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Gare à la contagion tunisienne !

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  • Gare à la contagion tunisienne !

    Libertés confisquées, régimes autocratiques, chômage des jeunes... Au nord et au sud du Sahara, les ingrédients d’un soulèvement populaire sont souvent réunis, même s’il faut se garder des analogies hâtives.

    Alger dans l'expectative

    « Chez nous, les manifestants s’en prennent aux vitrines des commerces et aux biens. En Tunisie, les protestataires défilent pacifiquement », soupire, envieux, Mounir, cadre dans une banque publique. Avant même d’aboutir à la « révolution du jasmin », les événements qui ont emporté le régime de Ben Ali passionnaient les Algériens. La télévision nationale les passant sous silence, ils se sont rabattus sur les chaînes satellitaires : Al-Jazira, France 24 et CNN. D’autres ont privilégié la Toile et les réseaux sociaux.

    Comme ailleurs, Alger a été surpris par l’effondrement éclair d’un régime que l’on croyait indéboulonnable. Ben Ali n’a informé Abdelaziz Bouteflika de son départ qu’après sa brève escale en Sardaigne, quand il a fallu refaire le plan de vol de son Falcon, l’Élysée ayant refusé de lui accorder une autorisation d’atterrissage. Une source d’El-Mouradia rapporte que le président algérien a eu du mal à cacher sa désapprobation. Il aurait même lâché un « on ne quitte pas le navire en pleine tempête ».

    Alger a pris toute une série de mesures pour assurer la sécurité à la frontière. L’armée a renforcé ses positions. Les cinq walis (préfets) des régions frontalières ont reçu pour instruction de faciliter l’entrée et la prise en charge d’éventuels réfugiés. Une trentaine de familles tunisiennes auraient été accueillies. Par ailleurs, selon la presse, d’anciens notables et quelques membres du clan Ben Ali seraient arrivés en Algérie le 13 janvier, soit la veille de la chute du régime. Des collectes de vêtements, de couvertures et de produits alimentaires sont organisées par la population et acheminées de l’autre côté de la frontière. Le Croissant-Rouge algérien s’occupe de la redistribution des vivres.

    La diplomatie algérienne, elle, est restée silencieuse. La chute de la maison Ben Ali n’a fait l’objet d’aucun communiqué des services de Mourad Medelci. Premier membre du gouvernement à s’exprimer sur la question, Saïd Barkat, ministre de la Solidarité, a affirmé, le 16 janvier, quarante -huit heures après le départ précipité de Ben Ali, qu’« aucun président algérien n’a fui son pays ». Le 18 janvier, en survolant l’espace aérien de la Tunisie, sur le chemin de Charm el-Cheikh, où il devait assister à un sommet arabe, Bouteflika envoie un message au président par intérim, Fouad Mebazaa, signant le premier acte diplomatique avec les nouvelles autorités du pays du Jasmin, dont la révolution a détrôné, aux yeux des Algériens, leur guerre de libération comme référent révolutionnaire.



    À quoi joue Kaddafi ?

    Après tout, qui se ressemble s’assemble. Ils sont tous deux des dictateurs et sont donc solidaires. Telle est la première réaction de l’homme de la rue à la dernière « sortie » de Mouammar Kaddafi. « Il n’y aura jamais quelqu’un de mieux que Zine pour la Tunisie, a-t-il dit. Je souhaite qu’il reste [au pouvoir], non pas jusqu’à la fin de son mandat en 2014, mais à vie. »

    Dans une allocution retransmise par la télévision libyenne le 15 janvier, Kaddafi disait s’adresser au peuple tunisien. Mais c’est aux siens qu’elle était d’abord destinée. Dans une Libye où le mécontentement face au règne sans partage du clan Kaddafi gagne du terrain, le « Guide » craint la contagion de la révolution tunisienne comme la peste.

