Le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé jeudi lors du conseil des ministres une série de mesures pour calmer la rue, relancer l’économie en panne et redonner l’espoir aux jeunes Algériens. Le chef de l’État a annoncé une nouvelle politique pour reprendre la main et éviter la contagion de la révolution tunisienne et le soulèvement populaire contre le régime de Moubarak.
Mais le Président peut‑il mener et réussir une nouvelle politique, avec des ministres qui ont échoué ? Peu probable.
Le gouvernement actuel a montré ses limites en étant incapable de lutter efficacement contre l’informel qui gangrène l’économie, d’anticiper les conséquences sociales de ses décisions économiques, de créer des emplois durables et de sortir l’économie de sa dépendance dangereuse des hydrocarbures. Les ministres actuels ont même échoué dans l’exécution de tâches élémentaires; ils n’ont pas su régler les petits problèmes dont se plaignent quotidiennement les citoyens. Comme la prolifération des moustiques et des rats dans la capitale et les autres villes. Ils n’ont pas été capables de forcer les boulangers à respecter le prix administré de la baguette de pain. Ils n’ont pas réussi à assurer la disponibilité des médicaments dans les pharmacies.
L’Algérie qui a dépensé 200 milliards de dollars dans les projets d’infrastructures n’a même pas un stade de football qui puisse accueillir une rencontre de l’équipe nationale. Pourtant, depuis 2000, le contexte économique lui a été favorable, avec la flambée des prix du pétrole. Les ministres qui sont en majorité en poste depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999 ont montré qu’ils étaient incapables de diriger leurs secteurs.
Les projets lancés avec l’argent du pétrole ont enregistré des retards, consommé d’importantes sommes d’argent en surcoûts. L’administration ne s’est pas améliorée. Au contraire, l’appareil administratif s’est bureaucratisé davantage et la corruption s’est généralisée.
Certains ministres à l’image d’Amar Tou, Amar Ghoul ou Nouredine Moussa, se sont transformés en chefs de chantiers, laissant leurs missions de régulation de coté. D’autres sont handicapés par leur état de santé et ne sont pas remplacés. C’est connu, le chef de l’État n’a jamais limogé un ministre pour mauvais résultats. Aujourd’hui, en maintenant l’actuel gouvernement et en lui confiant la mission de mener sa nouvelle politique, il risque de le payer cher. L’Algérie a besoin d’un gouvernement capable de parler honnêtement à la population, de la mobiliser pour le développement du pays et de produire un discours d’espoir pour les jeunes. Des tâches que le gouvernement actuel ne pourra pas accomplir.
TSA
Mais le Président peut‑il mener et réussir une nouvelle politique, avec des ministres qui ont échoué ? Peu probable.
Le gouvernement actuel a montré ses limites en étant incapable de lutter efficacement contre l’informel qui gangrène l’économie, d’anticiper les conséquences sociales de ses décisions économiques, de créer des emplois durables et de sortir l’économie de sa dépendance dangereuse des hydrocarbures. Les ministres actuels ont même échoué dans l’exécution de tâches élémentaires; ils n’ont pas su régler les petits problèmes dont se plaignent quotidiennement les citoyens. Comme la prolifération des moustiques et des rats dans la capitale et les autres villes. Ils n’ont pas été capables de forcer les boulangers à respecter le prix administré de la baguette de pain. Ils n’ont pas réussi à assurer la disponibilité des médicaments dans les pharmacies.
L’Algérie qui a dépensé 200 milliards de dollars dans les projets d’infrastructures n’a même pas un stade de football qui puisse accueillir une rencontre de l’équipe nationale. Pourtant, depuis 2000, le contexte économique lui a été favorable, avec la flambée des prix du pétrole. Les ministres qui sont en majorité en poste depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999 ont montré qu’ils étaient incapables de diriger leurs secteurs.
Les projets lancés avec l’argent du pétrole ont enregistré des retards, consommé d’importantes sommes d’argent en surcoûts. L’administration ne s’est pas améliorée. Au contraire, l’appareil administratif s’est bureaucratisé davantage et la corruption s’est généralisée.
Certains ministres à l’image d’Amar Tou, Amar Ghoul ou Nouredine Moussa, se sont transformés en chefs de chantiers, laissant leurs missions de régulation de coté. D’autres sont handicapés par leur état de santé et ne sont pas remplacés. C’est connu, le chef de l’État n’a jamais limogé un ministre pour mauvais résultats. Aujourd’hui, en maintenant l’actuel gouvernement et en lui confiant la mission de mener sa nouvelle politique, il risque de le payer cher. L’Algérie a besoin d’un gouvernement capable de parler honnêtement à la population, de la mobiliser pour le développement du pays et de produire un discours d’espoir pour les jeunes. Des tâches que le gouvernement actuel ne pourra pas accomplir.
TSA
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