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France : son chèque est refusé parce qu’elle habite…un quartier sensible
Jusqu'où iront les discriminations en France ? C'est en effet la question qu'on est en droit de se poser après cette nouvelle affaire, édifiante, de discrimination. Cette fois il ne s'agit pas d'une discrimination à l'embauche ou au logement, laquelle est souvent basée sur les origines présumées de la personne (ethnique ou religieuse), mais d'une discrimination sociale directement liée au quartier d'habitation ! En effet, une cliente s'est vu refuser un chèque dans un Supermarché-U du Mesnil-le-Roi (Yvelines), au motif que l'adresse indiquée était à Mantes-la-Jolie, une ville classée comme zone sensible par le ministère de l'Intérieur...
La cliente a porté plainte. Le directeur du magasin, entendu par la police, se serait justifié en indiquant que son problème était avant tout «purement financier», en expliquant que les chèques en bois émanant des quartiers sensibles lui auraient déjà coûté des milliers d'euros.
Ce nouveau type de discrimination, purement sociale et basée sur les capacités financières d'un client habitant un quartier réputé défavorisé, est surprenant. Sous prétexte qu'on habite un quartier classé zone sensible, doit-on maintenant être nécessairement considéré comme un mauvais payeur par les commerçants ?
InfoSoir
Jusqu'où iront les discriminations en France ? C'est en effet la question qu'on est en droit de se poser après cette nouvelle affaire, édifiante, de discrimination. Cette fois il ne s'agit pas d'une discrimination à l'embauche ou au logement, laquelle est souvent basée sur les origines présumées de la personne (ethnique ou religieuse), mais d'une discrimination sociale directement liée au quartier d'habitation ! En effet, une cliente s'est vu refuser un chèque dans un Supermarché-U du Mesnil-le-Roi (Yvelines), au motif que l'adresse indiquée était à Mantes-la-Jolie, une ville classée comme zone sensible par le ministère de l'Intérieur...
La cliente a porté plainte. Le directeur du magasin, entendu par la police, se serait justifié en indiquant que son problème était avant tout «purement financier», en expliquant que les chèques en bois émanant des quartiers sensibles lui auraient déjà coûté des milliers d'euros.
Ce nouveau type de discrimination, purement sociale et basée sur les capacités financières d'un client habitant un quartier réputé défavorisé, est surprenant. Sous prétexte qu'on habite un quartier classé zone sensible, doit-on maintenant être nécessairement considéré comme un mauvais payeur par les commerçants ?
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