    Plus inquiétant, il se dit « particulièrement concerné » par ce qu’il estime être une situation de « chaos » en Tunisie. « Il est possible que la Libye soit affectée par l’arrivée sur son territoire de groupes encagoulés ou de 4 millions de réfugiés tunisiens. Cela me préoccupe. » Menace à peine voilée ? C’est l’opinion qui prévaut à Tunis. Surtout que Kaddafi a tenu ce discours juste après avoir reçu un appel téléphonique du « président Zine el-Abidine Ben Ali », comme l’écrit l’agence officielle Jana. Ce dernier envisage-t-il d’utiliser la Libye comme « base arrière » pour reprendre le pouvoir ? Déjà, la plupart des membres de son clan ont fui vers la Libye, et son homme fort, le général Ali Seriati, chef de la garde présidentielle, impliquée dans la répression, a été arrêté non loin de la frontière.

    Un mouvement d’opposition libyen en exil, le Front national pour le salut de la Libye, a accusé Kaddafi de faire entrer clandestinement des armes en Tunisie afin d’y susciter le chaos. Une information qu’il faut cependant prendre avec prudence, la capacité de nuisance de Kaddafi étant limitée : il ne dispose plus de sympathisants chez son voisin, et les autorités tunisiennes ont déjà pris des dispositions pour empêcher toute infiltration.



    Le Maroc à l’heure tunisienne

    De Rabat à Marrakech, les jeunes Marocains ont suivi avec passion la chute de Ben Ali. Sur Facebook, le drapeau de la Tunisie orne leur profil en signe de « solidarité » et d’admiration pour ce peuple frère qui a pris en main son destin. Mais certains ne cachent pas leur surprise. « Autant les Algériens ont la réputation d’être rebelles, autant les Tunisiens sont connus pour être un peuple calme, pacifique, un peu fataliste même », s’étonne Youssef, journaliste à Rabat. « Ce renouveau est une très bonne nouvelle, se réjouit un homme d’affaires. On va enfin pouvoir investir dans un marché tunisien jusque-là accaparé par la famille au pouvoir. »

    Les médias indépendants ont abondamment couvert l’événement, qui a fait la une de plusieurs quotidiens et l’objet d’une série d’éditoriaux. Seuls les journaux officiels, proches du Palais, sont restés muets. Car si la rue marocaine est ravie, les autorités, elles, ont réagi avec plus de sobriété. Par peur de débordements, un rassemblement de soutien a été interdit le 10 janvier. Il a fallu attendre le 17 pour que le ministère des Affaires étrangères publie un communiqué dans lequel il exprime sa « solidarité profonde » avec le peuple tunisien, son attachement à la « stabilité de la région », sans citer une seule fois Ben Ali. « Le ministère de l’Intérieur est sur le qui-vive. On ne risque pas de voir augmenter les prix ou de mettre en prison un journaliste en vue », ironise un syndicaliste.

    S’ils se sentent concernés, les Marocains ne redoutent pas pour autant une contagion. Certes, les inégalités, le chômage des jeunes (62 % des sans-emploi ont moins de 30 ans) ou la corruption sont des préoccupations récurrentes. « Mais les Marocains jouissent d’une certaine liberté d’expression et de réunion. Ils ont l’habitude de la revendication sociale. Le mouvement des diplômés-chômeurs, qui existe depuis vingt ans, est d’ailleurs plutôt impopulaire », ajoute Youssef.

    Mais, surtout, la légitimité du roi est incontestée, y compris au sein des classes moyennes ou populaires, où son aura religieuse de Commandeur des croyants en fait un rempart à la fois contre l’intégrisme et contre la corruption des élus locaux et des fonctionnaires. « Nous ne sommes pas dans la révolution, mais dans une évolution lente et mesurée vers le progrès social et la démocratie », estime Achraf, un entrepreneur casablancais. Dans le royaume, on s’inquiète d’ailleurs de la brutalité du changement en Tunisie. « Pauvres Tunisiens ! Le plus dur est devant eux », lit-on sur Facebook.



    Au sud du Sahara : si loin, si proche...

    Comparaison n’est pas raison, certes. Mais les commentateurs et éditorialistes d’Afrique subsaharienne francophone n’ont pas résisté à la tentation des analogies. Le quotidien Le Jour, édité à Yaoundé, évoquant les « ingrédients de la sauce tunisienne » qui se trouvent « rassemblés au Cameroun depuis bien longtemps », pointe « un leader âgé et usé par le pouvoir, une jeunesse sans perspectives d’avenir, des ouvriers payés au prix de famine ».

