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Flambée des prix des produits agricoles : Les émeutes de la faim guettent les pays dépendants.

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  • Flambée des prix des produits agricoles : Les émeutes de la faim guettent les pays dépendants.

    La volatilité des prix des céréales avait poussé l’Algérie à renflouer ses stocks afin de ne pas connaître de pénurie.
    La tendance des prix des matières alimentaires et des produits agricoles est à la hausse, jetant le trouble sur la stabilité sociale de certains pays. La hausse la plus préoccupante reste cependant celle des céréales. Les prix du soja, du maïs et du blé ont atteint, la semaine dernière à Chicago, de nouveaux sommets depuis l’été 2008, soutenus par des inquiétudes au sujet de l’offre.

    Le contrat de blé à échéance identique s’est établi à 8,5375 dollars contre 8,2575 dollars sept jours plus tôt. Le boisseau (environ 25 kg) de maïs à échéance mars a clôturé vendredi à 6,785 dollars sur le Chicago Board of Trade, contre 6,44 dollars vendredi dernier. Le boisseau de soja pour livraison en mars a terminé à 14,335 dollars contre 13,98 dollars une semaine plus tôt.

    Seuls les cours du sucre ont enregistré une baisse. Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 801,90 livres vendredi contre 820,30 livres une semaine auparavant. Les autres produits connaissent une forte hausse. Il en est ainsi du café qui se négociait, vendredi, sur le Liffe de Londres à 2218 dollars la tonne de robusta pour livraison en mars, contre 2124 dollars pour la même échéance le vendredi précédent.

    La volatilité des prix des céréales, qui risquent une envolée, avait poussé de nombreux pays importateurs, dont l’Algérie, à renflouer leurs stocks afin de ne pas connaître de pénurie qui pourrait être un prélude à une tension sociale. D’ailleurs, la France et l’Agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’ont pas manqué, vendredi à Rome, de lancer une mise en garde contre des «risques d’émeutes» à travers le monde en raison de la hausse des prix des produits alimentaires. «Il existe un risque réel d’émeute de la faim», a déclaré le ministre français de l’Agriculture, Bruno Le Maire, au cours d’une conférence de presse conjointe avec Jacques Diouf, directeur général de la FAO, dont le siège est à Rome, rapporte l’AFP.
    Le responsable français a indiqué étudier avec la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) «les mesures d’urgence» susceptibles d’éviter une sévère crise alimentaire semblable à celle de 2008. «Il n’est pas normal que nous ayons connu en 2008 des émeutes de la faim et que les mesures nécessaires n’aient pas encore été prises», a-t-il déploré.
    Le DG de la FAO a abondé dans le même sens en soulignant que «non seulement il y a des risques, mais il y a déjà eu des émeutes dans certains endroits du monde dus au problème de la hausse des prix». «Des gouvernements se sont retrouvés dans des situations difficiles et il y en a même un qui est tombé», a-t-il dit, faisant allusion à la révolution tunisienne. Le ministre français a préconisé, entre autres actions, l’installation de «stocks pré-positionnés dans les régions les plus en difficulté». Il estime nécessaire de mettre en place des «dispositifs permettant de limiter les restrictions aux exportations de produits agricoles», tout en luttant contre la spéculation financière sur les produits agricoles et en améliorant le fonctionnement du marché.
    Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, avait signalé la semaine dernière que la hausse des prix des produits agricoles a provoqué des «troubles politiques d’une proportion que nous aurions pu difficilement imaginer ».

    La FAO a annoncé jeudi dernier que les prix des produits alimentaires avaient atteint un niveau historique en janvier et risquaient de continuer à augmenter, entraînant des risques de troubles dans les pays pauvres. Les prix ont augmenté de 3,4% par rapport à décembre 2010 pour atteindre 231 points sur l’indice établi par la FAO, soit «le plus haut niveau» depuis que cette institution des Nations unies a instauré cette mesure, en 1990. En 2008, l’ensemble des prix alimentaires avait atteint 200 points sur l’indice de la FAO, un record battu pour la première fois en octobre dernier avec 205 points.

    Nora Boudedja (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Logiquement et sans etre savant pour le savoir le pire est avenir pour les générations qui vont venir...car la ville est entrain de s'emparer du pouvoir politique c'est elle qui décide ou va l'investissement...c'est normale elle doit se servire en premier avnt de servir les autres.....actuelemnt c'est visible comme le chef lieu d'une wilaya dévérsse l'argent sur la ville en laissant les autres en second lieux....la génération actuelle qui est au pouvoir dans la ville avait connu le monde rurale, elle avait des traces de connaissance qui les empechent de faire des erreures grossières, comme par exemple comment se produit le pain. Dans le future personne ne le saura car personne n'aura vu un grain de blé ou d'orge, il mange du pain mais ne savent pas comment il est préparé. .
    la ville doit gérer la famine...et le plus redoutable vient des pays froids...on ne sait pas comment ils vont gérés cette situation de famine....

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