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Tunisie: 4 tués dans une manifestation

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  • Tunisie: 4 tués dans une manifestation

    Quatre personnes ont été tuées samedi dans des affrontements entre des manifestants et des policiers dans la ville de Kef, dans le nord-ouest de la Tunisie, a-t-on appris de source syndicale et d'un habitant de Kef joints par téléphone.

    Un précédent bilan, communiqué à l'AFP en début de soirée par une source syndicale et une source au ministère de l'Intérieur, faisait état de deux morts de trois blessés graves.

    Deux des blessés graves, touchés par balles, ont succombé à leurs blessures, ont précisé à l'AFP selon ces sources.

    D'après l'agence gouvernementale TAP, les manifestants voulaient le limogeage du chef de la police de la ville du Kef pour "abus de pouvoir dans l'exercice de ses fonctions".

    Selon des sources syndicales jointes par l'AFP à Kef, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Kef pour réclamer le départ du commissaire Khaled Ghazouani.

    La manifestation a dégénéré en affrontements lorsque ce dernier a giflé une manifestante, provoquant la colère de la foule qui a tenté de s'introduire dans le poste de police avant d'y mettre le feu.

    La police a répliqué en tirant et deux manifestants, âgés de 19 ans et 49 ans, ont été tués sur le champ, selon ces sources. Trois autres manifestants avaient été grièvement blessés avant que deux d'entre-eux ne meurent.

    Samedi soir, le calme était revenu à Kef et le chef de la police locale, Khaled Ghazouni, a été "placé en état d'arrestation", selon une source syndicale.
    La veille, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté devant un poste de police de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne dans le centre du pays, après la mort de deux personnes qui y étaient détenues.

    Le ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, a confirmé leur mort, affirmant qu'il s'agissait d'un crime qui pourrait être l'oeuvre de partisans de l'ancien régime du président Ben Ali, qui a fui le pays le 14 janvier.


    Le Figaro


    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    Ca n'augure rien de bon pour la Tunisie on dirait que democratie commence à rimer avec désordre.

    Commentaire

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