    Le site congopage.com, qui a les yeux braqués sur Brazzaville, prend acte de ce que « le cas tunisien a démontré qu’aucun régime, fut-il foncièrement militarisé et profondément policier, n’est immuable ». Mais il ajoute : « Les Congolais, échaudés par plusieurs guerres civiles et un pouvoir politique féroce, ont désormais peur du moindre bruit de bottes. »

    Le leader écologiste gabonais Marc Ona Essangui ne pense pas que le « vent de Tunis » puisse menacer Ali Bongo Ondimba. « Pour l’instant, je ne vois pas de leader charismatique, au sein de l’opposition, ou de syndicats, qui prendrait la responsabilité d’un tel mouvement. Ici, tout le monde veut dialoguer… pour partager le gâteau », grince-t-il.

    En Côte d’Ivoire, où l’opinion publique semble divisée en deux blocs irréconciliables, chaque camp trouve des raisons de se réjouir de la « révolution du jasmin ». Les pro-Ouattara y voient une nouvelle qui fait trembler « le dictateur Gbagbo ». Tandis que leurs adversaires se réjouissent de la chute d’un « ami de la France ». Et fustigent ce qu’ils considèrent comme le « deux poids deux mesures » qui a caractérisé le discours officiel français sur Gbagbo, traité sans ménagement, et sur Ben Ali, caressé dans le sens du poil jusqu’au moment de sa chute.

    Nul doute que tous les gouvernements paniquent aussi à l’idée de nouvelles émeutes de la faim. Celles de 2008 sont encore dans toutes les mémoires. Pour éviter la contagion à son pays le président sénégalais Abdoulaye Wade a par exemple donné des instructions pour une baisse des prix des denrées de première nécessité et le règlement dans les meilleurs délais du problème de l’électricité. Mais dans un grand nombre de métropoles surpeuplées au sud du Sahara, le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur déclassés, obligés de s’improviser pilotes de motos-taxis ou vendeurs à la sauvette de recharges téléphoniques ou de fripes, ne cesse de grossir. Partout, leurs frustrations, exprimées plus ou moins clairement, constituent une véritable bombe à retardement.

    Jeune Afrique

  • #2
    les ex-colonie française

    Partout, leurs frustrations, exprimées plus ou moins clairement, constituent une véritable bombe à retardement.
    Jeune Afrique
    Les ex-colonie de la France coloniale : Tunisie -Maroc -Mauritanie -Cameroun -Gabon - Cote d Ivoire -Sénégal - Egypte : la présidence de l UPM ????

    Ces pays sont entrain de revoir leur destiné et leur avenir , ainsi des diplomates conscients dans l ombre agissent par l intermédiaires des révoltes imposées ……. sont en train de trouver un moyen pour sortir de l’impasse exigée par la diplomatie officiel française ; ils veulent s éloigner de « L’indépendance dans l’interdépendance. » une pseudo indépendance accordée par la France à ses anciens colonies … à l’ère de la mondialisation, elle prend un nouveau sens , la liberté , la démocratie , les droits de l homme , gestion économique et politique loin de l ingérence de l ex-colon .

    PS : l Agerie fait exception ..elle a eu sans indépendance par les armes et en même temps avait bannit le pseudo « accord d Evain » a partir de 69 …et avait mis la France « Tilt » hors jeu dans l Algerie ( exception période Chadli , la 5ieme colonnes avait pris le pouvoir en Algerie ,a partir de la date du 5 octobre 88 avait commencé à dépoussiérer la fumée française en Algerie .. )
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      lli fih lfezz, tay9fez..............

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      • #4
        @salmane

        envoyé Par salmane
        lli fih lfezz, tay9fez.............
        au lieu de commenter ! tu lances des propos futés ?
        « Mais certains ne cachent pas leur surprise. « Autant les Algériens ont la réputation d’être rebelles, autant les Tunisiens sont connus pour être un peuple calme, pacifique, un peu fataliste même », s’étonne Youssef, journal »
        Ton commentaire !!
        et les marocains quoi par rapport aux algériens et tunisiens ? et pense aussi à ton post/ 3 ?
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          « Chez nous, les manifestants s’en prennent aux vitrines des commerces et aux biens. En Tunisie, les protestataires défilent pacifiquement », soupire, envieux, Mounir, cadre dans une banque publique. Avant même d’aboutir à la « révolution du jasmin », les événements qui ont emporté le régime de Ben Ali passionnaient les Algériens. La télévision nationale les passant sous silence, ils se sont rabattus sur les chaînes satellitaires : Al-Jazira, France 24 et CNN. D’autres ont privilégié la Toile et les réseaux sociaux.
          la peur au ventre..................

