أويحيى يرد على إشاعة التغيير الحكومي:عليكم بالتفريق بين اللوبيا والعدس
Ahmed Ouyahia n’a pas parlé. Mercredi, en marge de la clôture de la session d’automne du Parlement, le premier ministre a évité les journalistes, écartés fermement par son service d’ordre. A un journaliste qui l’interrogeait sur les rumeurs concernant le remaniement ministériel, Ahmed Ouyahia a eu cette réponse en arabe : « Il faut faire la différence entre les lentilles et les haricots secs ». Avant de quitter l’hémicycle. Comprendre : pour Ouyahia, les informations sur le remaniement sont des rumeurs.
Comme le président Bouteflika, Ahmed Ouyahia parle très peu. Mais habituellement, il met à profit ses passages au Parlement pour dire quelques phrases aux journalistes. Pas cette fois. Le premier ministre le sait : après les dernières émeutes, la moindre déclaration de sa part ou de la part du président peut constituer une étincelle qui mettrait le feu aux poudres et déclencherait de violentes émeutes dans le pays.
Les ministres comme Dahou Ould Kablia ou Yazid Zerhouni peuvent parler. Leurs propos n’ont aucun impact car aux yeux de l’opinion publique, ils ne sont pas les véritables décideurs. Les deux responsables les plus attendus sont Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia. Mais le président et son premier ministre n’ont visiblement rien de concret à proposer aux Algériens. Du coup, ils font le dos rond. Avec l’espoir que l’orage va passer.
TSA
Ahmed Ouyahia n’a pas parlé. Mercredi, en marge de la clôture de la session d’automne du Parlement, le premier ministre a évité les journalistes, écartés fermement par son service d’ordre. A un journaliste qui l’interrogeait sur les rumeurs concernant le remaniement ministériel, Ahmed Ouyahia a eu cette réponse en arabe : « Il faut faire la différence entre les lentilles et les haricots secs ». Avant de quitter l’hémicycle. Comprendre : pour Ouyahia, les informations sur le remaniement sont des rumeurs.
Comme le président Bouteflika, Ahmed Ouyahia parle très peu. Mais habituellement, il met à profit ses passages au Parlement pour dire quelques phrases aux journalistes. Pas cette fois. Le premier ministre le sait : après les dernières émeutes, la moindre déclaration de sa part ou de la part du président peut constituer une étincelle qui mettrait le feu aux poudres et déclencherait de violentes émeutes dans le pays.
Les ministres comme Dahou Ould Kablia ou Yazid Zerhouni peuvent parler. Leurs propos n’ont aucun impact car aux yeux de l’opinion publique, ils ne sont pas les véritables décideurs. Les deux responsables les plus attendus sont Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia. Mais le président et son premier ministre n’ont visiblement rien de concret à proposer aux Algériens. Du coup, ils font le dos rond. Avec l’espoir que l’orage va passer.
TSA
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