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Bouteflika pourrait-il annoncer son retrait avant la marche du 12 février? Une telle supposition peut sembler farfelue ; mais ne me semble pas utopique.
La presse nationale rapporte de multiples « décisions » traduisant un état de panique dans les milieux de l’alliance. Ce qui doit être conforme à la réalité. Confrontés qu’ils sont à un volcan populaire sur le point d’entrer en éruption ; et à l’impossibilité d’une répression aussi inutile qu’inefficace, et peut être hors de leur porté. Personne ne sait mieux que les bureaucrates de l’alliance à quel point ils sont honnis, dans les milieux populaires, ou de l’opposition, mais aussi dans les rangs des appareils répressifs et ceux de l’armée. Ils se savent pris en tenailles et quasiment isolés. Leur est-il possible, aujourd’hui, de rééditer une répression à l’image de celle d’octobre 88, ou du printemps noir de Kabylie ?
J’ai la naïveté de croire que Bouteflika, obsédé par son destin personnel, fera tout pour ne pas être chassé du pouvoir par le peuple. S’il arrive à se convaincre qu’il ne lui sera pas donné de finir ses jours à la tête de l’Etat, il veillera à organiser son retrait. Surtout si cela peut le faire passer pour le « fondateur » d’une seconde république. Malgré tout, il faut lui reconnaitre sa capacité à sentir le vent tourner.
La manière dont s’est faite l’annonce de la levée…prochaine de l’Etat d’urgence me semble amorcer un tel scenarii. Alors que le Haut conseil de sécurité venait d’être réuni ; le vice-premier ministre assure aux journalistes que « l’Etat de siège ne sera pas levé », pour que le chef de l’Etat annonce, en conseil des ministres, l’imminence de cette levée. A moins que le HCS, aie discuté de « la différence entre les lentilles et les haricots secs », il faut admettre qu’il y a une volonté de redorer le blason personnel de maitre d’El Mouradia. Si tel est le cas, Bouteflika semble s’être épargné un renvoi humiliant et s’attelle à se tisser une couronne de lauriers.
Scenarii incertain, mais qui pourrait se voir confirmer par la nature et les contours du nouveau gouvernement dont on susurre la formation depuis quelques temps.
La presse nationale rapporte de multiples « décisions » traduisant un état de panique dans les milieux de l’alliance. Ce qui doit être conforme à la réalité. Confrontés qu’ils sont à un volcan populaire sur le point d’entrer en éruption ; et à l’impossibilité d’une répression aussi inutile qu’inefficace, et peut être hors de leur porté. Personne ne sait mieux que les bureaucrates de l’alliance à quel point ils sont honnis, dans les milieux populaires, ou de l’opposition, mais aussi dans les rangs des appareils répressifs et ceux de l’armée. Ils se savent pris en tenailles et quasiment isolés. Leur est-il possible, aujourd’hui, de rééditer une répression à l’image de celle d’octobre 88, ou du printemps noir de Kabylie ?
J’ai la naïveté de croire que Bouteflika, obsédé par son destin personnel, fera tout pour ne pas être chassé du pouvoir par le peuple. S’il arrive à se convaincre qu’il ne lui sera pas donné de finir ses jours à la tête de l’Etat, il veillera à organiser son retrait. Surtout si cela peut le faire passer pour le « fondateur » d’une seconde république. Malgré tout, il faut lui reconnaitre sa capacité à sentir le vent tourner.
La manière dont s’est faite l’annonce de la levée…prochaine de l’Etat d’urgence me semble amorcer un tel scenarii. Alors que le Haut conseil de sécurité venait d’être réuni ; le vice-premier ministre assure aux journalistes que « l’Etat de siège ne sera pas levé », pour que le chef de l’Etat annonce, en conseil des ministres, l’imminence de cette levée. A moins que le HCS, aie discuté de « la différence entre les lentilles et les haricots secs », il faut admettre qu’il y a une volonté de redorer le blason personnel de maitre d’El Mouradia. Si tel est le cas, Bouteflika semble s’être épargné un renvoi humiliant et s’attelle à se tisser une couronne de lauriers.
Scenarii incertain, mais qui pourrait se voir confirmer par la nature et les contours du nouveau gouvernement dont on susurre la formation depuis quelques temps.
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