          on attend avec impatience la marche de cette semaine. j'espère que les valeureux kabyles seront au rendez vous.

          je vous souhaite tout le bien que vous meritez.............

          wait and seeeeee

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          • #6
            @salmane
            Au lieu tu te focalise sur l Algérie , les algeriens sont connu « Rebelle » , les tunisiens connus pour être « un peuple calme, » pacifique, un peu fataliste même...pense au moins de ce qui VA se passer dans ton bled le 20 fevrier 2011 !

            Peut etre que les marocains aplaventristes sont à ton image , la peur au ventre.................. ?
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              1200 ans/ 48 ans

              ni le 20 ni le 40.......le maroc n'est pas un pays voyou.....
              nous, nous avons l'habitude de manifester. on sait quand il faut bouger et quant il faut se calmer. ça fait partie de nos traditions millénaires....

              quant à certains qui n'ont pas cette culture, quand ils vont dans la rue, c'est pour casser, sans savoir pourquoi.

              rendez vous le 12 fevrier chez toi...............
              on va se marrer..............................

              les algeriens sont connu « Rebelle »
              tellement rebelles que les marocains, les turques et les français sont restés chez toi pendant des siècles.................

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              • #8
                ni le 20 ni le 40.......le maroc n'est pas un pays voyou.....
                nous, nous avons l'habitude de manifester. on sait quand il faut bouger et quant il faut se calmer. ça fait partie de nos traditions millénaires....
                @salmane
                Sans aucun doute , 1200 ans de mensonges et pratiques archaïques : images TV MAROCAINE font foi :

                Tradition / ba bouches , courbettes , servile , aplaventrisme , tout ça couronné par un être humain qui se prend représentant de Dieu uniquement dans un royaume enchanté …jamais vu même dans un dessin animé
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  il y a les paroles des journalistes et les paroles des gens.
                  pour resumer ce que pense les marocains et algerien sur cet article sans commentaire du journaliste.

                  les citations des algeriens dans l'article.

                  « Chez nous, les manifestants s’en prennent aux vitrines des commerces et aux biens. En Tunisie, les protestataires défilent pacifiquement », soupire, envieux, Mounir, cadre dans une banque publique.

                  marocaine

                  « Ce renouveau est une très bonne nouvelle, se réjouit un homme d’affaires. On va enfin pouvoir investir dans un marché tunisien jusque-là accaparé par la famille au pouvoir. »

                  « Le ministère de l’Intérieur est sur le qui-vive. On ne risque pas de voir augmenter les prix ou de mettre en prison un journaliste en vue », ironise un syndicaliste.

                  « Mais les Marocains jouissent d’une certaine liberté d’expression et de réunion. Ils ont l’habitude de la revendication sociale. Le mouvement des diplômés-chômeurs, qui existe depuis vingt ans, est d’ailleurs plutôt impopulaire », ajoute Youssef.

                  « Nous ne sommes pas dans la révolution, mais dans une évolution lente et mesurée vers le progrès social et la démocratie », estime Achraf, un entrepreneur casablancais.

                  Dans le royaume, on s’inquiète d’ailleurs de la brutalité du changement en Tunisie. « Pauvres Tunisiens ! Le plus dur est devant eux », lit-on sur Facebook.

                  Commentaire


                  • #10
                    Houari ,ca sert a quoi d insulter sans arret les peuples du maroc?
                    Ce que tu vas gagner ,c est prendre un avertissement du responsable du forum qui a horreur des insultes qui ne ménent a rien.
                    Resaisis toi

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                    • #11
                      ni le 20 ni le 40.......le maroc n'est pas un pays voyou.....
                      Je dirai haut et fort, ainsi que je le précise bien pour ne pas tomber dans les généralités HACHA ESSOULAH, le reste ce sont des soumis sans aucune condition au monarque.
                      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                      • #12
                        Envoyé par houari
                        Tradition / ba bouches , courbettes , servile , aplaventrisme , tout ça couronné par un être humain qui se prend représentant de Dieu uniquement dans un royaume enchanté …jamais vu même dans un dessin animé
                        Tu ne peux pas te renouveler un peu ?

