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Sonelgaz veut encore augmenter ses tarifs

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    Après deux hausses en 2005, la Commission de régulation et de l’électricité et du gaz a confirmé la requête de Sonelgaz d’augmenter “ses tarifs pour l’électricité et le gaz entre 10 et 15% pour 2006”.

    Les ménages, selon M. Bouterfa, payent à peine 75% du coût du kilowatt/heure. Pour les industriels, le prix du gaz représente le dixième de ce qu’il devrait être.
    La Commission de régulation et de l’électricité et du gaz confirme la requête d’augmentation des tarifs faite par la société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz). Noureddine Bouterfa, P-DG du Groupe Sonelgaz avait déclaré
    à plusieurs reprises que son entreprise allait demander “en 2006 à l’Autorité de régulation une augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz entre
    10 et 15%”.
    Il s’agit pour l’entreprise publique de parvenir aux coûts économiques de production, de transport et de distribution de l’électricité et du gaz. La Commission de régulation et de l’électricité et du gaz est en train d’étudier la requête de Sonelgaz, souligne un responsable de la commission invité de la rédaction de la radio Chaîne III. Des éclaircissements ont été demandés à l’entreprise nationale de l’électricité et du gaz.
    Pour rappel, le P-DG du Groupe Sonelgaz a justifié la nécessité pour Sonelgaz de disposer de ressources financières pour la réalisation des investissements importants indispensables à la satisfaction de la demande en électricité et en gaz dans de bonnes conditions de qualité de service. C’est aussi un passage obligé pour l’attractivité des capitaux privés et faire émerger un secteur privé dans les domaines de l’électricité et du gaz.
    Les ménages, selon M. Bouterfa, payent à peine 75% du coût du kilowatt/heure. Pour les industriels, le prix du gaz représente le dixième de ce qu’il devrait être. Une double majoration a été décidée par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz en 2005. La première en juin et la seconde au 1er décembre.
    La Creg avait décidé, en date du 30 mai dernier, d’une hausse de 10,5% pour les clients alimentés en haute tension (essentiellement les industriels) et de 9,5% pour les clients alimentés en moyenne tension ainsi que 4,9% pour les clients de basse tension (les ménages). Pareillement, le barème du gaz a été réajusté. Les consommateurs, desservis par la haute et la moyenne pression, ont dû débourser plus de 9,5% du tarif initial, pendant que les ménages (basse pression) s’acquittaient d’une hausse de prix de 4,9%. Selon le responsable de la commission, “le marché de l’électricité en
    Algérie a un potentiel de croissance très important évalué, en scénario moyen, à 6% par an”.
    Ce qui représente environ 6 000 mégawatts de capacité de production à installer sur 10 ans. Pour autant, les investisseurs privés ne se bousculent pas. Il faut rappeler que la production de l’électricité, selon la loi sur l’électricité et le gaz, est une activité concurrentielle ouverte à l’investissement privé. Selon l’intervenant, l’investissement dans le domaine de la production est très capitalistiques et demande beaucoup d’argent.
    En moyenne, une usine représente 500 millions de dollars parfois plus pour des capacités plus élevées. Du coup, les investisseurs potentiels exigent des garanties. Ils demandent entre autres à ce que leur production soit placée à long terme et que les prix soient aussi définis à long terme, ce qui est contradictoire avec l’objectif de la réforme qui veut introduire la concurrence.



    - Liberte
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