Bonsoir, le rail va booster les investissement futur et changer la vie des Algériens.
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La rénovation de tous les tronçons, qui s‘étendent sur 4200 km
Le rail en Algérie va être modernisé de fond en comble avec l’acquisition de 30 trains de dernière génération et la rénovation de tous les tronçons, qui s‘étendent sur 4200 km.
C’est ce qu’a indiqué Abdelhamid Lahaïmia, P-DG de la SNTF, au cours de son intervention, hier, à la Radio nationale. Avec une enveloppe de 7 milliards de dollars consacrée à la modernisation des infrastructures ferroviaires, le rail va être revu entièrement. En premier lieu, il s’agit de la réalisation des lignes électrifiées, pilotées par de grands groupes internationaux. Dans ce cadre, l’ouverture des plis relatifs à ces projets sera effectuée le 29 mai prochain.
Pour rappel, l’appel d’offres international lancé, il y a quelques mois, a retenu en présélection de grandes entreprises, à savoir Bechtel, Astaldi, Bouygues et Pizzarotti. Pour leur part, Alstom et Siemens ont été présélectionnés pour l’électrification du réseau Est-Ouest. Si ces entreprises étrangères sont définitivement retenues, elles auront en charge la réalisation d’une bonne partie des lignes électrifiées, notamment celle de Khemis - Bordj Bou-Arréridj. Les autres lignes concernées par l’électrification et le doublement de la voie sont Alger - Tizi Ouzou et Ramdane-Djamel - Annaba.
Globalement, le programme d’électrification touchera 2 200 km avec le projet d’achèvement du doublement de la voie entre Alger et Oran, dont 50% des travaux ont été réalisés. Il est à retenir que les lignes à grande vitesse que la SNTF veut déployer seront opérationnelles avec des trains qui rouleront à 220 km par heure. Mais pour ce faire, la SNTF chargera les entreprises étrangères de rénover le parc ferroviaire dont la moitié est en panne. « L’absence d’investissements dans le renouvellement du parc depuis les années 1980 explique cette situation », note M. Lahaïmia.
En effet, le saccage et la dégradation du rail ont causé des pertes en milliards de dinars et une baisse de la clientèle. Selon ce responsable, « il faut réabsorber les usagers par la modernisation de ce mode de transport » sachant que seuls 30 millions d’Algériens sont transportés chaque année.
F. A. Infosoir 11 avril 2006.
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La rénovation de tous les tronçons, qui s‘étendent sur 4200 km
Le rail en Algérie va être modernisé de fond en comble avec l’acquisition de 30 trains de dernière génération et la rénovation de tous les tronçons, qui s‘étendent sur 4200 km.
C’est ce qu’a indiqué Abdelhamid Lahaïmia, P-DG de la SNTF, au cours de son intervention, hier, à la Radio nationale. Avec une enveloppe de 7 milliards de dollars consacrée à la modernisation des infrastructures ferroviaires, le rail va être revu entièrement. En premier lieu, il s’agit de la réalisation des lignes électrifiées, pilotées par de grands groupes internationaux. Dans ce cadre, l’ouverture des plis relatifs à ces projets sera effectuée le 29 mai prochain.
Pour rappel, l’appel d’offres international lancé, il y a quelques mois, a retenu en présélection de grandes entreprises, à savoir Bechtel, Astaldi, Bouygues et Pizzarotti. Pour leur part, Alstom et Siemens ont été présélectionnés pour l’électrification du réseau Est-Ouest. Si ces entreprises étrangères sont définitivement retenues, elles auront en charge la réalisation d’une bonne partie des lignes électrifiées, notamment celle de Khemis - Bordj Bou-Arréridj. Les autres lignes concernées par l’électrification et le doublement de la voie sont Alger - Tizi Ouzou et Ramdane-Djamel - Annaba.
Globalement, le programme d’électrification touchera 2 200 km avec le projet d’achèvement du doublement de la voie entre Alger et Oran, dont 50% des travaux ont été réalisés. Il est à retenir que les lignes à grande vitesse que la SNTF veut déployer seront opérationnelles avec des trains qui rouleront à 220 km par heure. Mais pour ce faire, la SNTF chargera les entreprises étrangères de rénover le parc ferroviaire dont la moitié est en panne. « L’absence d’investissements dans le renouvellement du parc depuis les années 1980 explique cette situation », note M. Lahaïmia.
En effet, le saccage et la dégradation du rail ont causé des pertes en milliards de dinars et une baisse de la clientèle. Selon ce responsable, « il faut réabsorber les usagers par la modernisation de ce mode de transport » sachant que seuls 30 millions d’Algériens sont transportés chaque année.
F. A. Infosoir 11 avril 2006.
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