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L’insoutenable odeur putride du dictateur qui n’en finit pas de finir !

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  • L’insoutenable odeur putride du dictateur qui n’en finit pas de finir !

    Algérie. Marche du 12 février prochain. La demande d’autorisation
    a été déposée hier. Et le ministère de l’Intérieur a répondu
    «Non !»…
    … avant-hier !
    Que c’est moche un dictateur qui s’accroche à son trône. Il s’en dégage une odeur insoutenable de putréfaction. De ces odeurs qui vous prennent à la gorge et qui n’incitent qu’à foutre le feu purificateur dans le tas, afin de débarrasser la terre de ses relents infects. On pense que l’immonde potentat va ramasser ses affaires, ses couches 3e âge et enfin rentrer chez lui, dégager de là, et lui, non. Lui rampe presque aux pieds du fauteuil, s’y agrippe avec des doigts encore rougis par le sang des répressions qu’il a ordonnées et crie que combattant hier, il demeure combattant aujourd’hui et ira au bout. Au bout de son peuple ? Impossible mission, guerre perdue d’avance. Que c’est pitoyable un dictateur qui ne comprend pas les cris de la rue. Qui fait semblant de ne pas les comprendre. Il se fait appeler par les grands de ce monde, se fait sermonner, raccroche le téléphone, essuie sa face encore enduite d’urine et revient se planter devant «ses administrés» pour leur dire qu’il ne lâche pas. Qu’il ne lâchera pas encore. Qu’il ne veut pas lâcher. Bon Dieu ! Il y a de la limace diarrhéique dans un dictateur qui s’accroche à son trône. Les traces d’incontinence appellent furieusement à la grosse lessive, au nettoyage sévère. Les bennes à ordures sont déjà là, les serpillières, les bidons de détergents et les jets à grande pression en position, et lui, le dictateur, pleurniche qu’il ne veut que le bien de son pays, qu’il ne partira qu’avec le sentiment du devoir accompli. Tous les dictateurs de la planète se ressemblent dans leur, hélas, trop lente décomposition mortifère. Ils n’en finissent pas de finir. Ils éternisent leur départ. Ils jouent les prolongations sur des stades jonchés de cadavres, leurs victimes. Dieu que c’est sale un dictateur qui s’accroche aux basques de l’histoire et dont les revers sont autant de gifles qu’il ne ressent même plus tellement ses joues sont flétries, inertes, de l’inertie de la mort proche. Je n’ai qu’une envie, tellement c’est gerbant, c’est d’éteindre cette foutue télévision pour ne plus voir ses flicaillons envoyés par le dictateur foutre le barouf place Ettah'rir, au Caire, et y semer la zizanie, la division. C’est moche, un dictateur qui s’accroche à son trône. Tous les dictateurs de cette terre se ressemblent de mocheté partagée. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    Les dictateurs sont malades dans leurs têtes. Ils sont convaincus qu'ils sont grands, beaux, intelligents, salutaires et appréciés par leurs peuples. Sans eux leurs peuples seraient condamnés à la misère et à la guerre civile.
    C'est pour cela qu'ils veulent rester au pouvoir. Ils s'y accrochent au péril de leur vie. Ceux qui les contestent sont les ennemis de la nation et leurs complots sont commandités de l'extérieur.
    La démocratie? Bien sûr, mais pas n'importe laquelle. Comme ce fut le cas en Corée, le président est le père affectueux de la nation. Il sait mieux que quiconque veiller sur son peuple, le protéger, pourvu qu'il reste obéissant et soumis.
    C'est la démocratie populaire où le Pouvoir décide pour le peuple. Dans l'intérêt du peuple, il décide de lui choisir un bon président, tellement bon qu'il devient irremplaçable jusqu'à sa mort.

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    • #3
      Si vous remarquez, Moubarak lors de ses discours utilise le mot 'el Soulta' au lieu de 'el Riâssa'.

      'El Soulta' ne vient t-il pas du mot 'Soultane' qui veut dire roi ?
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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