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par haouri
                          Les ex-colonie de la France coloniale : Tunisie -Maroc -Mauritanie -Cameroun -Gabon - Cote d Ivoire -Sénégal - Egypte : la présidence de l UPM ????
                          Parce que l'Egypte est une ancienne colonie française maintenant ?

                          A quoi ça sert de mener un débat avec de telles déficiences ? C'est à mourir de rire, les mecs cherchent à faire des théories fumeuses à partir d'informations totalement inexistantes. Risible.

                          Merci de nous montrer ton niveau.

                          Et puis ... Courbettes/Serviles/Aplaventrismes ? Ah bon : Le premier président de l'Algérie, Ferhat Abbas, qu'est-ce qu'il a fait quand il a rencontré Mohamed 5 ?

                          Commentaire


                          • #14
                            Un bref aperçu sur la présence Française en Egypte.

                            Colonisation et indépendance de l’Egypte.

                            L'Egypte est mise sous protectorat anglais. De nouveaux colons s'installent sur les terres ancestrales des Égyptiens. Le pays devient alors une plaque tournante du commerce anglais. La langue anglaise et les coutumes occidentales envahissent le pays.

                            Le 1er juillet 1798, Bonaparte débarque à Alexandrie et prend la ville en un jour. La France veut alors un contrôle total de la mer Rouge. Le projet militaire s'accompagne également d'une expédition scientifique. Le 21 juillet de la même année, sa victoire des Pyramides lui donne une voie vers le Caire. Mais les 1er et 2 août, la flotte française est détruite par les Anglais. Bonaparte quitte son armée qui résistera un an avant que l'Angleterre ne reprenne le contrôle total de l'Egypte.

                            Mais l'Egypte, fatiguée de vivre sous le pouvoir incessant d'autrui se rebelle. Le peuple gronde. De tous les conquérants qu'il a connu, l'Angleterre est le dernier maillon d'une chaîne de colère. Las, criant à l'indépendance, les Egyptiens se rebellent. En 1953, ils obtiennent enfin ce qu'ils méritaient depuis des siècles : l'indépendance. La monarchie est abolie et la république est proclamée. Depuis lors, l'Egypte n'a de cesse de se redresser, pour redevenir ce qu'elle était au temps des Pharaons. Un pays prospère, riche d'une culture et d'un peuple unique.

                            Source l-egypte.com
                            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

                            Commentaire


                            • #15
                              L'Egypte, la Tunisie et le Maroc etaient des protectorats. Pourquoi ?

                              Parce que ces pays devaient énormément d'argent à la France ou l'Angleterre. A une époque où la France et l'Angleterre etaient les maitres du Monde, les dirigeants maghrebins vivaient à crédit.

                              La France et l'Angleterre ont simplement cherché à reprendre l'énorme quantité de pognon qu'il avait prêter su sultan marocain, au bey tunisien et au dirigeant egyptien ( dsl, j'ai plus le nom).

                              Pour ce faire, France et Angleterre ont decidé de gouverner elles-même ces pays incapables de payer leur créances. C'est le début du protectorat.

                              Après d'apres négociations, la France a eut le MAroc et la Tunisie. L'Angleterre a eut l'Egypte.

                              L'Algérie est une tout autre histoire. C'est l'inverse à vrai dire : La France termine sa révolution, et l'arrivée Napoleon coincide avec un guerre contre l'Europe entière. La France n'a plus d'argent ( Faillite du pays en 1797) et ne sait pas comment payer la solde des soldats. C'est la qu'intervient l'Algérie, qui va fournir tout la nourriture des soldats napoleoniens pendat des dizaines d'années. Et ce à crédit biensur.

                              Et quand le Bey (ou Dey je sais plus) d'Alger vers 1815 a demandé à ce que la France rende le pognon, celle-ci à decidé d'attaquer l'Algérie pour en faire une terre française. Et ce jusqu'en 1962.

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