de Abdelaziz Bouteflika s'achève. Trois ans pour tuer les hydres qui empêchent les Algériens de rejoindre l'universalité. Trois ans pour faire en sorte que les conservatismes de toutes sortes, islamisme politique ou appareil bureaucratique, n'appartiennent plus qu'à un passé douloureux mais que la majorité du peuple algérien assume.

    Plus que trois ans pour que les Algériens puissent choisir autre chose qu'entre le choléra et la peste.
    Amine Echikr La Tribune
    8 Avril 2006
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les hydres sont en nous, nous parviendront à quelque chose de tangible seulement quand on aura commencé à nous combattre nous même, nos défauts, nos lourdeurs...

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