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M. Douste-Blazy à Alger alors que le traité d'amitié franco-algérien est en panne

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  • M. Douste-Blazy à Alger alors que le traité d'amitié franco-algérien est en panne

    LE MONDE ,Florence Beaugé


    Au terme de la première partie de sa visite de vingt-quatre heures en Algérie - la première qu'il effectue dans ce pays en tant que chef de la diplomatie française -, Philippe Douste-Blazy paraissait satisfait, voire soulagé.

    En le recevant, dimanche après-midi 9 avril, Mohammed Bedjaoui, son homologue algérien, et Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement, ne se sont pas étendus sur l'affaire de la loi française du 23 février 2005 et de son fameux article 4 vantant "le rôle positif" de la colonisation. "Cette histoire est à présent derrière nous", assure Philippe Douste-Blazy, qui a traîné comme un boulet, en 2005, le fait d'avoir appuyé cette proposition de loi à l'époque où il était secrétaire général de l'UMP, alors que la polémique faisait rage entre Alger et Paris.


    L'article controversé ayant été abrogé par décret, en janvier, sur proposition du président français Jacques Chirac, les relations franco-algériennes vont-elles redémarrer et permettre la signature du traité d'amitié entre les deux pays, initialement prévue pour 2005 ? Côté français, on veut y croire. Côté algérien, en revanche, on semble bien peu pressé. A Philippe Douste-Blazy qui ne cesse de prôner un "partenariat d'exception", les Algériens répondent par la plus grande prudence.
    "Ce projet de traité, tout le monde en parle, mais personne ne le connaît. C'est peut-être une bonne chose. Si nous voulons reformuler en profondeur nos relations, il nous faudra de la volonté et du temps. Pour mener à bien une telle ambition, il ne faut pas précipiter les choses", a déclaré, d'un ton amical mais ferme, Mohammed Bedjaoui, en portant un toast au chef de la diplomatie française lors d'un dîner officiel offert en son honneur le soir de son arrivée.

    L'inconnue restait, lundi matin, l'attitude que devait adopter le président Abdelaziz Bouteflika en recevant Philippe Douste-Blazy au palais présidentiel. Tout le monde s'accorde en effet à reconnaître que le traité d'amitié franco-algérien est du ressort quasi exclusif des présidents Bouteflika et Chirac, et qu'il échappe en grande partie à leurs ministres.


    PROBLÈME DE VISAS



    Quoi qu'il en soit, l'enthousiasme né de la visite d'Etat de Jacques Chirac en Algérie, en mars 2003, semble bel et bien retom. Paris et Alger annonçaient alors un traité d'amitié "à la manière du traité de l'Elysée" franco-allemand. Les Algériens ne cachent plus, ces derniers temps, leur peu d'enthousiasme à ce sujet. "Qu'avons-nous, quant à nous, à gagner à un tel traité ?", demandent-ils sans détour.

    La question des visas semble au centre de la crispation actuelle entre les deux capitales. Les Algériens sont exaspérés de voir la France se barricader et leur refuser des visas, souvent sans motif crédible, estiment-ils. Non seulement la démarche leur coûte cher (35 euros par dossier déposé) mais elle se révèle souvent sans suite. Seule une demande sur deux, en moyenne, reçoit aujourd'hui satisfaction. De moins en moins d'Algériens déposent de dossier, tant ils sont persuadés que c'est peine perdue. "On a tiré un trait sur la France", lâchent-ils, dépités, en soulignant qu'ils ne comprennent pas "à quoi rime, dans ces conditions, un partenariat d'exception".

    Autre motif de ressentiment : avant de se voir accorder des visas, les Algériens sont soumis au régime des "consultations" des partenaires européens de la France, contrairement aux Marocains et aux Tunisiens. Cette mesure, adoptée par l'Union européenne pendant les années de terrorisme en Algérie, augmente les délais d'obtention du précieux sésame.

    Enfin - et là encore à l'inverse de leurs voisins marocain et tunisien - les diplomates algériens ne bénéficient pas de l'exemption de visas. "Les autorités algériennes focalisent sur tous ces points. Elles les ressentent comme des humiliations, reconnaît un diplomate français. Pour elles, c'est devenu une question de fierté."

  • #2
    Je pense que ce traité n'avait pas de sens.L'amitié n'éxistait pas.C'est indécent de poser sa signature et parapher un document stratégique pour des prunes.
    Boutef a raison de laisser aux générations futures, qui auront peut être le respect les unes pour les autres, de créer cette "union", cette solidarité, cette AMITIE, cette compréhenson necessaires à un traité aussi important.
    Chirac a sûrement voulu faire un coup politique et laisser qque chose pour l'histoire mais les algériens veulent du concrêt.On les comprend.
    Et d'ailleurs comment accepter que le type qui a initié la loi sur la colonisation et qui a lancé des déclarations tapageuses à toulouse contre ses concitoyens d'origine algérienne pour des raisons bassement politiciennes, puisse laisser son nom en bas sur ce document, trés important.Ce serait indécent.

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    • #3
      Les traîtres courent toujours

      Décidément, le pouvoir des traîtres FLN demeure incorrigible, à l'inverse du dernier dey Hussein qui a lavé l'affront en giflant le consul Deval, l'Algérie FLN reçoit en grandes pompes le plus grand avocat de l'OAS.

      Bombardé du titre de ministre des affaires étrangères d'une "république" en dérive, celui-ci en arrivant à Alger espérait autant pour ses amis de l'OAS que pour le gouvernement qu'il représente un modus vivendi qui lui aurait permis de réhabiliter l'OAS en Algérie et son gouvernement en France. Un vrai butin politique en somme.

      Malheureusement pour lui et heureusement pour nous, il avait des abrutis en face qui souffraient eux-mêmes et leurs familles d'un déficit d'amour de leur mère patrie qui leur a toujours préféré les valets tunisiens et marocains moins encombrants.En butant sur des histoires de visas, l'affaire a vite tourné au vinaigre mais pour combien de temps.

      Quand à ceux qui voudraient nous contredire en arguant que le problème central du traité demeure le devoir de repentance, nous leur dirons qu'ils se trompent lourdement. Certes,on aurait pu le croire nous aussi un court instant, malheureusement ce sentiment ne résiste pas à l'analyse des faits.

      En effet, quand on reçoit un hôte aussi indésirable avec une telle liesse alors qu'avec Mr Poutine l'on s'est contenté de quelques heures pour asseoir une alliance stratégique aussi visible, il n'y a plus photo.

      Le problème ne vient donc pas des Français, grand bien leur fasse s'ils veulent humilier encore et encore le peuple Algérien. Le problème vient du peuple algérien qui tolère les traîtres au sommet de l'Etat alors que l'histoire vient de lui renvoyer encore une fois en écho leur véritable nature faite de servilité à l'égard de leurs maîtres de toujours, les français.

      A quoi faut-il s'attendre quand le chef honorifique du FLN arbore un sourire de complaisance avec un raciste aussi notoire et que son ministre des affaires étrangères, franc-maçon parachuté, porte un toast à l'avocat des assassins du peuple algérien?
      Pauvre peuple algérien, si au moins il pouvait se douter de la teneur du traité qui a fait couler tant d'encre.
      Décidément,les nains de jardins et autres escrocs révolutionnaires ont encore de beaux jours devant eux.

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