Pour ceux que les fêtes de fin d’année ont conduit dans la capitale ocre, grandes ont été les surprises plutôt désagréables de se retrouver dans une ville qui a tout perdu de son charme d’antan.
Urbanisation galopante, pollution, embouteillages et problèmes de stationnement insolubles, harcèlement des touristes y compris les nationaux, insécurité, arnaque sur les prix affichés…autant de balafres sur des cartes postales qui ne parviennent plus à vanter les charmes d’une ville promue au rang de destination mondiale favorite des gens qui comptent et des jet-setters.
L’appât du gain facile a perverti les mentalités et les comportements : prenons au hasard l’exemple des taxis dont les chauffeurs vous narguent en vous expliquant, quand ils daignent le faire, qu’ils sont occupés, alors qu’en fait ils préfèrent aller se pointer près des hôtels 5 étoiles dans l’espoir d’avoir des clients plus intéressants que les nationaux. Que dire également de ces bazaristes qui affichent clairement leur préférence pour les devises étrangères et tant pis pour notre monnaie nationale.
Le plus déconcertant dans cette ville aux mille facettes exotiques c’est que nous avons l’impression qu’il n’y a aucun contrôle et que vous perdriez votre temps à vouloir en chercher. De même, il serait vain de trouver une logique aux prix fantaisistes affichés au gré des étalages, tout comme il serait aléatoire de vouloir trouver un sens aux différentes qualités proposées pour le même produit artisanal.
Toujours à propos de prix et tarifs, il est permis de s’interroger sur ces établissements de Gueliz, qui taxent le client de 40 dhs pour un simple café alors que dans le même périmètre, votre addition à trois zéros dans quelques restaurants bien connus vous donnera le tournis.
Côté mœurs, il serait bien évidemment superflu de revenir sur ce qui se passe en public et derrière les murs de ryads connus pour les activités peu orthodoxes qui s’y déroulent. Prostitution de mineurs, pédophilie, trafics de drogue dont les dures qui ont fait leur apparition avec l’arrivée dans la ville de trafiquants en tous genres , nullement inquiétés, dont de nombreux recherchés à l’étranger et qui trouvent refuge dans cette ville si accueillante et peu regardante sur les pédigrées d’individus louches que la ville a su adopter sans trop se pencher sur leurs parcours.
Pourtant Marrakech continuera d’attirer des touristes et de faire le plein à intervalles réguliers, de même que le choix continuera à se poser sur elle pour les personnes soucieuses d’y acquérir une résidence secondaire. Il y a dans cela une part de vrai, tout comme il est vrai que la plus belle femme du monde n’a que ce qu’elle a. Force est de constater que Marrakech perd de sa beauté et de son âme au fil des ans sans que rien ne vienne mettre fin aux différents maux qui la défigure.
Jalil Nouri pour actu-maroc.com
MERCREDI, 02 FÉVRIER 2011
Urbanisation galopante, pollution, embouteillages et problèmes de stationnement insolubles, harcèlement des touristes y compris les nationaux, insécurité, arnaque sur les prix affichés…autant de balafres sur des cartes postales qui ne parviennent plus à vanter les charmes d’une ville promue au rang de destination mondiale favorite des gens qui comptent et des jet-setters.
L’appât du gain facile a perverti les mentalités et les comportements : prenons au hasard l’exemple des taxis dont les chauffeurs vous narguent en vous expliquant, quand ils daignent le faire, qu’ils sont occupés, alors qu’en fait ils préfèrent aller se pointer près des hôtels 5 étoiles dans l’espoir d’avoir des clients plus intéressants que les nationaux. Que dire également de ces bazaristes qui affichent clairement leur préférence pour les devises étrangères et tant pis pour notre monnaie nationale.
Le plus déconcertant dans cette ville aux mille facettes exotiques c’est que nous avons l’impression qu’il n’y a aucun contrôle et que vous perdriez votre temps à vouloir en chercher. De même, il serait vain de trouver une logique aux prix fantaisistes affichés au gré des étalages, tout comme il serait aléatoire de vouloir trouver un sens aux différentes qualités proposées pour le même produit artisanal.
Toujours à propos de prix et tarifs, il est permis de s’interroger sur ces établissements de Gueliz, qui taxent le client de 40 dhs pour un simple café alors que dans le même périmètre, votre addition à trois zéros dans quelques restaurants bien connus vous donnera le tournis.
Côté mœurs, il serait bien évidemment superflu de revenir sur ce qui se passe en public et derrière les murs de ryads connus pour les activités peu orthodoxes qui s’y déroulent. Prostitution de mineurs, pédophilie, trafics de drogue dont les dures qui ont fait leur apparition avec l’arrivée dans la ville de trafiquants en tous genres , nullement inquiétés, dont de nombreux recherchés à l’étranger et qui trouvent refuge dans cette ville si accueillante et peu regardante sur les pédigrées d’individus louches que la ville a su adopter sans trop se pencher sur leurs parcours.
Pourtant Marrakech continuera d’attirer des touristes et de faire le plein à intervalles réguliers, de même que le choix continuera à se poser sur elle pour les personnes soucieuses d’y acquérir une résidence secondaire. Il y a dans cela une part de vrai, tout comme il est vrai que la plus belle femme du monde n’a que ce qu’elle a. Force est de constater que Marrakech perd de sa beauté et de son âme au fil des ans sans que rien ne vienne mettre fin aux différents maux qui la défigure.
Jalil Nouri pour actu-maroc.com
MERCREDI, 02 FÉVRIER 2011
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