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C’est à s’y méprendre la même configuration qu’au Caire et pourtant ces images impressionnantes nous parviennent de Sanaa. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale yéménite appelant à la fin du régime du président.
Une manifestation monstre à laquelle ont notamment pris part des membres du parti islamiste.
“Nous voulons des réformes, des réformes politiques et des promesses honnêtes. Nous demandons la stabilité et la liberté. Nous voulons que la loi islamique soit appliquée. Si le régime actuel n‘était pas disposé à cela, il va devoir s’y résoudre, lance l’un des manifestants.”
Cette marche déjà qualifiée d’historique et à laquelle aurait pris part près de 100.000 personnes intervenait au lendemain des concessions annoncées par le chef de l‘état, sous la pression de la rue.
Au même moment, un autre rassemblement de grande ampleur se tenait à quelques pas de là. Organisé cette fois par le pouvoir en place, il se tenait symboliquement sur la place Tahrir.
Tahrir (libération, ndlr), un mot décidément très disputé en ce moment dans le monde arabe.
“Nous appelons l’opposition à éviter les destructions et les tueries et à ne former ainsi qu’un seul et même peuple yéménite, déclare un manifestant favorable au pouvoir.”
Ali Abdallah Saleh, qui règne sans partage sur le Yémen depuis 32 ans, a annoncé ce mercredi, à l’instar du président égyptien, qu’il ne se représenterait pas à l’issue de son mandat en 2013, et qu’il ne tenterait pas non plus de céder le pouvoir à son fils.
Copyright © 2011 euronews
Une manifestation monstre à laquelle ont notamment pris part des membres du parti islamiste.
“Nous voulons des réformes, des réformes politiques et des promesses honnêtes. Nous demandons la stabilité et la liberté. Nous voulons que la loi islamique soit appliquée. Si le régime actuel n‘était pas disposé à cela, il va devoir s’y résoudre, lance l’un des manifestants.”
Cette marche déjà qualifiée d’historique et à laquelle aurait pris part près de 100.000 personnes intervenait au lendemain des concessions annoncées par le chef de l‘état, sous la pression de la rue.
Au même moment, un autre rassemblement de grande ampleur se tenait à quelques pas de là. Organisé cette fois par le pouvoir en place, il se tenait symboliquement sur la place Tahrir.
Tahrir (libération, ndlr), un mot décidément très disputé en ce moment dans le monde arabe.
“Nous appelons l’opposition à éviter les destructions et les tueries et à ne former ainsi qu’un seul et même peuple yéménite, déclare un manifestant favorable au pouvoir.”
Ali Abdallah Saleh, qui règne sans partage sur le Yémen depuis 32 ans, a annoncé ce mercredi, à l’instar du président égyptien, qu’il ne se représenterait pas à l’issue de son mandat en 2013, et qu’il ne tenterait pas non plus de céder le pouvoir à son fils.
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