Bonsoir, encore une crise de plus, le Moyen Orient c'était devenu une habitude, maintenant on s'attaque a une autre partie du monde, ça ne finira donc jamais !
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Une crise diplomatique a éclaté entre l'Indonésie et l'Australie après l'octroi par Canberra de visas à des Papous «persécutés» dans leur pays.
L'indonésie a rappelé son ambassadeur en Australie. L'octroi par Canberra de visas temporaires à 42 Papous qui ont fui la Papouasie-Occidentale pour «échapper aux persécutions indonésiennes» est à l'origine de cette crise diplomatique. La loi australienne imposait qu'on leur accorde ce titre de séjour en attendant qu'un tribunal ait statué sur leur demande d'asile politique.
Mais cette décision a suscité l'ire du président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, qui a menacé de «réévaluer certains aspects de la coopération sécuritaire» liant les deux pays depuis les attentats de Bali d'octobre 2002. «Les Australiens nous demandent d'empêcher l'infiltration de terroristes sur leur territoire mais ils accueillent des groupes qui menacent l'intégrité du nôtre», explique en aparté un membre du staff présidentiel.
Les Indonésiens sont encore traumatisés par la perte du Timor-Oriental, une île qui a accédé à l'indépendance en 1999 après une intervention des Nations unies appuyée par l'armée australienne. Ils redoutent que le scénario se répète en Papouasie-Occidentale, une région annexée par Jakarta en 1964. Comme les Timorais, les Papous sont des Mélanésiens convertis au christianisme qui se sentent étrangers à l'Indonésie, dont 85% des 230 millions d'habitants sont malais et musulmans. Ils bénéficient du soutien d'Eglises américaines et d'associations laïques australiennes qui exercent des pressions sur leur gouvernement pour internationaliser la «question papoue.» Leurs chances d'y parvenir dans un avenir proche sont cependant très faibles. «Canberra et Washington veulent ménager Yudhoyono, qu'ils considèrent comme un allié objectif», estime un diplomate anglo-saxon.
La suite...
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Une crise diplomatique a éclaté entre l'Indonésie et l'Australie après l'octroi par Canberra de visas à des Papous «persécutés» dans leur pays.
L'indonésie a rappelé son ambassadeur en Australie. L'octroi par Canberra de visas temporaires à 42 Papous qui ont fui la Papouasie-Occidentale pour «échapper aux persécutions indonésiennes» est à l'origine de cette crise diplomatique. La loi australienne imposait qu'on leur accorde ce titre de séjour en attendant qu'un tribunal ait statué sur leur demande d'asile politique.
Mais cette décision a suscité l'ire du président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, qui a menacé de «réévaluer certains aspects de la coopération sécuritaire» liant les deux pays depuis les attentats de Bali d'octobre 2002. «Les Australiens nous demandent d'empêcher l'infiltration de terroristes sur leur territoire mais ils accueillent des groupes qui menacent l'intégrité du nôtre», explique en aparté un membre du staff présidentiel.
Les Indonésiens sont encore traumatisés par la perte du Timor-Oriental, une île qui a accédé à l'indépendance en 1999 après une intervention des Nations unies appuyée par l'armée australienne. Ils redoutent que le scénario se répète en Papouasie-Occidentale, une région annexée par Jakarta en 1964. Comme les Timorais, les Papous sont des Mélanésiens convertis au christianisme qui se sentent étrangers à l'Indonésie, dont 85% des 230 millions d'habitants sont malais et musulmans. Ils bénéficient du soutien d'Eglises américaines et d'associations laïques australiennes qui exercent des pressions sur leur gouvernement pour internationaliser la «question papoue.» Leurs chances d'y parvenir dans un avenir proche sont cependant très faibles. «Canberra et Washington veulent ménager Yudhoyono, qu'ils considèrent comme un allié objectif», estime un diplomate anglo-saxon.
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